Dimanche 16 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 347 km. Un temps gris avec une pluie très rare a ponctué une grande partie de notre journée jusqu’à l’apparition de larges éclaircies à notre arrivée et température maximale de 5°.

La route s’est passée sans encombres même plutôt monotone par moment, des restes de neige étaient présents entre Civaux et Moulismes.

Stationnement et point GPS:  Uzerche : N 45°25'27.7'' - E 1°33'59.2''

Lundi 17 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 71 km. Le soleil a dominé toute la journée et une température maximale de 11°.

Ce matin le soleil est présent au réveil ainsi qu’une belle gelée. Uzerche nous connaissons car nous nous sommes déjà stationné à plusieurs reprises, mais c’était avant que notre blog existe. Comme nous ne sommes pas pressé par le timing nous profitons de cette belle matinée pour refaire une petite visite de cette cité.

Bâtie au sommet d’un éperon rocheux entouré par un méandre de la Vézère, la singularité du site inspira le célèbre romancier Stendhal qui en 1838 décrivit Uzerche en ces termes : « C’est une des plus pittoresques villes de France et une des plus singulièrement situées. »

Les premiers habitants furent les gaulois au IIème siècle avant JC . La position stratégique du site en surplomb d’un important carrefour routier, aiguisa la convoitise de nombreux peuples. Pillée et détruite par les Wisigoths au VIe siècle, la ville fut reconstruite au VIIe siècle avec une première enceinte fortifiée. Au VIIIe Pépin le Bref fit de la cité une forteresse avec le statut de ville royale. Au Xe siècle, Uzerche devint le siège d’une puissante abbaye bénédictine, où vivait une centaine de moines et dont dépendaient cinquante églises. C’est en 1557 qu’Uzerche se vit octroyer le siège d’une Sénéchaussée royale. A cette époque la noblesse de robe et la bourgeoisie rivalisèrent d’élégance à travers l’architecture. Leurs demeures semblables à de petits châteaux forment aujourd’hui encore un ensemble architectural exceptionnel illustré par le dicton : Qui a maison à Uzerche a château en Limousin

Après déjeuner nous prenons la direction de Treignac suite à un dépliant se trouvant sur le rebord de la fenêtre de l’office de tourisme ce matin.

Visiter cette Petite Cité de Caractère c’est découvrir un patrimoine architectural et naturel remarquable : Vieux Pont du XIIIème siècle, églises et chapelles, fontaines, halle aux grains, tour panoramique du XVème siècle et maisons à colombages.
Les premiers habitants s’installèrent à l’époque gauloise près de la fontaine Saint Méen. Vers l’an mille, un château est construit à l’aplomb d’un méandre de la Vézère. Ce fief des puissants seigneurs de Comborn puis des Pompadour fut entièrement détruit à la Révolution. Dès l’an 1284, Treignac est déjà ville libre. C’est alors que naît la ville murée, dont il reste la porte Chabirande, seul témoin du passé fortifié de la cité. Dans cette cité aux trois églises, on peut admirer le clocher tors de la Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix, dont la forme étonnante lui vaut d’être classé clocher tors d’Europe. A proximité de la place de la République, la chapelle des Pénitents accueille ponctuellement des évènements culturels.

Située sur l’un des chemins de Saint Jacques de Compostelle, les pèlerins étaient accueillis dans les maisons arborant la coquille St Jacques. Aujourd’hui encore, les pèlerins qui cheminent sur la voie de Rocamadour, aiment faire étape à Treignac, et passer la nuit aux gîtes d’étape de la Halle ou de Bellevue.

Pour rejoindre notre spot du jour nous traversons une partie du plateau de milles vaches et profitons du paysage enneigé sur les plus hauts sommets et nous finissons sur le bord du lac du Deiro aussi appelé lac d’Egletons, cela va rappeler de vieux souvenirs pour certains. Nous profitons que le soleil brille toujours pour en faire le tour et notre journée se terminera  bien exposé au soleil derrière les vitres du camion.

Stationnement et point GPS: Egletons : N 45.421299 – E 2.06

 

Uzerche

Treignac

Plateau de milles vaches

Lac du Dieron

Mardi 18 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 145 km. Le soleil a brillé toute la matinée avant que des nuages n’apparaissent dans l’après-midi et une température maximale de 13°.

Après une nuit très calme et esseulé au bord du lac, ce matin un beau soleil déjà dans l’eau. Nous commençons notre journée par une séquence nostalgie puisque nous allons remonter le temps d’un peu plus de 50 ans en nous arrêtant dans le village de Montaignac Saint-Hippolyte. Même après tout ce temps nous avons le sentiment que rien n’a bougé, les locations de vacances sont toujours présentent avec un peu de rénovation pour l’une d’entre elle. Après cet intermède nous nous arrêtons à Argentat sur Dordogne pour prendre quelques photos mais sans visiter car nous connaissons déjà. Ensuite nous rejoignons Aurillac préfecture du Cantal et sur la route nous apercevons les sommets enneigés du massif cantalien. Le centre ville est désert et il n’y a que très peu de bâtiment intéressant hormis les bords de la Jordanne qui traverse la cité. Nous finirons notre route à Montsalvy petite cité médiévale

La Petite Cité de Caractère bientôt millénaire de Montsalvy a conservé l’atmosphère austère de ces anciennes bourgades fortifiées, blotties sur elles-mêmes et encore imprégnées de leur éclat médiéval.

La raison d’exister de Montsalvy est inscrite dans le nom même de la commune : à l’instar des Sauveterre et Salvetat du sud de la France, Monte Salvii fut à l’origine une sauveté, un territoire fondé par l’Église, délimité par quatre croix, pour donner refuge aux errants, aux fugitifs, avec pour dessein de favoriser le peuplement d’un lieu.
Aujourd’hui, on y fait étape pour remonter le temps de quelques siècles et pour profiter du panorama qu’offre le puy de l’Arbre du haut de ses 822 m d’altitude.
Par beau temps, depuis ce sommet, votre regard portera aussi loin que le clocher de la cathédrale de Rodez et le mont Aigoual. L’histoire ne dit pas si Jean-Baptiste Delambre put en profiter lorsqu’il vint y mener ses travaux dans les années 1790, toujours est-il que le puy de l’Arbre fut l’un des sites que l’astronome utilisa pour établir par triangulation la Méridienne de France, dont découlera la définition du dix millionième partie du quart du méridien, autrement dit le mètre !
Ce qui est certain, c’est que Delambre dut franchir le porche Nord pour pénétrer dans la cité, qui est établie sur la pente du puy, et pour rejoindre Notre-Dame-de-l’Assomption. De l’abbaye on peut encore admirer de nos jours l’abbatiale, le réfectoire des moines, qui abrite des expositions, et la salle capitulaire.
Cette dernière abrite le trésor d’art sacré du canton de Montsalvy, une impressionnante collection d’objets et de vêtements liturgiques. Le chevet typiquement cantalien de l’abbatiale est roman, de même que le fameux christ de Montsalvy, qu’on peut admirer dans l’un des bas-côtés.
Dans le lacis de ruelles que vous découvrirez au hasard de vos pas, n’oubliez pas la rue Basse des Remparts, qui abrite encore plusieurs maisons à pans de bois tout à fait pittoresques. Votre déambulation s’achèvera au passage du portail Sud, qui traverse l’ancien rempart sur lequel s’adosse l’ancien château. Bien que transformé en maison de retraite, celui-ci mérite toujours le coup d’œil.
Vous l’aurez peut-être remarqué en chemin, la principale rue du village rend hommage au plus célèbre enfant de la commune, Marcellin Boule. Si vous voulez en savoir plus sur l’éminent paléontologue, qui fut le premier directeur de l’Institut de paléontologie humaine de Paris en 1920, poussez les portes de l’office de tourisme installé au pied du portail Nord, vous y découvrirez le cabinet de curiosités qui lui est entièrement consacré.

Stationnement et point GPS: Montsalvy : N 44.70788 – E 2.496629

Montaignac Saint-Hippolyte

Argentat sur Dordogne

Aurillac

Montsalvy

Mercredi 19 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 62 km. Un temps très nuageux et quelques éclaircies en fin de journée et une température maximale de 13°.

Le vent a soufflé toute la nuit, ce matin il continu et les nuages sont là, mais toujours pas de pluie. Les villages que nous visitons aujourd’hui sont tous sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle et aussi tous sur le bord du Lot, nous allons emprunter la route des gorges du Lot.

Le premier Entraygues sur Truyère vaut surtout pour son point de vue, perché au-dessus du village et marqué par une imposante croix, ce belvédère offre une vue panoramique spectaculaire sur la confluence de la Truyère et du lot ainsi que du bourg.

Le deuxième Estaing est lui classé parmi les plus beaux villages de France. Découverte du village d'Estaing et de son histoire : église Saint Fleuret (XVe siècle), collège et pont gothique (début XVIe siècle), ruelles pittoresques et curiosités patrimoniales. Circuit de visite disponible à l'Office de Tourisme.
Sur la Via Podensis des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, Estaing, l'un des Plus Beaux Villages de France en Aveyron, se livre au détour de cette visite découverte des principaux édifices du village : le pont gothique - Monument Historique classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO - le Collège - maison Renaissance arborant l'écusson aux armes d'Estaing - l'église Saint Fleuret aux retables et vitraux remarquables... Au coeur du Nord Aveyron, dans la Vallée du Lot, petite et grande histoire du fief des Comtes d'Estaing !

Le troisième Espalion où nous avons vu le vieux palais et les anciennes tanneries sur le bord du lot, le pont vieux, l’ancienne église Saint Jean-Baptiste, l’église paroissiale Saint Jean-Baptiste et la tour Michou qui servait de défense pendant la guerre de 100 ans et les guerres de religions.

Le quatrième Saint Côme d’Olt classé parmi les plus beaux villages de France. Au XIIe siècle, les seigneurs de Calmont d'Olt, site dominant Espalion, construisirent un château autour duquel se développa le village. Pour se prémunir contre l'invasion d'ennemis, les habitants, sous l'impulsion du seigneur et avec son autorisation élevèrent des fortifications percées seulement par trois portes conférant au village son aspect médiéval circulaire encore conservé. 

La chapelle seigneuriale qui jouxtait le château sera agrandie au XVIe siècle. Surmontée d'un clocher tors unique dans le département, on accède à l'intérieur par deux portails composés de médaillons sculptés dont l'ornementation présente des têtes d'hommes ou de femmes dont les coiffures les situent au règne de François 1er ou de Henri II (description du comte d'Armagnac à la société française d'archéologie du 4 juin 1863) ainsi que d'animaux fantastiques. C'est à cette époque que les barons de Castelnau-Bretenoux délaissèrent le château de Calmont pour venir s'établir à leur "aula" Saint-Cômoise considérée comme plus pratique et accueillante que le château de Calmont.

Au cours du temps, les habitants arrivèrent à obtenir quelques franchises et libertés de la part de leur seigneur. Elles furent périodiquement renouvelées depuis le XIIIe siècle. Celle du 11 juillet 1528, conservée aux archives départementales de Rodez, retrace avec un luxe de détails l'organisation et le fonctionnement de la collectivité résidant dans le village. Quatre consuls élus devaient veiller à la bonne administration de la communauté après avoir désigné un "bannier" (garde-champêtre), 2 prud'hommes (agents municipaux) et un "courratier" (receveur municipal).
Le village connut successivement les vicissitudes de la peste en 1586 et de la période révolutionnaire à la fin du XVIIIe siècle. De nombreux vestiges ou monuments classés ou inscrits aux Monuments Historiques témoignent de cette riche histoire locale.

Stationnement et point GPS:  Bozouls : N 44.467291 - E 2.726153

Entraygues sur Truyère

Gorges du Lot

Estaing

Espalion

Saint Côme d'Olt

Jeudi 20 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 164 km. Un temps gris et venteux le matin et une température de 10°. Un temps gris et quelques averses l’après-midi et une température de 13°.

Ce matin randonnée pour visiter le canyon de Bozouls qui est une extraordinaire curiosité géologique, aux dimensions impressionnantes : 400 m de diamètre, 100 m de profondeur !

Ce site géologique unique, dit "Trou de Bozouls", est un cirque naturel, un canyon en forme de fer à cheval creusé dans les calcaires du Causse Comtal. Ce méandre encaissé est le fruit de l'action érosive des eaux et des étapes d'encaissement des cours d'eau. Tout modeste qu'il soit maintenant, c'est le Dourdou qui, durant des millénaires, a façonné cette étonnante curiosité naturelle.
Classé Espace Naturel Sensible, le canyon abrite des habitats naturels, une faune et une flore remarquables. En empruntant les sentiers, le promeneur pourra découvrir toute cette richesse, parfois cachée, guidé par des panneaux pédagogiques. Ces sentiers, aménagés de passerelles en bois permettant de franchir le Dourdou en toute saison, offrent de beaux points de vue sur les Gorges du Dourdou.
La configuration géographique du site de Bozouls en a fait, de tout temps, une incomparable position de défense. Le premier village et son château, construits sur l'éperon rocheux, seulement accessible par le sud, étaient ainsi fort bien protégés.
Le château semble avoir existé dès le IXème siècle ; il figure parmi les possessions des Comtes de Rodez. Aujourd'hui, il ne reste rien du château, mais on continue à appeler "le château" le vieux village.
Au fil des siècles, les maisons ont essaimé vers la rive droite du Dourdou, d'abord à l'ombre de deux tours médiévales, sans rapport apparent avec l'ancien château, puis ont escaladé la pente pour s'étendre en bordure du plateau.

Stationnement et point GPS:  Montpeyroux : N 43.698746 – E 3.499887

Bozouls

Vendredi 21 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km. Temps gris, le vent et un peu de pluie sont apparues en début d’après-midi mais pas la tempête prévue au info et une température de 13°.

Jusqu’à début avril nous n’allons donner que peu de nouvelles voire pas du tout, mais ne vous inquiétez pas rien de grave, juste que nous allons retrouver des connaissances qui habitent dans la région. A bientôt dès la reprise de notre périple.

Mardi 1 avril, dans le Gard il fait très beau alors nous en profitons encore avant de reprendre la route demain.

Mercredi 02 avril : aujourd’hui nous avons parcouru 91 km. Temps légèrement couvert sans vent et 15°.

Ce matin reprise de la route, faire les courses et préparer à manger pour les jours à venir. Nous nous stationnons à Saint Alexandre un tout petit village circulaire.

Stationnement et point GPS: Saint Alexandre : N 44.227581 – E 4.622873

Saint Alexandre

Jeudi 03 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 107 km. Temps voilé sans vent et 20°.

Ce matin la journée démarre mal avec un problème de batterie et par conséquence pas de chauffage et difficulté pour avoir de l’eau au robinet. Nous décidons quand même d’aller à Nyons pour faire le marché et cela va nous permettre de recharger les portables pour chercher un vendeur de batterie dans la région. Une fois arrivé à Nyons nous nous stationnons sur le parking car l’aire est complète, nous faisons un tour de marché et en profitons pour passer à l’office de tourisme pour prendre les renseignements de visite de la ville. Une fois revenu au camion nous prenons la route direction Montélimar où nous avons trouvé un spécialiste de batterie, nous mangeons sur place et après le déjeuner je démonte la partie dînette pour accéder aux batteries et en les sortant je m’aperçois que l’une d’entre elle est brûlante donc celle là c’est sûr elle est morte, mais quand le spécialiste teste la deuxième elle aussi est en mauvaise état donc nous changeons les deux. En remettant chaque chose à sa place, j’attrape le filtre à eau qui me glisse des mains et là je casse un des filtres à charbon, impossible d’en trouver un sur place ils ne sont disponible qu’à la livraison à domicile donc j’improvise une réparation de fortune et nous allons fonctionner avec un filtre au lieu de deux , cela sera plus long mais le résultat sera le même. Nous allons essayer d’oublier très vite cette journée demain est un autre jour.

Stationnement et point GPS:  Montélimar : N 44.565468 – E 4.756281

Vendredi 04 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 62 km. Mélange de ciel voilé et d’éclaircies ensoleillées avec 21°.

Ce matin sur la route nous avons aperçu le Mont Ventoux avec encore un manteau neigeux sur la pointe.  On dit toujours jamais deux sans trois, et bien pour nous ce sera au troisième coup que nous arrivons à trouver de la place sur l’aire et ainsi nous pourrons visiter Nyons, car lors de notre premier passage il y a quelques années en arrière pas de place donc nous avons continué et la deuxième fois nous avons arraché le pare-chocs arrière et nous repartis immédiatement sous le ton de la colère. La balade dans la cité à été très agréable car il n’y a pas encore beaucoup de touriste et comme le temps est de la parti nous avons même prolongé la marche au bord de l’Eygues comme beaucoup de locaux.

La Tour Randonne

La Tour Randonne fut édifiée vers 1280 par la Baronne de Montauban.
Sur un rocher dominant Nyons, cet édifice d’architecture médiévale servait à la fois de donjon et de prison militaire au château.
Rachetée par l’abbé Francou, la tour fut reconvertie en chapelle.
Une statue de la Vierge de 3,50m fut dressée au sommet d’une pyramide de trois étages d’arcades à quatre faces. L’édifice, rebaptisé « Notre-Dame de Bon-Secours », fut inauguré en 1863 par l’évêque de Valence devant 15 000 personnes.

Tous les 15 août la Tour Randonne est mise à l’honneur à l’occasion d’une grande fête retraçant les origines du monument, les lieux, les faits, les hommes et les évènements qui ont marqué l’histoire de la ville.
Chaque année la Tour où vécut jadis la Baronne Randonne de Montauban se souvient de la vie des habitants de Nyons, depuis son édification vers la moitié du XIIIe siècle. Elle nous parle de toutes ces générations de Nyonsais et de Nyonsaises qu’elle a vu naître.

Le Pont Roman

De pur style roman, ce pont avec une arche unique de 43 mètres de long s’élève à plus de 18 mètres de haut. Construit entre 1341 et 1409 selon les plans des frères pontifes, le pont fut inauguré l’année de son achèvement par l’évêque de Vaison.
Classé monument historique depuis 1925, c’est le second pont de France (après celui de Ceret) de style aussi pur.

La Ville de Nyons, ses associations et ses habitants ont célébré, tout au long de l’année 2009 les 600 ans de leur Pont Roman. Concerts, danses, expositions ainsi que de multiples animations se sont succédés tout au long de l’année.

La Place du Docteur Bourdongle

Elle fut construite par les Dauphins au XIVe siècle afin d’agrandir la ville et de favoriser le commerce. On y trouvait alors des échoppes tenues par des artisans florentins et lombards.
Donnant accès à la place des Arcades, la porte Saint Jacques demeure la dernière de l’enceinte médiévale de Nyons.
Cette place a conservé sa tradition du marché du jeudi, instauré par les Dauphins et confirmé par François 1er (par lettres patentes du 21 juillet 1541).

Les derniers travaux de réhabilitation se sont déroulés de septembre 2004 à juin 2005 et offre depuis un espace unifié d’où partent deux rues et qui tolère la traversée des véhicules.
L’aménagement redonne toute sa dimension et son unité à la place
Son réaménagement a valu à l’Agence Paysages l’attribution d’une distinction sous la forme d’une «équerre d’argent» et le trophée de l’aménagement urbain à la ville de Nyons en 2006.

Le Château Vieux

Ancien château féodal, il fut édifié au VIIIe siècle pour l’administration seigneuriale sur le rocher du Maupas, au pied du quartier des Forts, où il protégeait le monastère St Vincent. Jusqu’au XIe siècle, le château s’agrandit, notamment par l’adjonction de tours sarrazines : il devint alors un important manoir. Il est aujourd’hui propriété privée.

Le centre historique

Sur une arête rocheuse, dite le Maupas, s’étend la vieille ville, ancien quartier féodal des Grands et Petits Forts, dans lequel se trouve notamment la place des Arcades. La rue des Petits Forts est un vestige des remparts des temps féodaux avec le passage de la rue de la Ronde et les ruines du donjon du XIe qui est la quatrième tour du château vieux.
La rue des Grands Forts, presque entièrement voutée, se glisse le long du mur d’enceinte ouest de la vieille ville. On peut encore y voir deux tours de l’ancienne enceinte.

L’Église Saint-Vincent

L’emplacement d’une église à cet endroit de la ville remonte à l’apparition du christianisme dans la vallée de l’Eygues. Trois fois détruite au cours des siècles, l’église actuelle date de 1614. Elle est constituée d’une seule nef bordée de dix chapelles latérales. Cette église renferme de nombreux trésors : le mausolée de l’héroïne dauphinoise Philis de la Charce et aussi l’autel en bois sculpté de l’ancien monastère de Saint Cézaire, la statue de la Vierge située au dessus de la porte d’entrée et le tableau de la Nativité d’école italienne, attribué à Ribera, qui a sa réplique au musée du Louvre.

L’église Saint-Vincent de Nyons est mentionnée dès la fin du Xe siècle. Toutefois, l’édifice actuel a été reconstruit au cours de la première moitié du XVIIe siècle, après les destructions liées aux guerres de religion. Sa large nef conserve une allure romane.

En 2009 et 2010 l’église a fait l’objet d’une réfection complète qui s'est traduite par une restructuration et un agrandissement du cœur de la Sacristie, une restauration des voutes et des peintures, la création d’une petite salle d’exposition, le désamiantage de la chaufferie, la réfection des toitures et des façades, ainsi que le changement des éclairages intérieur et extérieur.
Les travaux intérieurs et le reconditionnement des tableaux ont été pris en charge par la municipalité, en collaboration avec l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) et la commission des arts sacrés.

Plusieurs tableaux remarquables sont conservés dans l’église St Vincent et régulièrement restaurés. Ils datent de la première moitié du XVIIe siècle : Ils provenaient d’un ancien couvent de récollets (actuel Temple) :
• deux œuvres attribuées à des peintres du Velay, Jean et Guy François, inspirés par Le Caravage (L’adoration des Bergers et Saint-Bonaventure) ;
• un tableau de Guillaume Perrier, frère de François Perrier, Les deux familles du Christ ;
• quatre tableaux d’un peintre de la première moitié du XVIIe siècle, inspiré notamment par l’école vénitienne (L’enterrement du Christ, le Christ chez Marthe et Marie, le Christ et Marie-Madeleine, ainsi qu’un Ecce Homo).

Le tabernacle de l’autel de la chapelle Saint-Joseph est l’œuvre d’un sculpteur originaire de Rouen, Pascal Jouvenet, qui fut moine récollet à Nyons et qui a réalisé des tabernacles d’autres couvents de récollets (chapelle de l’hôpital local de Bourg-Saint-Andéol, église de Montferrand). Plus de quinze toiles présentées dans l’église sont classées au titre des monuments historiques.

 

Stationnement et point GPS: Nyons : N 44.358145 – E 5.138666

Samedi 05 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 109 km. Beau temps ensoleillé le matin et quelques cumulus apparaissent dans l’après-midi avec 21°.

Ce matin nous prenons la direction de Gap où nous allons rester pour le week-end. En arrivant nous commençons par faire le marché qui est le plus grand du département et pour nous y rendre nous empruntons les transports en commun qui sont gratuit ici et l’arrêt se trouve à 30 mètres devant nous, belle aubaine mais nous rentrons à pieds. En début d’après-midi nous retournons à pieds en ville pour visiter le petit centre qui se trouve être totalement piétonnier. Hormis la cathédrale et l’ancien hôtel de ville rien de bien flamboyant, mais en ce samedi où il fait très bon, nous en profitons pour flâner un peu. En rentrant nous pouvons admirer les sommets enneigés vers lesquels nous allons bientôt nous diriger.

Gap est une commune française d'un peu plus de 40 000 habitants. Elle est la préfecture du département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et la ville la plus peuplée de la moitié sud du massif alpin. La ville est située au carrefour d'un axe nord-sud reliant Grenoble à Sisteron et d'un axe est-ouest reliant la vallée du Rhône à Briançon.

Gap est située dans une région montagneuse faiblement peuplée. Elle occupe une vallée, le sillon de Gap, modelée par le glacier de la Durance durant la dernière glaciation. Le cœur urbain est situé à une altitude de plus de 700 mètres mais on trouve sur son territoire des sommets de près de 2 000 mètres (montagne de Charance, pic de Gleize) ou les dépassant (Raz de Bec à 2 385 m). La ville bénéficie d'un climat méditerranéen sous influence montagnarde caractérisé par un ensoleillement important et des hivers froids.

Gap était historiquement rattachée au Dauphiné. Peu concernée par la révolution industrielle du XIXe siècle malgré l'arrivée du chemin de fer en 1875, la commune est restée relativement rurale jusque dans les années 1950. Elle connaît alors une forte hausse démographique qui résulte de son rôle de pôle commercial et de services du département. La croissance de sa population se poursuit à un rythme plus modéré au début des années 2020. Relativement isolée sur le plan géographique, Gap a développé une économie d'autosubsistance reposant sur les secteurs public et tertiaire.

 

Stationnement et point GPS : Gap : N 44.569703 – E 6.102393

Gap

Dimanche 06 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 0 km. Beau temps ensoleillé toute la journée avec 21°.

Après avoir fait des courses au magasin à 300 mètres nous avons fait un peu de ménage. Cet après-midi visite du musée des Hautes Alpes, où nous avons pu découvrir diverses expositions mais principalement sur la région Dauphiné retracé par la période néolithique, romaine, médiévale, la faune d’ici et d’ailleurs ainsi que nocturne, etc….

Stationnement et point GPS : Gap : N 44.569703 – E 6.102393

Italie 2025

Italie 2025

Lundi 07 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 118 km. Beau temps ensoleillé toute la journée avec 9° en haut mais le ressenti était au-delà de ça.

Ce matin nous prenons la direction de l’Italie et sur la route nous longeons le lac de Serre-Ponçon que nous trouvons plus bas que la dernière fois que nous sommes passés ici en juin 2023 mais il y a une explication, les exploitants ne sachant si la fonte des neiges sera soudaine ou lissée jusqu’en juillet c’est pour cela qu’il est au plus creux actuellement. Nous continuons notre route dans la vallée en contemplant les sommets enneigés avant d’attaquer la montée tout d’abord vers Briançon puis continuer jusqu’à Montgenèvre avant de basculer côté italien et là à 1800 mètres il reste encore bien de la neige. En redescendant nous tombons dans la brume qui se situe dans la vallée encaissée au milieu de sommets oscillant entre 2500 et plus de 3000 mètres, nous retrouvons le soleil à Sestriere situé à 2000 mètres et allons le garder jusqu’au coucher. Sestriere fut choisie pour les jeux olympiques d’hiver de Turin en 2006 à cause de sa proximité avec cette ville mais aussi grâce à son enneigement abondant, d’ailleurs nous pouvons le constater encore aujourd’hui. Et c’est dans cette même ville que Fausto Coppi gagna l’étape du tour de France qui relia le Bourg-d’Oisans - Sestriere le 6 juillet 1952.

Stationnement et point GPS : Sestriere : N 44.954331 – E 6.873038

Sestriere

Mardi 08 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 168 km. Beau temps ensoleillé à la station et nous retombons dans la grisaille dans la vallée jusqu’à la sortie de Turin où nous retrouvons du beau temps ensoleillé avec une température de 13°.

Ce matin il a gelé mais un soleil radieux réchauffe vite l‘atmosphère, j’en profite pour improviser une petite marche tellement le temps s’y prête, d’ailleurs je ne suis pas seul car des centaines de skieurs étrangers s’affèrent pour accéder aux remontées mécaniques. Nous repartons avec un petit pincement au cœur tellement le décor est encore magnifique ce matin. En redescendant juste avant d’arriver à Cesana nous prenons une petite route sur droite pour accéder à la piste olympique de bobsleigh et autres qui aujourd’hui est à l’abandon mais des pour parler sont en cours pour éventuellement la remettre en condition pour les jeux olympiques d’hiver 2026.

Sur notre route nous nous arrêtons pour profiter de la vue sur le fort d’Exilles. Dans la petite ville médiévale d'Exilles, l'imposante forteresse construite en position stratégique au centre de la vallée, entre le XVe et le XVIIIe siècle, s'impose au visiteur. Le fort actuel est une reconstruction réalisée par les Savoie entre 1818 et 1829, suite à la démolition ordonnée par Napoléon. L'édifice reprend les nombreux agrandissements qui couvrent près d’un millénaire d’une histoire faite de batailles pour la possession de ce roc disputé entre la Savoie et le Dauphiné.

A l’occasion d’un ravitaillement en gas-oil nous passons devant le stade où évolue la Juventus de Turin mais dans cette ville nous ne ferons pas de visite cette fois-ci tellement il règne une insécurité et qu’il est quasiment sûr que si nous laissons notre véhicule seul à notre retour il aura été visité, on verra une prochaine fois si on peut s’organiser pour venir en ville de plus loin. A la sortie de Turin nous empruntons une route qui longe le Pô et nous nous retrouvons au milieu des rizières où les agriculteurs sont en train de préparer la terre et pour certains ils ensemencent avant d’arriver à notre halte du jour à Trino.

Stationnement et point GPS : Trino : N 45.191693 – E 8.299699

Exilles

Turin

Mercredi 09 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 200 km. Grisaille toute la matinée avant que des éclaircies apparaissent à partir de 13 heures et une température de 20°.

Ce matin le temps est tout gris, la route que nous empruntons est en très mauvais état mais à cela rien d’exceptionnel en Italie et le paysage est tout plat et nous traversons des rizières à perte de vue. C’est à la pause de midi que le soleil fait son apparition et nous avons trouvé un parking tout proche du centre historique de Cremona que nous visitons cet après-midi.

Cremona, la ville des violons

Antonio Giacomo Stradivari, dit Stradivarius, a vécu à Cremona, une petite ville de la rive gauche du Pô, où il est né en 1644 et est mort en 1737. On dit qu’il aurait pu fréquenter l’école de luthiers fondée au XVIe s. par Andrea Amati, à qui l’on attribue l’invention du violon. Stradivarius aurait alors été l’élève de Niccolo Armati, petit-fils d’Andrea et véritable maître de la famille. Il a fabriqué plus de 1 000 violons et on peut aujourd’hui en retracer environ 600 en parfait état dont le son est toujours magique. Les violons signés Stradivarius peuvent valoir plusieurs millions d’euros. La tradition se poursuit. Il reste encore à Cremona quelque 70 ateliers où travaillent environ 140 luthiers. La ville compte également un musée du violon où les visiteurs pourront tout apprendre sur la fabrication de l’instrument. Certains violons qui y sont exposés ont plus de 400 ans.

Cremona est également connue comme la ville des 3 T : Torrazzo, l’un des plus hauts clochers du monde, et le symbole de la ville; Tognazzi, célèbre acteur né à Crémone; Torrone, produit local typique depuis plus de 500 ans et exporté dans toutes les parties de la planète. La cathédrale de Crémone est le principal lieu de culte de la ville. Aussi connu sous le nom de Cathédrale de Santa Maria Assunta, il remonte au XIIe siècle mais a été rénové et réaménagé à plusieurs reprises, donc aujourd’hui il présente différents styles architecturaux dans un mélange de gothique, renaissance et baroque. Au Duomo appartiennent aussi le Baptistère et le Torrazzo et tout le complexe est réalisé extérieurement avec marbre blanc de Carrare et marbre rouge de Vérone. La Piazza del Comune est le lieu de Cremona où se rencontrent art, histoire, architecture et traditions. Les maîtres sont les nombreux bâtiments historiques, réalisés en terre cuite rouge et marbre blanc; les principaux sont le Palazzo Comunale, la Loggia dei Militi et le Portico del Bertazzola. Le symbole de la ville est, sans aucun doute, le Torrazzo : il se compose d’un clocher de 754 après J.-C. avec 112 mètres de haut, à placer comme deuxième plus haut en Italie et 36ème plus haut en Europe. Des fouilles effectuées à la base ont mis au jour un lien souterrain avec une zone de cimetière, tandis qu’au quatrième étage, l’une des plus grandes horloges astronomiques du monde a été retrouvée. Les cloches sont bien 7 et, chaque jour, ravissent les citoyens et les touristes avec d’agréables concerts. Deux bâtiments historiques les plus importants de Crémone sont le Palazzo del Comune, de 1206, et la Loggia dei Militi, de 1292. Le premier a été édifié sous le nom de Palazzo dei Ghibellini et, à l’intérieur, il vante la présence de précieuses fresques décoratives; la Loggia, par contre, est née initialement comme lieu de rencontre de la Société des Milites, composée par les représentants de la noblesse de la ville et chargée de protéger les objets civils les plus significatifs (tels que les statues et les drapeaux).

Stationnement et point GPS : Isola Dovarese : N 45.173002 – E 10.309356

Cremona

Jeudi 10 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 129 km. Le temps est bizarre aujourd’hui, un ciel tout dégagé mais pas bleu et le soleil qui à des difficultés à traverser ce voile qui est certainement de la pollution et une température de 21°.

 Aujourd’hui nous allons visiter Mantova qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO qui aussi bizarre que cela soit, cette ville est bordée par trois lac sur une partie de son contour formant un fer à cheval.

Nichée au cœur du nord de l’Italie, Mantoue (Mantova en italien) est une ville chargée d’histoire et de beauté, véritable joyau de la Lombardie. À quelques encablures du scintillant lac de Garde et au carrefour des frontières avec les régions vénitiennes et émiliennes, Mantoue offre une richesse culturelle et architecturale qui n’a d’égal que son emplacement stratégique. Cette cité, baignée par les eaux sereines des lacs qui l’entourent, a su préserver l’héritage des illustres Gonzague, seigneurs de la Renaissance qui ont façonné son visage actuel.

Lorsque l’on pénètre dans le cœur de Mantoue, on est immédiatement saisi par la majesté de sa cathédrale, reconstruite au XVIe siècle d’après les plans de l’illustre Giulio Romano. En face, s’étend le grandiose palais ducal, témoignage palpable de la puissance et de l’art de vivre de la dynastie des Gonzague. Les monuments religieux ne sont pas en reste, avec la basilique San Andrea, chef-d’œuvre de l’architecture de la Renaissance conçu par Leon Battista Alberti, ou encore la Rotonde de San Lorenzo, bijou de l’art roman.

Les passionnés d’architecture seront émerveillés par le Castello di San Giorgio, le Palazzo del Te, éclatant de splendeur sous la patte de Romano, et les nombreux palazzi qui émaillent la ville, témoins de l’époque où Mantoue brillait de tous ses feux. 

Stationnement et point GPS : Sorio : N 45.454217 – E 11.344954

Mantova

Vendredi 11 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 98 km. Toujours ce temps laiteux avec un soleil pas vraiment franc et toujours pas de vent avec une température de 22°.

Nous continuons notre traversée de l’Italie pendant que le temps est au beau fixe car apparemment la semaine prochaine la météo devrait être moins clémente. Aujourd’hui nous allons visiter Vicenza.

La ville de Vicence et les villas de Palladio en Vénétie sont un site en série comprenant la ville de Vicence et vingt-quatre villas de Palladio parsemées sur le territoire de la Vénétie. Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1994, le site ne comprenait initialement que la ville de Vicence avec ses vingt-trois édifices attribués à Palladio, ainsi que trois villas extra muros. Vingt-et-une villas situés dans plusieurs provinces furent incluses ultérieurement dans l’extension du site de 1996.

Fondée au IIe siècle av. J.-C. dans le nord de l’Italie, Vicence a prospéré sous la domination vénitienne du début du XVe à la fin du XVIIIe siècle. L’œuvre d’Andrea Palladio (1508–80), fondée sur une étude approfondie de l’architecture romaine classique, donna à la ville son apparence unique. Les palazzi, ou résidences urbaines, étaient adaptées au tissu urbain de la ville médiévale, créant des ensembles pittoresques et des façades sur rue continues dans lequel le style gothique vénitien se combine au classicisme élaboré de Palladio.

La villa de campagne de Palladio typique synthétise, tant figurativement que matériellement, les aspects fonctionnels de la gestion d’une propriété ainsi que l’auto-satisfaction aristocratique de son propriétaire. Au centre se trouve la maison-temple rehaussée par un escalier monumental et couronnée par le fronton soutenu par les colonnes de la loggia. Des portiques mènent aux ailes latérales partant du bâtiment principal et sont souvent dotées de tours. Les différents éléments sont reliés par un langage classique commun et sont organisés selon une hiérarchie stricte.

Vicence est à juste titre et pour une très grande proportion connue comme la « città di Palladio ». Cependant, Palladio fut le personnage central dans un tissu urbain dont la source est dans l’antiquité et le prolongement dans le néo-classicisme. Vicence a, pour cette raison, acquis une réputation mondiale depuis longtemps reconnue et que reconnaissent les écrits sur l’architecture et l’histoire de l’art. Basant ses œuvres sur l’étude approfondie de l’architecture de la Rome antique, Palladio devint l’inspiration d’un mouvement sans parallèle dans l’histoire de l’architecture.

Vicence, berceau de ce mouvement, a conservé la majorité des constructions de Palladio et, en tant que tel est, une expression unique d’un concept humaniste basé sur une interprétation vivante de l’antiquité. Le bien étant la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de l’œuvre d’Andrea Palladio aux autres manifestations de son génie créateur dans la région de Venise, preuve de la richesse de sa créativité dans l’application de ses principes à des contextes tant ruraux qu’urbains.

Stationnement et point GPS : Treviso : N 45.667441 – E 12.263635

Vicenza

Samedi 12 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 131 km. Toujours ce temps laiteux avec un soleil un peu plus franc qu’hier et toujours pas de vent avec une température de 22°.

Aujourd’hui nous jetons notre dévolu sur la petite ville de Grado qui est située sur la péninsule au nord de la mer Adriatique entre Trieste et Venise, dans le nord-est de l'Italie et est devenu une des destinations les plus populaires auprès des visiteurs de la région. Cette popularité a débuté en raison du rôle de Grado, ville thermale et a continué en raison de l'environnement agréable et du grand nombre d'installations sur place. La ville est agréable à explorer avec un vaste centre rue piétonne et la vieille ville avec une bonne sélection de magasins et cafés et un port agréable. Les principaux monuments de valeur artistique à Grado elle-même sont trouvent dans la vieille ville, dans le soi-disant « Campo dei Patriarchi ».

Basilique de Saint Euphemia et le lapidaire

La basilique à Grado dispose d'une façade en trois parties avec deux portes et trois grandes fenêtres de type chrétien. À droite de la façade de la cathédrale il y a du XVe siècle clocher, à l'intérieur il a une première structure chrétienne (trois nefs, les colonnes et les chapiteaux). Le bâtiment est typique de l'architecture Byzantine etest  décoré avec des mosaïques, et c'est la cathédrale des patriarches de Grado jusqu'au milieu du XVe siècle. Dans l'abside de l'église, vous pouvez voir une grande fresque du christ entouré de symboles de la « Tétramorphe » (le « Tétramorphe chrétien » présent des quatre évangélistes et les quatre saints). Jetez un oeil aussi bien à l'autel qui est orné d'une grande peinture argentée, offerte par le patricien vénitien Donato Mazzalorsa au XIVe siècle. À l'est de la Basilique de Sainte-Euphémie est le lapidaire, qui présente de nombreuses découvertes de l'époque romaine - ces inscriptions sont présentées par ordre chronologique, du premier au quatrième siècle de notre ère.

Église de Santa Maria delle Grazie

Un autre monument religieux précieux à Grado est l'église de Santa Maria delle Grazie, construit à la fin du 6ème siècle par le patriarche Élie et l'une des deux premières basiliques chrétiennes à Grado. L'église fut construite sur le site d'une précédente basilique qui date de la première moitié du Ve siècle et le bas-côté sud et l'abside, recouvert de mosaïques, date de cet édifice antérieur. La basilique a une forme carrée, et l'intérieur est divisé en trois nefs séparées par deux rangées de cinq colonnes de marbre provenant de diverses sources. L'allée de gauche contient une statue en bois de la « Madonne delle Grazie ». L'église donne sur le Campo dei Patriarchi, juste au nord de la Basilique de Saint Euphemia et le Baptistère.

Nous avons trouvé un parking à 200 mètres de la plage et avons utilisé la digue aménagée se trouvant sur le front de mer et nous emmenant jusqu’au centre ville sur 5 kilomètres et où il y avait beaucoup de monde à faire la même chose que nous. Ce soir nous ne serons pas seul car pas moins de 150 camping-car sont présent sur le site et pourtant nous sommes les seuls Français parmi les Italiens, Slovène et Autrichiens. Sur une des photos vous apercevez les sommets enneigés de l’Italie et Slovénie et sur une autre la côte Slovène côté mer.

Stationnement et point GPS : Grado : N 45.679734 – E 13.411838

Grado

Dimanche 13 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 34 km. Temps gris avec un peu de pluie dans la matinée puis plus rien et une température 15°.

Ce matin ce sera visite des sites archéologiques d’Aquileia.

Aquilée, dans la province du Frioul-Vénétie Julienne, fut l'une des villes les plus importantes et les plus riches du Haut-Empire avant d'être détruite par Attila au milieu du Ve siècle. La plupart de ses vestiges demeurent intacts sous les prairies environnantes, constituant ainsi la plus grande réserve archéologique de son espèce. Sa basilique patriarcale, avec son exceptionnel pavement de mosaïque, est un édifice remarquable qui a également joué un rôle essentiel dans l'évangélisation d'une grande partie de l'Europe centrale.

Situé à l’extrémité septentrionale de la mer Adriatique sur la Natissa (Natisse), le bien se compose de la zone archéologique et de la basilique patriarcale d’Aquilée. La cité romaine, datant de 181 avant notre ère, fut une des villes les plus importantes et les plus riches du Haut-Empire romain, avant d’être pillée et détruite en 452 par Attila et les Huns.

La cité fut un important nœud commercial reliant la Méditerranée à l’Europe centrale. Sa richesse et son statut au sein de l’Empire se reflétaient dans ses magnifiques édifices publics et résidences privées, dont de nombreux vestiges nous sont parvenus. La zone archéologique, couvrant 155 ha, comprend une partie du forum et sa basilique romaine (palais de justice), un horrea de l’Antiquité tardive, l’un des complexes de thermes et deux ensembles résidentiels luxueux. À l’extérieur de l’enceinte du Bas-Empire romain, dont le tracé a été entièrement identifié et dont subsistent quelques segments, des fouilles ont mis au jour un cimetière doté de monuments funéraires impressionnants. Sous terre, les vestiges archéologiques de l’amphithéâtre et du cirque ont également été préservés.

Les vestiges les plus saisissants de la cité romaine sont ceux des installations portuaires, une longue rangée d’entrepôts et de quais qui s’étend le long de la rivière. Elles furent incorporées au système de défense bâti au IVe siècle, dont on a retrouvé des traces substantielles.

L’élément prédominant d’Aquilée reste sa basilique, dont la majeure partie a été construite à l’époque paléochrétienne. L’impressionnant sol en mosaïques date de la construction de l’édifice, sous l’évêque Théodore, au début du IVe siècle. La basilique sera par la suite reconstruite entre les XIe et XIVe siècles, dans des styles roman puis gothique.

La majeure partie d’Aquilée demeure sous terre, dans les champs environnants et constitue, en conséquence, une réserve archéologique unique. Sa basilique patriarcale est un édifice étonnant qui abrite une exceptionnelle œuvre d’art dans son pavement de mosaïque et a également joué un rôle clé dans l’évangélisation d’une grande région de l’Europe centrale. Elle est devenue le siège du Patriarcat qui a perduré jusqu’en 1751.

Stationnement et point GPS : Palmanova : N 45.912089 – E 13.317145

Aquileia

Lundi 14 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 0 km. Temps gris avec du crachin en début d’après-midi et une température 14°.

Aujourd’hui nous profitons du temps gris pour effectuer un passage en laverie et en même temps une petite visite de la cité de Palmanova.

Palmanova est un village médiéval situé dans la province d’Udine dans le Frioul-Vénétie Julienne. Il conserve encore intact son aspect de ville forteresse qui attire chaque année de nombreux visiteurs attirés par le charme de ce lieu à découvrir. La ville a été fondée en 1593 par la République de Venise dans le but de créer une forteresse imprenable. Pour ce faire, les meilleurs ingénieurs militaires de l’époque ont dessiné le plan de la ville en forme d’étoile à neuf branches. Forme qui est encore visible aujourd’hui si vous regardez Palmanova d’en haut. On voit clairement sa forme géométrique particulière qui a été réalisée pour la rendre imprenable aux attaques des ennemis. Chaque détail de cette architecture médiévale a une finalité de guerre précise. Par exemple, la longueur de chaque côté de l’étoile a été déterminée en fonction de la portée des canons : les 400 mètres permettaient aux canons de défendre tout le périmètre de la ville. Quant aux bâtiments, ils ont été construits plus bas que les murs afin qu’ils soient invisibles aux attaques ennemies. Enfin, les neuf pointes de l’étoile sont les remparts. Ce sont des terre-pleins avec des murs en pierre qui, grâce à leur forme, permettaient de dévier les boulets de canon tirés par les adversaires.

Stationnement et point GPS : Palmanova : N 45.912089 – E 13.317145

Palmanova

Mardi 15 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 0 km. Temps gris et pluvieux puis éclaircies en fin d’après-midi et une température 16°.

La pluie à bercé toute notre nuit et est tombée jusqu’en début d’après-midi et c’est après cela que nous sommes sortis marcher pour nous détendre les jambes. Demain nous reprendrons notre périple et ce sera notre dernier jour en Italie.

Stationnement et point GPS : Palmanova : N 45.912089 – E 13.317145

Mercredi 16 avril : Aujourd’hui nous avons parcouru 67 km. Temps sous régime d’éclaircies et une température 21°.

Cette journée va être la dernière en Italie, et nous allons la passer à Trieste, la ville la plus à l’Est de l’Italie au bord de l’Adriatique.

Trieste a été au fil des siècles le théâtre de nombreux conflits et revendications territoriales. La ville a été tour à tour sous domination romaine, vénitienne, autrichienne et enfin italienne. C’est au lendemain de la Première Guerre mondiale que Trieste a été rattachée à l’Italie, suite aux accords de paix de Saint-Germain-en-Laye en 1919. Ce rattachement a été confirmé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors du traité de paix de Paris en 1947.

Malgré sa diversité culturelle et linguistique, Trieste est aujourd’hui une ville italienne à part entière, où se côtoient différentes communautés et traditions. La ville est un véritable melting-pot, où se mêlent l’influence italienne, slovène et autrichienne. Trieste est également un important port maritime, qui a joué un rôle clé dans l’histoire de la région.

La ville incarne à elle seule la diversité et la richesse culturelle de l’Italie, et reste un symbole de paix et de tolérance dans une région marquée par les conflits et les tensions.

L’histoire de Trieste est marquée par une succession de dominations et de changements de souveraineté. Située à la frontière de l’Italie, de la Slovénie et de la Croatie, Trieste a longtemps été un point de rencontre entre différentes cultures et civilisations.

La beauté de Trieste réside dans sa diversité. La ville offre un mélange unique d’architecture néoclassique, baroque et Art nouveau, témoignant de son riche passé historique. Les rues étroites et sinueuses du centre-ville invitent à la flânerie, offrant aux visiteurs une expérience authentique et pittoresque.

Mais ce qui rend Trieste vraiment spéciale, c’est son atmosphère cosmopolite. En raison de sa position géographique stratégique, la ville a toujours été un carrefour culturel, attirant des artistes, des écrivains et des intellectuels du monde entier. Cette diversité se reflète dans la cuisine locale, qui mélange les influences italiennes, slovènes et autrichiennes.

En plus de sa beauté architecturale et de son ambiance animée, Trieste possède également un riche patrimoine culturel. La ville abrite de nombreux musées, galeries d’art et théâtres, offrant aux visiteurs un aperçu fascinant de son passé et de sa créativité contemporaine.

Rendez-vous demain soir sur la page Slovénie

Stationnement et point GPS : Trieste : N 45.621084 – E 13.788328

Trieste

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