Lundi 1 avril, aujourd’hui nous avons parcouru  70 km par temps nuageux et 15°.

Aujourd’hui est aussi férié en Espagne. Sur notre route, nous nous arrêtons chez un producteur d’oranges pour nous ravitailler tellement elles sont sucrées et juteuses. Plus loin nous nous arrêtons à Horta de San Joan pour visiter le petit village médiéval d’Horta de San Joan où Picasso séjourna deux fois. Nous finirons notre étape à Beceite où nous dormirons ce soir. car nous avons réservé pour faire un parcours demain matin. Beceite à ne pas confondre avec B7, n’est pas une des cases de bataille navale où j’ai caché un bateau, mais un petit village sans prétention mais agréable malgré tout avec des piscines naturelles et où le lilas est déjà fleuri.

Horta de San Joan La ville est une des plus anciennes d'Espagne, sur le sommet d'une colline, où il y avait une petite cité ou un oppidum ibérique, de la tribu des Ilercavones. Horta de Sant Joan, documentée presque toujours comme Orta contre le critère étymologique largement admis, se trouve située à 542 mètres d'altitude et entourée par les communes de Caseres, Bot, Prat du Comte et Arnes, qui appartiennent à la Terre Haute, et de la comarca de la Matarranya, déjà dans la province de Teruel. Très proche, la rivière Algars fournit l'eau indispensable pour les besoins de la commune. Du côté sud de la commune se trouve son territoire le plus accidenté, mais d'une beauté spectaculaire, le parc naturel des Ports. Ville native du peintre Manuel Pallarès, ami et collègue de Pablo Picasso, le grand peintre espagnol y passa une longue saison en sa jeunesse (1897-98), lui-même disait qu'en ce village il avait appris tout ce qu'il savait. Picasso y revint à son époque cubiste (1909) avec sa maîtresse, Fernande Olivier. En ces deux occasions, il y produisit une trentaine de toiles.

Horta de San Joan

Beceite

Mardi 2 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 73 km par beau temps et 19°.

Ce matin réveil un peu plus tôt qu’à l’habitude car nous avons réservé une randonnée et on peut emprunter la route qu’à partir de 9 heures. Départ à 8h55, cela nous permet de traverser le village avec ses petites rues sinueuses et d’arriver au premier check point, après vérification de notre accès il nous explique qu’il nous reste 5 kilomètres à faire sur une route très peu large avant d’arriver au deuxième check point. Pour la petite histoire, ce chemin goudronné en parti, n’est autorisé qu’aux véhicules de 6,50m de long et 2,05 de large. Arrivé au bout du bout un brave monsieur scanne notre QR code et nous invite à nous stationner. Une fois équipé de bonnes chaussures et de vêtements chauds, car il fait beau mais frais ce matin et au fond des gorges nous n’allons par voir beaucoup le soleil. Pour info cette randonnée appelée El Parrissal n’est pas dans les guides michelins et ce fait très peu connue des étrangers par contre des Espagnols « oui ». Que dire à part que cela était magnifique, très bien aménagé et que le temps était de la partie, un regret peu être « le manque d’eau ». Après notre randonnée matinale et avoir absorbé un bon repas, nous reprenons notre route direction Morella. Agréable surprise en arrivant, l’aire se trouve en face de la cité et nous allons pouvoir la voir illuminée ce soir. Morella, aussi appelée le Carcassonne d’Espagne est perchée sur un éperon à 1004 mètres d’altitude, pour monter tout en haut du château nous n’avons pas compté les marches mais il y en avaient quelques unes, c’est ça aussi la vie de touriste.

L’itinéraire Parrizal de Beceite est l’un des plus spectaculaires de la Matarraña, qui nous emmène dans le massif des Puertos de Beceite. Entrer dans le Parrizal de Beceite est une expérience fantastique, adaptée à tous les âges compte tenu de sa facilité.  L’itinéraire commence tout près de Beceite et est parallèle à la rivière Matarraña. Au cours de la visite, vous traverserez la rivière plusieurs fois à l’aide de passerelles qui vous emmèneront au-dessus de petits bassins d’eau transparente. Le premier tronçon de l’itinéraire Parrizal de Beceite se déroule sur une route non goudronnée. Il s’agit d’une promenade de 800 mètres, adaptée aux poussettes et aux fauteuils roulants avec assistance. Il s’agit d’un itinéraire balisé comme une route botanique et où se trouvent les peintures rupestres de La Fenellassa, appartenant à l’art schématique levantin et déclaré site du patrimoine mondial. À la fin de la première partie de l’excursion à travers la Matarraña, dans le Pla de la Mina del Parrizal, vous pourrez voir les anciennes installations qui servaient à transporter le charbon des mines. De là, l’excursion commence et, après ces 800 mètres, nous pouvons voir une passerelle en bois qui nous indique que nous remonterons le cours de la rivière à sa source pendant une heure et demie. C’est à ce moment-là que vous atteindrez le détroit, deux murs de pierre verticaux de 200 mètres de long, 60 mètres de haut et à certains endroits 1 mètre de large.

Morella La colline qui dessine l’horizon du village accueille l’un de ses monuments les plus importants : le château de Morella qui domine un océan de montagnes. Avec son emplacement privilégié entre la côte et l’arrière-pays, la forteresse était imprenable. Le plateau où elle se trouve cache aussi des vestiges du Néolithique, de l’âge du bronze et du fer. Impossible de ne pas le visiter et de profiter de la vue saisissante qu’il offre. Vous aurez la possibilité de connaître les étonnants secrets du palais d’El Gobernador, construit à l’intérieur d’une grotte, qui vous propose de voyager à travers les siècles, jusqu’aux temps les plus prolifiques du Néolithique. La grandeur de Morella se retrouve aussi dans d’autres monuments impressionnants. La façade comme l’intérieur de la basilique de l’archiprêtré de San María la Mayor â€‹â€‹â€‹â€‹â€‹â€‹â€‹vous surprendront par leur qualité artistique. Ce bijou du gothique religieux, bâti entre le XIIIe et le XIVe siècle, présente deux belles portes extérieures, celles des Apóstoles et des Vírgenes. Au-delà de ses monuments, le charme des rues de Morella ne vous laissera pas indifférent. Rien de tel que de se perdre dans le labyrinthe des ruelles de la vieille ville et de s’émerveiller dans la rue Blasco de Alagón qui abrite l’hôtel de ville, ou encore le quartier de la Judería. L’occasion de parcourir les tours de guet qui entourent la ville et vous offrent une vue à couper le souffle. Retrouvez les 16 fortifications de ce type, dont les plus célèbres sont les Tours de San Miguel, la porte de la ville. 

El Parrissal

Peintures rupestres

Morella

Mercredi 3 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 136 kms par beau temps et 21°.

Ce matin le soleil brille fort et nous offre une belle vue sur la cité fortifiée d’hier qui malheureusement n’était pas illuminée.

Ce matin la route va s’élever et être très sinueuse, puisque nous allons traverser un massif montagneux. Effectivement ça grimpe puisque nous allons passer 3 cols, 1600m, 1650m, 1700m et passer de zones complètement arides voire desséchées ou désertiques puis d’autres boisées, et aux sommets il ne faisait que 8°. Nous arrivons à destination en fin de matinée et allons faire quelques courses à Al Campo avant de manger. Cet après-midi nous avons visité le centre historique de Teruel et ses abords, où nous trouvons déjà des terres rouges comme au Colorado. Le petit centre est de toute beauté.

 

Teruel Ses tours emblématiques, son toit polychrome fabuleux et le dôme de sa cathédrale sont les expressions maximales de l’art mudéjar en Espagne.Si vous levez les yeux, vous verrez les magnifiques tours du Salvador, San Martin et San Pedro, chargées de vous guider dans votre promenade dans le centre historique. Ce sont, avec la tour, le dôme et le toit de la cathédrale de Teruel, les grands représentants du mudéjar turolense (de Teruel). Un art, patrimoine mondial, exemple de coexistence entre les cultures.C’est précisément dans le Teruel médiéval que s’est déroulée la tragique histoire d’amour de Diego de Marcilla et Isabel de Segura, plus connus sous le nom d’Amoureux de Teruel. Ses restes reposent dans le mausolée des amoureux, rattaché à l’église de San Pedro. Chaque mois de février, les turolenses sortent leurs costumes médiévaux pour recréer Las Bodas de Isabel. Une fête populaire qui vous mènera à Teruel à partir du XIIIème siècle.

Mais tout n’est pas médiéval. Ici, vous pourrez également apprécier de magnifiques exemples d’architecture moderniste sur la Plaza del Torico, le centre névralgique de la ville.

 

Définition de l’Art Mudejar : L'architecture mudéjare est une architecture qui s'est développée dans la péninsule ibérique du xiie siècle au xvie siècle dans les régions conquises par les royaumes chrétiens et qui résulte de l'application aux édifices chrétiens (ou juifs) d'influences, de techniques et de matériaux musulmans.

Teruel

Faïence au décor style Mudéjar

Rencontre inattendue du jour

Jeudi 4 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 45 kms par beau temps et 21°.

Nous passons notre journée à albarracin, le matin nous visitons le centre historique et l’après-midi nous faisons une randonnée pour voir les peintures rupestres.

          Albarracin  D'origine préromaine, Albarracín a changé de nom au fil des siècles. Le nom actuel est arabe : il signifie "le lieu de la famille Razin". Cette région de Teruel était habitée par les Lobétans, une tribu qui a laissé des inscriptions qui n'ont pas encore été déchiffrées et qui était célèbre pour sa bellicosité. Les Romains luttèrent, mais finirent par les conquérir. Depuis cette époque, vous pouvez explorer l'étonnant aqueduc creusé dans le roc pur et profiter de vues uniques sur les canyons environnants. Albarracín a été choisi comme l'endroit idéal pour construire un aqueduc parce qu'il y a beaucoup d'eau. Dans les montagnes voisines se trouvent les sources de certains des fleuves les plus importants d'Espagne, dont le plus long : Le Tage. Le Guadalaviar, la rivière qui entoure Albarracín, en est une autre. Cette ville a été fondée sur une montagne qui offre une très bonne protection naturelle. Cette protection, associée à de solides remparts, a permis à Albarracín de défendre jalousement son indépendance au fil des siècles. Ils n'ont réussi qu'aux 12e et 13e siècles, mais c'est tout de même impressionnant ! Grâce à cela, pendant des centaines d'années, ils ont obtenu de nombreux privilèges, comme leur propre conseil, leur propre évêque, moins d'impôts... Récemment, Albarracín a été déclarée l'une des plus belles villes d'Espagne. Cependant, le prochain "must" est l'ensemble qui protégeait la ville : le château et les murailles. Ceux-ci escaladent la montagne en direction du château, soutenus par des tours plus hautes très bien conservées. Au point le plus haut, un cube imprenable qui domine la ville. Construit au Xe siècle, il était à l'époque entouré d'élégantes maisons où vivait la cour des Razins. Les autres tours principales sont Muela et Andador. Toutes offrent des points de vue étonnants pour prendre les meilleures photos de la plus belle ville d'Aragon. Pendant votre séjour dans la région, ne manquez pas de visiter le paysage protégé de Rodeno, un mélange de pins et de rochers capricieux aux formes innombrables. De nombreuses peintures rupestres y ont été découvertes et font partie de son attrait. Vous pouvez également faire une randonnée sur l'un des nombreux itinéraires afin de voir les peintures rupestres.

Albarracin

Pinares de Rodeno et ses peintures rupestres

Vendredi 5 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 138 kms par beau temps ciel voilé et 24°.

Aujourd’hui sera une journée de transition. Malgré tout, notre route fût agréable avec un air de Far West, d’ailleurs si sur les photos vous voyez des indiens, dites le nous ! Ce soir il y a de fortes chances que nous soyons seul et si c’est le cas ce sera notre première depuis que nous avons mis les pieds sur les terres espagnoles.

Samedi 6 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 81 kms par beau temps ciel voilé et 22°.

Aujourd’hui nous jetons notre dévolu sur la commune de Chelva, un reportage sur ce village à eu lieu il y a quelques semaines sur TF1 et nous allons vous partager ce que vous avez peut être déjà vu et surtout ce que vous n’avez pas vu et ce que l’on ne vous à pas dit. Tout d’abord nous avons reçu un fabuleux accueil à l’office de tourisme, par un homme pour moitié espagnol et pour l’autre moitié danois parlant un très bon français. Un fois nos cartes et plans en main nous partons à la visite du village en commençant par la Placa Mayor avec son église imposante et le mercato du samedi. Ensuite nous commençons par déambuler dans l’ancien quartier arabe très haut en couleur avec un petit air de chechouan avant dans faire de même dans le quartier juif puis mauresque puis chrétien. Pour finir nous faisons le tour des lavoirs qui sont aux nombres de 7 et sont sur la Ruta del agua. Ce qui est surprenant dans ces ruelles c’est qu’on entend en quasi permanence le bruit de l’eau qui coule soi dans une fontaine soi dans les caniveaux et descend tout en bas du village se jeter dans le Rio Chelva. Cet après-midi nous effectuons une petite randonnée sur le bord du Rio Chelva pour nous amener tout d’abord à la playeta où se trouve une petite plage avec vue sur l’eau qui sort d’un petit canyon. Ensuite nous grimpons un peu avant de traverser un tunnel d’une cinquantaine de mètres en s’aidant de la torche du téléphone et à sa sortie un point de vue. Nous rebroussons chemin pour longer la rivière à l’opposé de ce que nous venons de faire et grimper à nouveau pour avoir un point de vue sur le village. Voilà une journée encore bien remplie et ce soir nous dormons à proximité de Valencia, demain nous essaierons de trouver une place sur une aire fermée pour aller visiter cette belle ville.

Chelva

Dimanche 7 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 18 kms  avec un ciel très voilé et 21°.

Voilà nous avons réussi à obtenir un emplacement sur l’aire pour 3 jours afin de visiter valencia. Une fois les services fait, le linge étendu, la vaisselle faite, un bon repas, pointer sur une carte les choses possibles à faire pour cet après-midi et bien sur avoir acheter les tickets de métro qui se situe à 300 mètres d’ici, nous sommes enfin opérationnel. Une fois sortie du métro nous marchons d’un pas rapide pour rejoindre un musée avant qu’il ne ferme et arrivé sur place chou blanc puisqu’il a fermé 1 heure plus tôt que prévu, c’est pas grave nous nous mettons dans la file d’attente pour visiter la cathédrale qui se trouve juste à côté. Notre visite dure une bonne heure et fut intéressante. Ensuite nous décidons d’aller voir les 2 portes restantes de la muraille de l’époque et au passage 2 ou 3 monuments emblématiques de la ville. En ce dimanche le centre historique est très animé, demain nous continuerons notre découverte du centre historique.

Valencia

Lundi 7 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec un ciel voilé et 27°.

Le conseil municipal de Valencia a décrété que ce lundi 8 avril serait un jour férié en l’honneur de la San Vincente Ferrer. Ce matin nous avons commencé notre visite par la gare du Nord avec ses mosaïques et ses fresques en faïence et les arènes jouxtant. Ensuite nous avons rejoint la Placa ajuntament où se trouve la mairie et la poste et télégraphe. Ensuite le Mercado Colon, le musée national de céramique, la torre de Santa Catalina, la casa de San Vicente ferrer. A l’heure du déjeuner nous avons assisté aux processions en costumes traditionnels, des diverses associations de la ville. Cet après-midi comme ils disent ici »que calor » alors nous allons marcher dans l’ancien lit du fleuve Turia qui fût asséché suite aux inondations de 1952 et qui est devenu un espace vert de détente sur 7 kilomètres de long et ensuite visiter le jardin botanique pour prendre un peu de frais et contempler les diverses espèces de plantes et d’arbres principalement exotiques mais qui souffrent de la sécheresse locale vu les feuilles sèches qui jonchent le sol. Pour clôturer cette journée nous prenons notre premier repas du soir en extérieur.

Valencia jour 2

Gare du nord

Arènes

La mairie

La poste

Mercado colon

Musée national de la céramique

Torre Santa Catalina

Lit du fleuve Turia

Jardin botanique

Mardi 9 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec un beau temps et 24°.

Aujourd’hui ce sera visite de la partie la plus moderne de Valencia et également de son marché central couvert de 8000 m2.

La Cité des arts et des sciences (Ciutat de les Arts i les Ciències en valencienCiudad de las Artes y las Ciencias en castillan) est un complexe culturel situé à Valence (Espagne). C'est une entreprise publique appartenant à la Généralité valencienne.

Le complexe, dessiné par l'architecte et ingénieur Santiago Calatrava, ainsi que par Félix Candela, fut inauguré le 16 avril 1998 avec l'ouverture de l’Hemisfèric. Le palais des Arts Reine Sofía, fut présenté le 9 octobre 2005, jour de la Communauté valencienne. Le pont de l’Assut de l'Or a été inauguré le 11 décembre 2008. Le dernier élément de la Cité des arts et des sciences, l’Ágora, a été inauguré en novembre 2009.

Après la grande inondation de Valence de 1957, le lit de la rivière Turia traversant Valence a été dévié. Depuis les années 1980, la partie correspondant au centre-ville avait été transformée en jardins et lieux de promenade pour les citadins. L'embouchure de cet ancien lit offre le site de construction contemporain de la cité des sciences. Le complexe s'étend sur une surface de 350 000 m2.

Dans le film À la poursuite de demain, elle sert de décor pour une des scènes se passant dans le monde de Tomorrowland. Ce décor résolument futuriste est également utilisé dans la série de science-fiction Westworld (saison 3), censée se dérouler en 2052.

Mercato Central Si vous êtes un passionné de gastronomie, vous raffolerez des produits frais, de leurs saveurs, de leurs couleurs, et vous appréciez la richesse, la variété et la qualité dans la cuisine ; c'est pourquoi le Marché central de Valence est un paradis à ne pas manquer. C'est un incontournable de notre ville, un gigantesque garde-manger d'architecture moderniste, qui contient tous les produits frais du jardin et offre en son for toute la saveur et le bouquet de la Méditerranée. N'hésitez pas, allez faire un tour au Marché central, vos sens seront tout émoustillés !

Le plus grand marché de produits frais d'Europe, outre son offre alimentaire riche et variée, est situé dans l'un des bâtiments modernistes les plus emblématiques de la ville. D'une surface de plus de 8 000 mètres carrés, il est riche d'allusions décoratives relatives aux produits des potagers, vergers et jardins de Valence. Sa structure, constituée de colonnes de fer rappelant la Tour Eiffel, de faïence et de vitraux, en fait une attraction architecturale à ne pas manquer. Mais sur votre parcours, vous ne profiterez pas seulement du contenant, le contenu se trouvant plein de joie, de couleurs, d'arômes, de saveurs... en somme riche de vie et de Méditerranée. C'est un lieu où l'achat traditionnel s'ajoute au nombre croissant de touristes qui fréquentent cet espace.

Cette agora de la gastronomie valencienne compte plus de 1 200 stands dans lesquels se distinguent les fruits et légumes frais, avec comme protagonistes l'orange, la tomate et les haricots, puis les viandes, fromages, poissons et fruits de mer, stands sur lesquels les anguilles attirent l'attention, sans compter les épices, les fruits secs et davantage encore. Si votre intention n'est pas de faire d'achats, mais plutôt de goûter à la qualité des produits, vous pouvez faire un arrêt au Central Bar, le bar traditionnel du Marché central. Il se trouve maintenant entre les mains du chef Ricard Camarena, proposant tapas, assiettes et sandwiches, représentant le nec plus ultra de ce que les stands offrent chaque jour. Que vous fassiez des achats ou que vous profitiez d'une matinée gourmande, le Marché central est un endroit magique. Ne manquez pas ça !

Valencia jour 3

?

Mercredi 10 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 137 kms avec un grand ciel bleu et 25°.

Après 3 jours sur Valence nous reprenons la route et nous commençons en traversant le parc naturel d’Albufera où se trouve le plus grand lac d’eau douce d’Espagne, en fait c’est un site où se mélange marais et rizière d’un côté de la route et de l’autre se trouve la Deveza une dune avec une forêt de pins. Plus loin nous découvrons nos premiers tunnels plastiques d’où proviennent une grande partie des légumes que nous retrouvons sur les étals de nos grandes surfaces et aussi des orangeraies aux superficies démesurées. A l’heure du déjeuner nous nous arrêtons sur le bord de mer et profitons de la vue sur les belles plages de cette cité et déjeunons face à la mer. Ensuite nous reprenons notre route pour nous arrêter à Xativa.

Xàtiva remonte au 10ème siècle et a des racines romaines, wisigothes et arabes. Xàtiva était célèbre pour ses tissus en lin pendant la domination romaine et les Arabes introduisirent un important commerce de papier à Xàtiva qui devint un centre d'apprentissage. Après la Reconquista, le roi Jacques Ier a conquis la ville et l'a reprise à la domination arabe.

Xàtiva est devenue une ville importante au Moyen Âge et a été le lieu de naissance de plusieurs membres de la célèbre et tristement célèbre famille Borgia. Les papes Calixte III et Alexandre VI sont tous deux nés ici dans la famille Borgia.

Au XVIIIe siècle, le roi Philippe V, pendant la guerre de Succession d'Espagne, fit incendier la ville. C'est pour cette raison que de nombreux bâtiments de Xàtiva ont été construits au XVIIIe siècle. Visitez le Musée des Beaux-Arts de la ville et dans la salle Borbones, vous verrez un portrait du roi Philippe accroché la tête en bas en souvenir et en protestation contre cet événement.

Un autre personnage célèbre né à Xàtiva est José de Ribera, né en 1591. Certaines de ses œuvres se trouvent également au Musée des Beaux-Arts.

Le centre de Xàtiva se trouve derrière l'avenue Alameda de Jaume I où vous trouverez le centre d'information touristique. De là, marchez vers le sud jusqu'à la basilique collégiale Santa Maria. La basilique date de 1414 mais a été en grande partie reconstruite dans les années 1500 dans le style Renaissance. Elle a été construite sur le site d'une ancienne mosquée.

En face de la basilique, sur la Plaça de Calixto III se trouve le bel ancien bâtiment de l'hôpital fondé aux XVe et XVIe siècles. À l'intérieur se trouve le centre d'interprétation Borgia avec des informations sur la famille Borgia (Borja).

Cullera

Xativa

Jeudi 11 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 112 kms avec un grand ciel bleu et 23°.

N’étant pas très loin, nous faisons un petit crochet par Bocairent. Le village est situé sur un piton rocheux et offre une belle vue d’ensemble. Pour accéder au centre du village nous empruntons une petite route qui grimpe fortement. Derrière le village se trouve sur un autre promontoire, un ermitage et son chemin de croix pour y accéder. La porte de l’église étant grande ouverte, nous en  profitons pour pénétrer à l’intérieur et nous avons bien fait car elle est très jolie. En redescendant nous nous arrêtons devant la grille de la glacière creusée dans la roche qui servait à conserver la neige et la glace du 17 au 19 ème siècles. Ensuite nous avons emprunter la route du Vall de Gallinera, plantée de cerisiers qui sont en pleine floraison actuellement pour finir notre journée sur la Costa Blanca juste au bord de la plage.

Bocairent

Costa Blanca

Vendredi 12 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 68 kms avec un grand ciel bleu et 24°.

Pour commencer notre journée, nous allons faire un tour sur le marché de fruits et légumes de Dénia qui a lieu tous les vendredis et après avoir fait un petit ravitaillement nous faisons le tour des remparts de la forteresse de la ville. Ensuite nous allons jusqu’au phare du Cap de Sant Antoni et avoir un point de vue sur la Costa Blanca et sur le Mont El Montgo. A l’heure de la pause déjeuner nous stoppons à Xabia faire un tour dans son petit centre, où nous trouvons toujours une église, un Mercato central et des petites ruelles avec des plantes et sur ses hauteurs des anciens moulins à grains dont il ne reste que les murs en pierre. Nous continuons notre route en début d’après-midi pour aller au Cap de la Nau, et pour y accéder nous traversons des lotissements avec de superbes villas comme sur la côte d’azur.

Dénia

Cap de Sant Antoni

Xabia

Cap de la Nau

Samedi 13 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 88 kms avec un grand ciel bleu et 25°.

Nous commençons notre journée en faisant un tour sur le marché local de Benissa avant de reprendre notre route en direction de Calp, une autre station balnéaire.

C'est une ville touristique située sur la Costa Blanca, qui compte près de 30 000 habitants dont 58 % sont de nationalité étrangère. On peut y apercevoir le Penyal d'Ifac, rocher calcaire, haut de 332 mètres, formant un isthme. Ce rocher est un site d'escalade réputé au niveau mondial. C'est aussi une réserve naturelle pour de nombreux oiseaux.

Ensuite nous retournons à l’intérieur de terres jusqu’au village de El Castel de Guadalest, sur notre route beaucoup de cultures de néfliers toutes bachées de filets certainement pour éviter que les oiseaux n’attaquent les fruits, mais en contrepartie cela dénature le paysage.L’arrière-pays d’Alicante regorge de trésors méconnus. L’un des plus beaux villages d’Espagne, El Castell de Guadalest, en fait partie. Perché sur un rocher, ses maisons sont parfaitement encastrées dans la roche. Du haut de cette superbe localité, une vue magnifique sur les montagnes de Xortà, Serrella et Aitana vous attend. Commencez votre visite par le quartier du château, où vous retrouverez d’incroyables murailles pleines d’histoire. Elles furent construites par les musulmans pour protéger tout ce qu’il y avait à l’intérieur. On conserve encore quelques tableaux où on aperçoit les tours s’adaptant parfaitement au paysage. La porte d’accès à El Castell de Guadalest est cependant l’un des principaux vestiges de ces murailles. 

Pour finir nous allons stationner sur le bord de mer à Benidorm.

Benidorm bénéficie d'un climat particulièrement doux qui contribue à son succès populaire. Autrefois ville de pêcheurs, elle est devenue au cours de la seconde moitié du xxe siècle une station balnéaire réputée pour ses plages et sa vie nocturne animée, l'une des destinations les plus prisées de Méditerranée. Archétype du tourisme de masse, la ville est marquée par un urbanisme échevelé caractérisé par la bétonnisation et un nombre important de gratte-ciel rappelant Manhattan.

Penyal d'Iffac

El Castel de Guadalest

Au fond les filets des cultures de néflier

Benidorm

Dimanche 14 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 83 kms avec un grand ciel bleu et 26°.

Ce matin nous nous dirigeons vers Alicante, changement radical de paysages, ici ils sont très arides et très peu de cultures. Après avoir tourné un peu pour trouver un parking, nous descendons jusqu’à la vieille ville et jusqu’à la plage pour ensuite faire un tour sur l’esplanade. En ce dimanche et comme il fait déjà très chaud, il y a beaucoup de monde ce matin. Parmi ses monuments remarquables, le château fort de Santa Bàrbara, perché sur un rocher nommé la « Tête du Maure », de par sa silhouette vue du côté mer. Ce rocher-là constitue le sommet du Benacantil, qui domine la ville. Les bâtiments religieux importants sont la cocathédrale de Saint-Nicolas, l'église de Sainte-Marie, et l'église du monastère de la Sainte-Face. Les édifices civils notables sont l'Hôtel-de-Ville, le Théâtre Principal, le Marché Central, le Palais de la Députation, la Maison Carbonell et la Maison des Sorcières.

Dans l’après-midi nous rejoignons Novelda pour y découvrir son sanctuaire dédié à Marie Madeleine. Cette grande construction religieuse, qui s’inspire du modernisme catalan, attire les regards et les visiteurs. Ce temple magique fait d’ailleurs partie des chemins de Compostelle. Sa façade principale propose deux tours latérales de 25 m de haut et d’une croix de pierre. On peut dire que les ornements, eux, s’inspirent de l’époque médiévale, du Baroque et de la nature elle-même. À l’intérieur du sanctuaire, on remarque sa forme de pot, qui évoque le pot d’onguent que Marie-Madeleine porta à Jésus. Cette forme est unique au monde et au fond, dans l’abside, on retrouve la niche de Santa María Magdalena. C’est un temple remarquable par son architecture comme par l’histoire qu’il abrite entre ses murs. Le bâtiment est particulièrement chéri par les habitants de Novelda et sa visite vaut grandement le détour.

Alicante

Sanctuaire de Novelda

Lundi 15 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 115 kms avec un ciel légèrement voilé et 32°.

Déjà 19° ce matin, la journée promet d’être chaude alors nous partons pour Elche la plus grande palmeraie d’Europe avec 200 000 palmiers. La ville possède trois patrimoines de l'Humanité reconnus par l'Unesco : la plus grande palmeraie d'Europe, la Palmeraie d'Elche, située le long de la commune, est le signe le plus représentatif du paysage de la ville, conjointement au drame sacré-lyrique d'origine médiévale chanté en langue catalane (avec des morceaux en latin), le Misteri d'Elx, représenté chaque année le 14 et 15 août dans la Basílica de Santa Maria et le Musée de Pusol, situé à 10 minutes de la ville, et reconnu l'année 2006.

Un jardin exotique situé au milieu de la ville et dénommé le Huerto del Cura, où se trouve le Palmier impérial ou Palmera Imperial, dont le stype n'est pas unique mais multiple avec 7 départs à 1 mètre du sol et le seul spécimen connu au monde, est également l'un des éléments marquants de l'identité de la Ville.

La Dame d'Elche, l'une des plus anciennes traces de l'art hispanique est également fortement associée à la ville bien qu'elle ait été trouvée sur l'ancien emplacement de la ville romaine, situé en dehors de la ville actuelle.

Cet après-midi sera consacrée à trouver puis explorer le désert de Mahoya qui offre une échappée belle près de Murcie. Ce trésor caché est parfait pour une journée d’exploration. Le désert de Mahoya est caractérisé par ses températures élevées, souvent supérieures à 40°C en été, ce qui en fait l’un des climats les plus chauds d’Espagne. Ici, l’isolement et la tranquillité dominent, offrant une pause bienvenue de l’agitation touristique. Pour les randonneurs et les explorateurs, c’est une occasion unique de découvrir l’un des micro-déserts les plus intrigants d’Europe.

Pour finir cette journée bien chaude, une sangria va nous rafraichir le gosier.

Elche

Horta del cura

Le palmier impérial

Désert de Mahoya

Mardi 16 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 0  km avec un ciel dégagé et 30°.

La nuit a été bien chaude et la journée qui démarre s’annonce pas mal non plus. Nous profitons que la température ne soit pas à son maximum pour visiter Murcia. Pour accéder au centre ville nous empruntons le tramway qui se trouve à 200 mètres de l’aire et qui nous dépose à la Plaza Circular où nous avons plus qu’à prendre la rue piétonne qui est l’axe principal et sur lequel se trouve la plupart des monuments historiques que nous voulons voir, parmi eux, la cathédrale qui malheureusement est en réfection et on ne peut voir la façade principale, le palais épiscopal et divers autres. Pour notre plus grand bonheur, la ville est très largement fleurie. Nous ne ferons rien de l’après-midi puisqu’un vent chaud souffle et nous par la même occasion.

Mercredi 17 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 70 kms avec ciel nuageux et 23°.

Ce matin la température a baissé mais cela reste agréable. Nous profitons que les magasins soient à quelques dizaines de mètres pour faire un ravitaillement, nous cuisinons aussi pour les jours à venir, je concocte un gâteau avec les citrons que nous avons cueilli avant hier sur le bord de la route, les citronniers en sont remplis et personne ne les ramasse, ils finiront à pourrir à même le sol, il y a une telle surproduction qu’ils aiment mieux les laisser dans les arbres pour éviter de faire baisser les courts du marché et nous pouvons vous assurer que cela se chiffre en centaines de tonnes. Nous prenons la route après le repas et nous faisons un petit détour à Monteagudo pour voir la statue du Christ qui ressemble à s’y méprendre à celle de Rio de Janeiro. Un peu plus loin nous nous arrêtons à Orihuela où nous avons eu vite fait de faire le tour, tellement il y  a peu de chose à voir, en plus en longeant la rivière cela sentait la vase pas trs agréable pour le touriste. Nous finirons notre route du jour à Torrevieja pour voir le lac rose.

Monteagudo

Orihuela

Jeudi 18 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 100 kms avec ciel légèrement voilé et 22°.

Réveil agréable ce matin avec le soleil qui se reflète sur la mer. Aujourd’hui nous allons faire le tour de Mar Menor, la petite mer intérieure qui se trouve au nord est de Cathagène. Après avoir longé son bord côté continent, nous allons emprunter le boulevard qui se trouve au milieu du bras de mer et ainsi voir le côté Mar Menor et le côté Mer Méditerranée. La lagune est toute construite D’hôtel et de résidences de vacances sur étages ou non. En début d’après-midi nous trouvons un super spot pour bivouaquer ce soir, comme le temps s’y prête nous prenons notre premier bain de pied, et pour dire vrai l’eau est plutôt bonne. .

Manga del Mar Menor

Spot du jour

Gâteau au citron de la veille

Vendredi 19 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 95 kms avec ciel très nuageux et 19°.

Ce matin le temps est gris mais vu la bande claire qui se profile à l’horizon cela devrait s’éclaircir dans la journée. La visite de Carthagène est notre premier objectif, arrivé sur le parking nous sommes accueilli par un personnage qui s’improvise placier afin d’obtenir une pièce. Nous commençons notre visite par le musée naval où se trouve le premier sous-marin du monde.

Le sous-marin a été conçu par l'officier et ingénieur espagnol Isaac Peral, avec le soutien du ministre de la marine, Manuel de la Pezuela y Lobo-Cabrilla. Il a été construit à l'arsenal de La Carraca, à San Fernando, à partir du 1er janvier 1888. Il a été mis à l'eau dans la baie de Cadix le 8 septembre 18881, quelques semaines avant son équivalent français, le Gymnote. En forme de cigare, le Peral mesure 22 mètres de long sur 2,80 mètres de large. Deux moteurs électriques assuraient sa propulsion, avec deux hélices à l'arrière. Sa vitesse maximale était de 7,8 nœuds en surface, 3 nœuds en plongée. Servi par un équipage de dix hommes, le sous-marin était équipé d'un tube lance-torpilles. Le 7 juin 1890, le Peral a plongé pendant une heure et cinq minutes, à dix mètres de profondeur, parcourant 5,5 kilomètres. Malgré des essais plutôt concluants, le projet a été abandonné après un rapport négatif du ministère de la marine.

 Ensuite nous continuons par le centre ville où il y a quelques belles maisons et aussi des vestiges Romains qui se trouvent enfoui sous la ville  qui n’a pas fini d’en découvrir et finissons par le théâtre Romain.

Après manger nous allons voir la Bateria de Castillitos, une info que j’ai glané lors de mes recherches et qui n’est pas indiqué dans le guide vert. Pour y arriver nous empruntons une route interdite aux campings-cars et camions mais nous considérons ne pas faire parti de ces véhicules, effectivement elle n’est pas très large, par endroit l’espace se rétréci avec la végétation qui a pris place sur les bas côtés et nous ne parlons pas de l’état du revêtement et pour clore le tout, elle est très sinueuse. Bref sur une dizaine de kilomètres nous croisons les doigts mais en fin de compte tout se passe bien nous avons même croisé une voiture, d’ailleurs des Français, un camion de chantier et un tractopelle qui venait de rebouché avec du gravier les nombreux trous.

L’attraction principale demeure les deux canons Vickers.
Pour être plus concis, il s’agit de Vickers Armstrong de 381/45, modèle 1926, fabriqués à Sheffieid (Angleterre),
Ils ne peuvent, bien entendu, plus effectuer de tir et leur système à été démantelé, mais quand même, imaginez ces deux monstres tirant des projectiles… à une portée de 35 km.
Les projectiles étaient en acier, et pesaient 900 kg, avec un perforateur avec 18 kg de TNT, soit un explosif de haute puissance avec 76 kg du même matériel.
Les autres derniers Vickers que vous pourrez admirer se trouve à Ferrol (Coruña) et à Mahon (Minorque).

Les munitions et les projectiles, étaient acheminées jusqu’au canons grâce à un petit reseau ferroviaire.
Ne vous fiez pas aux apparences. Même si la batterie militaire Castillitos ressemble à un innocent parc d’attraction, elle était redoutable et elle fut une enclave très importante pendant la guerre civile. La vue de ces deux canons, ont fait dans le vrai sens du terme, fuir des navires. D’autres, un peu plus belliqueux, on battus en retraite lorsque l’un des canons à tiré en leur direction !

Comme vous le savez peut être, l’Espagne du sud, est une terre de légendes. Et l’une d’entre elle, prétend que le film ainsi que le livre du même nom «Les canons de Navarone» ont été inspiré par les deux Vickers de la batterie militaire Castillitos.
Même si cela nous portent à sourire, cette légende pourraient s’avérer véridique : Carthagène étaient connue pour la qualité de ses édifices militaires. Il y fut inventé le torpilleur sous-marin (par Isaac Peral). Il serait donc possible, que l’auteur Alistair MacLean et le réalisateur J. Lee Thompson, aient été inspiré de notre batterie militaire Castillitos !

Comme nous sommes dans la journée des insolites, nous nous arrêtons à l’ancienne mine de fer, cuivre, plomb, argent de Mazarron, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’a pas été déçu. Cet ancien leu industriel est devenu un décor surréaliste mais fascinant. Et pour clôturer la journée le soleil a refait apparition vers 17 heures.

Carthagène

Bateria de Castillitos

Minas de Mazarron

Samedi 20 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 110 kms avec ciel nuageux et 19°.

Ce matin nous retournons à l’intérieur des terres et pour commencer nous nous arrêtons à Alhama de Murcia. Alhama se trouve située dans la Vallée du Guadalentín, à l'abri de Sierra Espuña et Sierra de la Muela. Tours défensives, châteaux, restes de murailles, petits palais de style de la Renaissance et maisons de nobles, sont le reflet de la très importante histoire de cette vallée. Une ville qu'aussi bien les arabes que les romains associèrent aux eaux thermales qui jaillissent de la montagne, c'est cette caractéristique même qui va donner le nom à la localité, puisque Alhama signifie "bain thermal". Les ruines des bains romains sont la preuve de tout cela, car ils tirent profit des affleurements d'eaux en provenance de la Sierra de la Muela. Sa construction remonte au siècle premier, malgré qu'ils aient été utilisés ultérieurement lors de l'époque musulmane. Sur le rocher qui domine la ville, se trouvent les restes du château arabe construit au XIIe siècle alors la population est venue s'établir petit à petit à ses pieds.

Ensuite nous avons continué notre route jusqu’à Caravaca de la Cruz et en arrivant nous découvrons que quelque chose se passe en ville. Nous prenons un en cas vite fait et nous descendons en ville pour voir ce qui se passe, et là nous voyons des gens défilés accompagné de banda, en fait des danses typiques sont dansées en l'honneur de : el día del Cristiano ("le jour du chrétien"), el día del Moro ("le jour des Maures") et el día del Pañuelo ("le jour des mouchoirs"). Nous continuons plus loin et nous nous guidons à l’oreille et nous finissons par trouver une rue transformée en discothèque en plein jour avec des bodegas d’où l’alcool coule à flots. Cette ville ne se réduit pas qu’à cette fête géante il y a aussi son histoire et principalement sa basilique car en 1231, alors que Caravaca se situait à la limite du royaume de Grenade, les Maures du monarque Ceyt Abuceyt, accompagné de toute sa cour, mirent au défi le prêtre Gines Perez Chirinos de démontrer son activité ecclésiastique. Quand, procédant à la célébration de la messe, le prêtre se rendit compte qu'il ne se signait pas, à la surprise de tous eut lieu l'apparition miraculeuse de la croix à double bras portée par un ange. Cette vision étonnante provoqua la conversion au christianisme du roi maure.

C'est la cinquième ville sainte au monde après JérusalemRomeSanto Toribio de Liébana et Saint-Jacques-de-Compostelle. Ainsi, on y célèbre tous les sept ans l'An Saint et on peut y obtenir le jubilé, l'indulgence plénière, solennelle et universelle. La ville est aussi connue par la vénération du sanctuaire de la "Vera Cruz" ("vraie croix", "croix authentique").

Alhama de Murcia

Les fameux citronniers

Encore un décors de désert

Caravaca de la Cruz

Dimanche 21 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 72 kms beau temps et 19°.

Après notre moment de détente de la veille, nous reprenons la route en direction de Lorca, qui sur le papier parait singulière et doit être qu’une étape de notre journée. Déjà pour commencer nous arrivons sur une aire Camping car Park, un réseau bien connu en France mais le plus surprenant c’est le prix à 1€ les 24 heures avec tous les services compris, électricité et wifi inclus, du jamais vu. Sur l’aire un plan de la ville avec tous les  monuments à voir et cela ne ressemble en aucun point au guide vert, nous verrons bien sur place. Il est vrai que la ville a connue un séisme en 2011 et peut être que les bâtiments sont encore en réfection, et bien cela n’a pas été le cas et nous avons trouvé cette cité très intéressante. Nous avons mis plus de temps qu’on ne pensait, nous allons donc rester sur place pour ce soir.

Classée site historique en 1964, Lorca est aussi appelée « la ville baroque », en raison de l'important héritage architectural de ce style présent dans la vieille ville. Elle est également célèbre pour ses célébrations de la semaine sainte reconnues comme Fêtes d'intérêt touristique international. Le nom actuel Lorca vient sans doute de l'époque musulmane quand la Medina était connue sous le nom de Lurqa. La signification de ce nom serait « la bataille », probablement parce se sont déroulés dans cette ville les affrontements entre les troupes chrétiennes de Théodemir et les forces musulmanes qui ont envahi la péninsule au viiie siècle.

Lorca

Réplique de la grotte de Notre dame de Lourdes

Lundi 22 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 112 kms beau temps mais venteux et 22°.

Ce matin l’humeur n’est pas au rendez-vous, en effet de drôles de personnages sont venus poser leurs caravanes sur l’aire alors que le jour n’était pas levé, en plus ils ont bricolé dessus pour bien nous réveiller. En prenant la route qui nous mène à Aguilas, nous apercevons au loin les nuages gris, tant pis pour nous il va faire plus frais. Sur la route nous commençons à voir nos premières cultures intensives sous serres plastiques. Nous arrivons à nous stationner sur le bord de mer afin de profiter de la vue sur la baie d’Aguilas avec le château sur son piton rocheux, comme il ne pleut pas nous marchons sur le bord de mer jusqu’au centre ville où il n’y a rien de spécial juste une station balnéaire toute simple. Pour la pause de midi nous nous garons sur un parking en terre de bord de plage, en fait il est squatté par une tribu d’Allemand qu’on a eu le sentiment de déranger, une fois notre collation prise nous sommes repartis, tellement nous avons eu un bon accueil. Notre après-midi va être consacré à la visite de Mojacar notre premier village blanc perché sur un flan de montagne, en plus le soleil est de retour.

Aguilas

Costa Almeria

Mojacar

Mardi 2 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 114 kms beau temps légèrement venteux et 22°.

Aujourd’hui nous n’avons prévu aucune visite de ville, cela va être plutôt nature. En effet nous allons pénétrer dans le parc naturel de Cabo Gata Nijar qui se trouve à l’est d’Alméria. Sur la route nous nous arrêtons pour aller sur la plage où se trouve Templo Hippie del Angel, une œuvre construite par la main de l’homme et qui est devenu un lieu apaisant pour celui qui vient. Ensuite nous nous sommes arrêtés dans un petit village perdu où un jardin botanique est en accès gratuit et qui semble sortir de nulle part tellement la zone est aride.

CABO DE GATA EST L'UN DES JOYAUX NATURELS DU TOURISME À ALMERIA ET DANS TOUTE L'ANDALOUSIE. CETTE RÉSERVE NATURELLE EST SITUÉE SUR L'UNE DES BANDES CÔTIÈRES LES PLUS BELLES ET LES PLUS RICHES ÉCOLOGIQUEMENT DE LA MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE, D'UNE SUPERFICIE DE 38 000 HECTARES, AUXQUELLES IL FAUT AJOUTER UNE BANDE MARINE D'UN MILLE DE LARGE (12 000 HECTARES).

Parc naturel de Cabo Gata Nijar

Templo Hippie del Angel

Mercredi 24 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 103 kms beau temps légèrement venteux et 21°.

Ce matin le ciel est bien dégagé et le soleil brille. Aujourd’hui nous allons retourner quelques années en arrière, puisque nous allons sur un des sites de tournage de westerns dans le désert de Tabernas. Nous avons eu droit à un spectacle dans le saloon et un en extérieur l’après-midi qui était tous les deux bien fait et en plus avec une pointe d’humour, même si on ne comprenait pas tout. Entre deux nous en avons profité pour faire le tour des décors et s0e remémorer quelques scènes de ces mythiques films. Parmi toutes les photos vous aussi cela vous rappellera des souvenirs. L’espace d’un temps nous avons eu le sentiment d’être à l’époque des cow-boys un vrai dépaysement.

Films Célèbres Tournés à Fort Bravo

Désert de tabernas

Fort Bravo

Jeudi 25 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 95 kms beau temps venteux et 21°.

Enfin nous y sommes arrivés, et oui depuis notre départ nous avons toujours été accompagné sur nos spots du soir, et bien là pour la première fois nous avons été tout seul. Ce matin le soleil est encore au rendez-vous et le ciel est bien dégagé nous pouvons reprendre la route en direction de Nijar un petit village blanc.

La commune de Ní­jar, l'une des plus étendue de l'Espagne, s'étend depuis la Sierra Alhamilla jusqu'au Cabo de Gata, sur une distance à vol d'oiseau de 25 Km, ce qui donne une idée de sa surface et de la diversité, pour le visiteur, des zones dignes d'intérêt. La ville est située au pied de la chaîne de montagnes et forme un ensemble urbain particulièrement attrayant pour la structure qu'il a conservée, d'origine arabe, en forme de labyrinthe et étroite, pour la blancheur de ses maisons, pour son église mudéjare, son artisanat et l'amabilité de ses habitants.

Après avoir fait un bon ravitaillement nous stoppons l’après-midi pour effectuer une pause d’intendance et de détente au bord de la plage.

Nijar

Vendredi 26 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 116 kms beau temps venteux et 23°.

Comme nous sommes tout proche, ce matin arrêt à Almeria. C’est une ville portuaire sans grand intérêt hormis sa cathédrale et surtout l’Alcazaba.

L’Alcazaba d'Almería (de l'arabe qasaba, al kasbah, « citadelle ») est une forteresse située dans la ville éponyme en Andalousie. En 955, Almería gagne le statut de médina (ville) grâce au calife Abd al-Rahman III avec la construction de la citadelle défensive, située dans le secteur haut de la ville. Dotée de murailles et de tours mais aussi de squares, de maisons et d’une mosquée, la Alcazaba est également destinée à accueillir le siège du gouvernement local, commandant la ville et la mer toute proche.

Le complexe est élargi sous Almanzor (premier ministre du Calife Hicham II) et, plus tard, sous Al-Jairan, premier roi de la taïfa d'Almería (1012 à 1028).

Cet après-midi visite du petit village de Vicar, encore une découverte suite aux recherches effectuées avant départ qui n’est pas dans les guides. Nous avons bien apprécié ce village aux maisons blanches avec des fresques de cinéma sur les murs des maisons.

Almeria

Cathédrale forteresse

Alcazaba

Vicar

Samedi 27 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 127 kms avec un temps très variable, venteux et température en fonction du lieu où l’on se trouve.

Quel luxe ! Nous avons pu stationner sur notre lieu de visite, comme cela ce matin pas de stress. Nous sommes sur le site archéologique de Los Millares où a été retrouvé une ville fortifiée datant de l’âge de cuivre et sur place il faisait beau avec 19°. Après cette visite nous prenons la route des Alpajurras qui en fait est la Sierra Nevada côté méridionale. Mais dès que nous commençons à nous enfoncer dans la sierra nous voyons de gros nuages bien gris cela présage rien de bon, après notre pause déjeuner la route s’élève et un petit crachin s’accroche au pare-brise. Mais plus on monte et plus le temps se dégrade du crachin on passe à la pluie puis on se retrouve dans les nuages de plus en plus épais  jusqu’à une visibilité réduite et on ne parle pas de la température qui chute à 4° à 2000 mètres, mais par chance pas de neige. Au moins cette humidité a reverdi le peu de paysage que nous pouvons percevoir et arrose la végétation bien fleurie à cette saison. En redescendant de l’autre côté du massif nous restons sur un massif à 1000 mètres mais nous retrouvons également le soleil mais il fait 12°, je pense que demain matin il ne fera pas chaud.

Los Millares

Alpajurras

Dimanche 28 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec un temps très variable, et 15°.

Hier en toute fin de journée et après que le vent ait dégagé le ciel de ses nuages, nous avons vu apparaître la Sierra Nevada avec de la neige par tâche. Ce matin le réveil a été très matinal, puisque 3 montgolfières ont investi le grand parking juste devant nous avant de prendre les airs avec leurs invités. Il a été très intéressant de voir la mise en œuvre de ces géantes, si légères et juste guidées par les éléments. Après le petit-déjeuner nous sommes partis dans le centre historique de Guadix pour voir cathédrale, palacio, plaza, Alcazaba mais surtout l’attraction la plus insolite le Bario de Cuevas (des maisons troglodytes creusées dans l’argile). Comme la météo est incertaine, l’après-midi est destinée au repos. Effectivement vers 17 heures quelques gouttes sont venues perturber la fin de journée mais pas de quoi fouetter un chat.

Guadix

Lundi 29 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 19 km avec un temps couvert et 13°.

Hier soir à l’occasion d’une belle éclaircie nous nous sommes aperçu que dans l’après-midi il était tombé de la neige sur les cimes. Comme nous voulons voir la neige et que le temps est encore incertain ce jour, nous allons juste faire un tour à Purunella qui se trouve juste à côté, qui comme Guadix à des maisons troglodytes puis nous allons revenir sur place pour le reste de la journée et en profiter pour aller à la laverie.

Purunella

Mardi 30 avril, aujourd’hui nous avons parcouru 143 km avec un temps nuageux et 9° le matin et 20° en fin de journée.

Nous profitons que le temps se soit dégagé partiellement pour repasser par le Puerto de la Ragua, il s’avère que la route est sèche et il n’y a que quelques tâches de neige par-ci par-là. Nous allons consacrer notre journée à emprunter la petite route qui se trouve en contrefort de la Sierra Nevada et qui fait passer par pleins de petits villages de montagne. Notamment nous traversons Berchules qui a la particularité d’avoir voté pour faire le réveillon du nouvel an au mois d’août et en fin de parcours celui de Soportujar qui est le village des sorcières. Nous voilà revenu proche de la mer et la température s’en ressent, nous allons pouvoir remettre les tenues plus légères après 3 jours de beaucoup plus frais, mais au moins nous avons pris un bon bol d’oxygène.

 

On peut visiter Soportújar sans peur. En effet, ceux qui osent visiter ce village de l’Alpujarra seront accueillis par un cortège  honorable : une sculpture de la célèbre sorcière Baba Yaga. Cette œuvre de José Vera est d’une taille impressionnante. Elle représente la célèbre sorcière qui vit dans les profondeurs des forêts russes. Elle est l’une des figures les plus importantes de la mythologie slave. Qui peut la blâmer de profiter d’un peu de soleil andalou ?

Tout le village est rempli de détails qui nous rappellent que les habitants de ce lieu ont des ancêtres sorciers. Qui sait si certains d’entre eux le sont encore. Le fait est que, des rues et des places aux fontaines et aux grottes, en passant par les restaurants et les habitants eux-mêmes, le symbolisme de la sorcellerie est important.

Les visiteurs trouveront des endroits tels que la fontaine du dragon ou mirador Embrujo, où deux sorcières préparent leurs potions et leurs sorts. Depuis le mirador de l’Aquelarre, on peut voir l’endroit où, selon les anciennes histoires, se déroulaient les rituels d’initiation pour les jeunes qui voulaient faire partie des sabbats du lieu. Visiter Soportújar, c’est s’imprégner, comme vous pouvez le constater, de cette culture.

Sierra nevada

Soportujar

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.