Samedi 01 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 149 km avec beau temps, et 35°.
Comme nous sommes à 600 mètres d’altitude la fraîcheur de la nuit est arrivée plus tôt et nous a permis de récupérer un peu. Aujourd’hui nous allons visiter 4 villes qui mérite le détour, Llerena, Zafra, Olivenza et Bardajoz. Cette fois-ci nous avons quitté définitivement l’Andalousie et nous sommes rentrés dans l’Estrémadure qui se trouve le long de la frontière Portugaise. La route de ce côté est plutôt monotone, nous nous trouvons sur un plateau qui oscille entre 300 et 600 mètres avec des cultures à perte de vue. Ah oui ! Nous avons omis de vous dire que nous voyons des nids de cigognes avec leurs petits en grande quantité depuis Séville et que nous entendons aussi les cigales depuis 3 jours.
Llerena


Zafra



Olivenza





Badajoz









Dimanche 02 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 67 km avec beau temps et 34°.
Ce matin le réveil est difficile et nous avons les poches sous les yeux, avec la chaleur la journée va être difficile. Et oui ! Hier c’était la journée internationale LGBT et nous avions une sène à moins de 500 mètres de l’aire et nous avons eu droit à une succession de DJ de 17h30 à 3 ou 4 heures du matin mixant une musique techno et faisant peter les décibels à en faire vibrer tout le camion. Malgré notre méforme nous prenons la route direction Mérida, une ville où subsiste beaucoup de fouilles romaines. Il s’agit de l’un des sites monumentaux romains les mieux conservés au monde. Il abrite un théâtre spectaculaire dont de nombreux éléments d’origine ont été conservés, un amphithéâtre, un cirque romain, deux aqueducs, plusieurs temples, quelques villas romaines.
Mérida


















Lundi 03 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 118 km avec beau temps et 32°.
Nous continuons notre lente remontée et aujourd’hui nous allons prendre la direction de L’Est en commençant par Caceres et ensuite Trujillo. Que dire de ces deux villes, elles sont très ressemblantes de part leurs positionnement sur un piton rocheux, du nombres de Palacio très bien conservés, d’églises et toutes les deux d’une enceinte murale et d’un Alcazaba. Encore 2 belles découvertes de villes méconnues. Ce soir un orage vient nous rafraîchir et cela fait du bien.
Cáceres est l’une des villes classées au patrimoine de l’humanité en Espagne. Avec le troisième plus grand ensemble monumental d'Europe, dans cette ville, vous serez transporté à l'époque de la Renaissance et, surtout, au Moyen Âge grâce à ses rues, places, palais et murailles particulièrement bien conservés.
Trujillo, entre les plaines du Tage et du Guadiana, abrite un bel ensemble d'églises, de châteaux et de manoirs articulé autour de sa Plaza Mayor et déclaré bien d'intérêt culturel.
Cette ville de la province de Cáceres a aussi marqué l'histoire en tant que berceau, au XVIe siècle, d'illustres personnages liés à la découverte de l'Amérique. C'est pourquoi Trujillo trouve sa place au cœur de la route des Conquistadors, qui rejoint d'autres localités d'Estrémadure comme Medellín, Villanueva de la Serena ou Jerez de los Caballeros.














Trujillo












Mardi 04 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 269 km avec beau temps et 34°.
Ce matin le beau temps est toujours au rendez-vous et il fait déjà bien chaud. Nous reprenons notre route assez plate et monotone avant de trouver une route sinueuse avec des petits sommets. Nous finissons par arriver à Guadalupe vers 11 heures, nous filons directement vers le monastère voir si l’on peut avoir des entrées car il était impossible de réserver en ligne. Coup de chance, il reste des places pour la visite guidée de midi, mais bien sur nous n’allons rien comprendre puisque c’est en Espagnol. Nous commençons par le cloître Mudejar Nos yeux profitent malgré tout de la visite lorsque nous entrons dans le musée où sont conservé les tuniques brodées par les moines mais aussi dans le musée où sont conservés dans la pénombre les livres de musique des différents chants liturgiques, mais encore dans la sacristie, le reliquaire et surtout dans la salle où se trouve la vierge noire. Malgré les interdictions j’ai pu voler quelques clichés et vous en faire profiter.
Monastère de Guadalupe




















Mercredi 05 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 74 km avec beau temps et 34°.
La nuit a été chaude et sans vent alors ce matin nous profitons de la fraîcheur matinale pour visiter le centre historique de Tolède. Nous passons par l’office de tourisme récupérer un plan où l’hôtesse nous accueille en français. Pour entrer dans le centre historique nous devons franchir une des portes de la muraille, à l’intérieur beaucoup d’églises, minarets, synagogues qui subsistent du passé musulman, chrétien et juif.
Tolède
























Jeudi 06 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 160 km avec beau temps et 33°.
Aujourd’hui nous allons retourner sur les bancs de l’école car nous allons emprunter la route de Don Quichotte en passant par Consuegra, Puerto Lapice, Campo de Criptana, El Toboso, Mota del Cuervo, Belmonte et Villaescusa de Haro. En fait nous allons voir principalement les moulins de l’oeuvre qu’autres choses hormis le château médiéval de Belmonte où fut tourné le film le Cid avec Sophia Loren et Charlton Heston en 1961.
Connu sous le nom de Don Quichotte, Don Quichotte de la Mancha est surnommé « Le Chevalier à la figure triste », Alonso Quijano est le personnage central du roman de l’ écrivain espagnol Miguel de Cervantes Saavedra : L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Mancha. Cet ouvrage a été publié en 1605 et est considéré comme le premier roman moderne. Jusqu’à aujourd’hui, on peut dire que c’est l’œuvre la plus importante de toute la littérature en espagnol et l’une des plus fondamentales de la littérature universelle de tous les temps. Le roman est écrit en deux volumes distincts. Le second d’entre eux a été publié en 1615 avec le titre Deuxième partie de l’ingénieux chevalier Don Quichotte de la Mancha. C’est une histoire satirique ou burlesque du genre médiéval des romans chevaleresques, qui dialogue avec toute la tradition espagnole et européenne. Il a eu un impact gigantesque sur la culture littéraire de l’époque et des siècles suivants.
Le roman présente des dizaines de personnages dans ses deux tomes, mais les principaux sont :
- Alonso Quijano, « Don Quichotte ». Le protagoniste de l’histoire avec Sancho, et qui donne son titre à l’histoire.
- Sancho Panza. L’écuyer de Don Quichotte, qui l’accompagne dans ses aventures, monte sur un âne gris, sous la promesse de le faire gouverneur d’une « insula ».
- Rocinante. Le cheval de Don Quichotte, tout aussi vieux et ruiné que lui.
- Dulcinée du Toboso. La bien-aimée imaginaire de Don Quichotte, puisque tout chevalier errant doit avoir un amour idéal et impossible auquel consacrer ses exploits.
- Le curé et le barbier de la ville. Tous deux sont amis d’Alonso Quijano et sont déterminés à le ramener de la folie, ainsi qu’à l’empêcher de faire le tour du monde en se ridiculisant.
- Le célibataire Samson Carrasco. Se faisant passer pour le « chevalier des miroirs », il bat Don Quichotte dans un duel chevaleresque et parvient ainsi à mettre fin à sa folie.
Route de Don Quichotte
















Vendreddi 07 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 204 km avec un temps bizarre et 32°.
Ce matin le soleil est très pâle, il a du mal à traverser une couche grise blanche. Au loin nous avons du mal à distinguer le paysage qui est bouché lui aussi par un voile également blanchâtre, grisâtre, comme de la brume de chaleur ou même un gros nuage de poussière et cela toute la journée et en plus nous avons un vent chaud et fort. Apparemment une dégradation est prévue pour demain, cela devrait ressembler à une grosse cellule orageuse. Pour aujourd’hui cela ne nous a pas empêché de visiter Cuenca qui est perchée sur un éperon rocheux avec au fond deux cours d’eau qui coulent, le Jucar et le Huecar. Charmante petite cité qui vaut surtout pour son point de vue d’ensemble. Elle est inscrite au patrimoine de l’humanité depuis 1996.











Samedi 08 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 98 km avec temps orageux et 21°.
Ce matin le ciel est encore grisâtre, le soleil arrive à faire une percée par moment et il fait 23° à 10 heures. En arrivant à proximité de Madrid les premières gouttes de pluie tombent, nous tendons le dos pour le reste de la journée car l’orage est annoncé, mais en fait l’après-midi va se résumer à un petit arrosage et nous apprécions cette fraîcheur. Nous en avons profité pour faire des courses et un passage par la laverie et aussi préparer sur plan la visite de la capitale pour les 2 jours à venir.
Comme aujourd’hui est une journée de transition, nous avons gardé un reportage effectué hier après-midi. Nous sommes allés voir le site de Ciudad Encantada appelé aussi cité enchantée. Nous laissons votre imagination retrouver, haute tour, le chien, le pont romain, la tête d’homme, Le bateau, le phoque, le canyon, la mer de pierre, l’éléphant et le crocodile, Le couvent, la tortue et les ours.
Située dans le hameau de Valdecabras (CUENCA), au cœur du parc naturel de la Serranía de Cuenca et entourée d’immenses forêts de pins, la ville enchantée est sans aucun doute l’un des endroits les plus spectaculaires d’Espagne, où vous pourrez en apprendre davantage sur le processus géologique du karst et admirer ses formations fantaisistes. Pour cette raison, la ville enchantée a été déclarée site naturel d’intérêt national le 11 juin 1929.
Son origine remonte à 90 millions d’années, lorsque la Cité Enchantée faisait partie du fond de la mer de Thétis. C’était de l’eau calme, ce qui a conduit au dépôt de sels, en particulier de carbonate de calcium.
À la fin du Crétacé et à la suite de l’orogenèse alpine, la mer s’est retirée et les fonds marins, composés de calcaire, ont émergé à la surface. Des milliers d’années d’action de l’eau, du vent et de la glace nous permettent aujourd’hui de contempler cet impressionnant phénomène géologique dans lequel les enfants et les adultes profiteront d’un environnement magique où ils pourront laisser libre cours à leur imagination...
Ciudad Encantada



















Dimanche 09 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec ciel nuageux voire menaçant et quelques éclaircies et 23°.
Ce matin nous partons pour Madrid et pour y arriver nous commençons par marcher pendant 20 minutes pour rejoindre la gare de Pinto, devant l’automate tout n’est pas clair puisque la traduction est plus que partielle mais nous finissons par arriver à prendre nos 2 allers-retours pour la capitale. Nous sortons à la station de métro de Sol en plein cœur de ville, puisque la ligne de train fait office aussi de métro. Il est de bonne heure mais déjà beaucoup de touristes circulent. Nous commençons par visiter le centre historique qui ne va pas nous laisser beaucoup d’émotions hormis le palais royal et la cathédrale, alors que l’on pensait y passer une journée, cela va se réduire à une matinée. On en profite pour s’alimenter avant de reprendre notre exploration mais cette fois-ci dans la partie plus récente, notamment la Gran Via une artère principale bordée par des immeubles à l’architecture imposante et des magasins de luxe le long des trottoirs. Au bout de celle-ci nous faisons un quartier où se mêle églises, Palacios, musées et parcs. Même si il y a de belles choses, cette capitale ne nous laissera pas de souvenirs intarissables, elle va même finir assez loin dans le classement des villes espagnoles.
Madrid





























Lundi 10 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 222 km avec pluie le matin puis de très larges éclaircies et 21°.
Ce matin puisqu’il pleut dehors nous faisons une grâce matinée. Cette pluie nous oblige à modifier le sens de rotation de notre parcours car apparemment le beau temps est plus au nord de Madrid. Après avoir effectué les services nous prenons la route sous la pluie, mais nous sortons de la capitale sans encombre. Un peu plus loin nous comprenons pourquoi la pluie est sur Madrid, en effet la sierra de Guadarama est coiffée par les nuages et ce n’est que lorsque nous nous retrouvons de l’autre côté que nous retrouvons le beau temps. Certes les températures sont beaucoup plus basses mais nous sommes aussi à 1000 mètres d’altitude mais avec le retour du soleil elles vont reprendre de la hauteur. Nous finissons par nous arrêter dans le village de Coca connu principalement pour son château Mudéjar.
En 1453, Don Alonso de Fonseca, archevêque de Séville, reçut l’autorisation du roi Juan II de Castille, pour la construction de ce château. En 1473, il a été réalisé par le maître d’œuvre Alí Caro, à la demande du troisième seigneur de Coca Don Alonso de Fonseca, neveu de l’archevêque. La construction du corps central de la fortification avec un plan quadrangulaire et une cour de style mudéjar a commencé, flanquée de la Tour de l’Hommage.
De la famille Fonseca, le château est passé à la Maison d’Albe, et en 1928, la Direction générale des beaux-arts l’a déclaré monument historique national, faisant également partie du trésor artistique espagnol. Le château de Coca est considéré comme l’un des plus beaux exemples de l’art gothique-mudéjar espagnol. Sa construction étonne et enchante ceux qui la voient pour la première fois, car elle exprime dans chacune de ses formes en brique, un ensemble architectural original et imaginatif comme peu d’autres. La beauté singulière de ses salles se distingue, dans lesquelles sont représentés de beaux motifs géométriques mudéjars réalisés avec des stucs et des peintures, nous offrant également un héritage unique et irremplaçable. Une autre particularité réside dans le fait qu’il n’a pas été construit sur une colline comme c’est souvent le cas avec les forteresses de ce type, son système défensif tire parti des escarpements du terrain, qui sert de siège à ce château, qui se dresse sur un fossé large et profond. Une histoire d’amour romantique a été racontée par le marquis de Cenete, fils du grand cardinal Mendoza, qui a fini ébouillanté par les braises jetées des remparts, alors qu’il poursuivait une dame des Fonsecas.
Coca





Mardi 11 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 70 km avec beau temps et 23°.
Ce matin la température est fraîche mais il est vrai que nous sommes à 1050 mètres. Nous prenons la direction du centre de Ségovie et commençons par longer son aqueduc romain qui est dans un état exceptionnel et d’une longueur de730 mètres. Les bâtiments du centre historique sont pour la plupart de l’art roman. L’alcazar est d’une beauté remarquable ainsi que la cathédrale gothique. Cette ville fait partie de nos coups de cœur. Cet après-midi nous visiterons le Palacio de la Granja de San Ildefonso qui se trouve à proximité de Ségovie.
Il suffit de se promener tranquillement dans ses rues pour comprendre pourquoi la vieille ville de Ségovie et son aqueduc sont classés au patrimoine mondial. Visitez la partie fortifiée pour découvrir la Casa de los Picos, l’Alhóndiga, le Torreón de Lozoya, l’église San Martín, etc. Le premier arrêt incontournable, sa cathédrale, est surnommée « la dame des cathédrales » en raison de sa beauté. Continuez ce voyage dans le temps avec les palais des familles nobles du Barrio de los Caballeros et les ruelles de son ancien quartier juif.Un deuxième arrêt incontournable L'Alcazar : un château avec des passages secrets qui semble tout droit sorti d’un conte. Nous vous recommandons vivement de gravir les 152 marches de l’escalier en colimaçon de la tour Juan II. En haut, la vue est imprenable et confirme les comparaisons faites entre cette tour et la proue d’un bateau sillonnant des fleuves. Vous comprendrez également pourquoi on raconte que Disney s’est inspiré de ce château pour créer celui de Blanche-Neige.Se promener dans les rues de Ségovie est un véritable plaisir, mais si vous avez l’occasion de visiter quelques-uns des belvédères permettant de contempler la ville de loin, vous serez saisi par sa magie.
En 1450, Henri IV fit construire un pavillon de chasse. Plus tard, les Rois Catholiques donnèrent la propriété aux moines de l'ordre de saint Jérôme du Parral. C'est au XVIIIe que Philippe V, premier roi espagnol de la dynastie des Bourbons, construisit le palais royal de San Ildefonso. Ce magnifique exemple de l'architecture palatine européenne possède des jardins et des fontaines inspirés de Versailles, avec des références constantes à des légendes et à la mythologie. Les pièces du palais sont ornées de marbre de Carrare, de laques japonaises et de lampes de cristal. Son nom est dû à une ancienne ferme des moines de l'ordre de saint Jérôme.
Le site royal de La Granja de San Ildefonso, déclaré site monumental historique, est l’un des meilleurs exemples de la splendeur monarchique du XVIIIe siècle. Philippe V, le premier Bourbon à régner en Espagne, est tombé amoureux de ce bel endroit en 1717. Le « coup de cœur » est tel qu’il décide de construire un palais et des jardins ornés de sculptures et de fontaines qui lui rappelleront son enfance à la cour de France de son grand-père Louis XIV. La création de ce Site Royal était son grand travail personnel, il avait trouvé l’endroit idéal pour se retirer du monde...
Ségovie















Palacio de la Granja de San Ildefonso


















Mercredi 12 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 173 km avec beau temps et 24°.
Après avoir passé notre nuit stationnée en mode discret le long d’une rue dans un quartier résidentiel, nous sommes repartis sans que personne ne remarque notre présence. Après quelques minutes de route nous arrivons à proximité du Monasterio El Escorial que nous allons visiter ce matin. C’est dans ce monastère que se trouvent les dépouilles de la quasi-totalité des rois d’Espagne et leurs descendances depuis Charles V.
Cet après-midi visite du centre historique de la ville d’Avila entourée d’une muraille complète, d’une longueur de 2500 mètres, haute de 12 mètres, 88 tours et 9 portes.
Monasterio El Escorial

























Jeudi 13 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 134 km avec beau temps et 26°.
Ce matin avant d’aller visiter le centre historique de Salamanque nous faisons le plein de gasoil au prix de 1,211€, le moins cher que l’on a trouvé jusqu’à présent. Le centre de Salamanque est vraiment très beau avec beaucoup de Palacio et de casa bien conservés ou restaurés, sans parler de la Plaza Mayor qui est exceptionnelle ainsi que de l’ancienne et la nouvelle cathédrale qui ne font qu’une. Cette ville fait partie de nos gros coups de cœur. Cet après-midi nous visitons le centre ville de Valladolid qui n’a rien d’exceptionnel mais vaut le coup de s’y arrêter.
Parler de Salamanque, c’est parler de culture. Se promener dans les rues de son centre historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est parcourir des siècles d’histoire, d’art et de connaissances. C’est aussi se laisser séduire par sa belle et célèbre université, l’une des plus anciennes d’Europe, qui accueille encore aujourd’hui des milliers d’étudiants. En visitant les monuments de Salamanque, vous pénétrerez dans un monde de légendes et d’histoires. Commençons d’abord par sa célèbre Plaza Mayor, point de rencontre de la ville par excellence. Prendre un café dans le mythique bar Novelty, contempler ses 88 arcs ou s’asseoir tranquillement à l’une de ses terrasses mérite réellement le détour. Laissez libre cours à votre esprit d'enquêteur dans les deux cathédrales de Salamanque (oui, deux, la nouvelle et l'ancienne). Sur la porte de Ramos de la nouvelle cathédrale, tentez de découvrir l’astronaute sculpté dans la pierre. Gravissez ensuite les marches de ses tours grâce à la visite « Ieronimus » et profitez d’une vue incomparable. Plus de secrets ? La façade de l’université de Salamanque comporte une grenouille en pierre dont on disait qu’elle portait chance aux étudiants. Selon la légende, la Casa de las Conchas recèle un trésor, le Huerto de Calixto y Melibea est en réalité un jardin lié à une histoire littéraire, et dans la grotte de Salamanque, on dit que le diable enseignait la sorcellerie… La ville possède de très nombreuses histoires et autant de lieux à découvrir, à l’image de la Casa Lis, du ciel de Salamanque, de la Clerecía, du pont.
La ville de Valladolid, qui s'étend sur les rives du Pisuerga, abrite dans son quartier historique un précieux patrimoine Renaissance fait de maisons, palais et monuments emblématiques comme la cathédrale, le collège San Gregorio (siège actuel du musée national de sculpture) ou l'église San Pablo.
Salamanque




































Vendredi 14 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 344 km avec beau temps et 28°.
Aujourd’hui nous allons passer plus de temps sur la route que de visite car nous allons à Burgos mais hormis sa cathédrale qui est la troisième plus grande d’Espagne, il n’y a rien d’autre qui valet vraiment le coup. Notre route va se résumer à rouler sur un plateau qui oscille entre 800 et 1000 mètres et pourtant nous avons l’impression de rouler en pleine Beauce. Pour finir la journée alors que l’on était presque arrivé, nous avons dû emprunter une déviation qui nous a amené très au large, ce qui a considérablement rallongé la distance de la journée.
Burgos







Samedi 15 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 198 km avec beau temps et 28°.
Malgré le stationnement tranquille où on nous avons dormi, le réveil est un peu difficile à cause d’un moustique récalcitrant. Pourtant cette journée revêt un caractère exceptionnel puisqu’il y a 5 ans jour pour jour et date pour date, nos 2 âmes s’unissaient et pour cela nous allons visiter le parc du Monastère de Piedra.
Le Monastère de Piedra a été acquis en 1843, par Don Pablo Muntadas Campeny, lors d’une vente publique aux enchères, pour 1.250.000 réaux.
C’est dans les années suivantes que Don Juan Federico Muntadas, fils de Don Pablo Muntadas Campeny, a transformé le verger existant en jardin paysager et les dépendances du couvent en hôtel et centre d’hydrothérapie. Il a ajouté à cela la construction d’une ferme piscicole en 1867, pionnière en Espagne, dont certaines pêcheries d’origine sont encore visibles lors de la visite du Parc.
Depuis lors et jusqu’à aujourd’hui, Piedra est devenue une destination touristique de premier ordre. L’acquisition de la propriété par la famille Muntadas, la transformation du monastère en hôtel et les nouveaux usages touristiques qui ont été donnés aux dépendances ont mis fin à sa dégradation, après le démantèlement de Mendizábal en 1835, et l’ont préservée telle qu’elle est aujourd’hui.
Un plaisir pour les sens
Le parcours du Parc du Monastère de Piedra regorge de surprises et de recoins magnifiques aux qualités esthétiques et paysagistes surprenantes. A la beauté de la rivière proprement dite, viennent s’ajouter le tumulte et la fraîcheur des cascades, le calme paisible des lacs, et le chant des différentes espèces d’oiseaux, dont plus de 20 espèces différentes ont été identifiées.
Catalogué Site National Pittoresque le 28 décembre 1945, ce catalogage a été modifié en 2010 par le gouvernement d’Aragon pour en faire un Site d’Intérêt Culturel dans la catégorie Jardin Historique. Également classé Monument National le 16 février 1983 (aujourd’hui Bien d’Intérêt Culturel, dans la catégorie Monument), le Monastère de Piedra est actuellement l’un des sites les plus spectaculaires d’Europe, ayant également reçu la Médaille du Mérite Touristique du Gouvernement d’Aragon en 2011.
Le Parc, Jardin Historique du Monastère de Piedra, offre un parcours spectaculaire à travers une nature exubérante.
Monastère de Piedra



















Dimanche 16 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 73 km avec beau temps et 28°.
Ce matin nous partons à la fraîche pour visiter le centre historique de Salamanque qui n’a rien d’extraordinaire hormis sa basilique qui en impose par sa taille. Cet après-midi visite de Huesca qui est déserte en ce dimanche et où il n’y a rien à voir. Ce soir nous apercevons les Pyrénées Aragonaises, donc cela veut dire que la frontière est toute proche et que dans quelques jours nous basculerons de l’autre côté.
Salamanque














Huesca

lundi 17 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 109 km avec beau temps et 32°.
Ce matin avant que la chaleur n’arrive nous prenons la direction d’Alquezar, un village médiéval qui est aussi réputé pour sa randonnée des passerelles, donc nous allons avoir une matinée sportive.
Ces spectaculaires passerelles, qui ne présentent aucun danger, permettent une première approche de cette enclave naturelle d'Alquézar tout à fait singulière.Ce parcours démarre de la Plaza Mayor d'Alquézar. Nous empruntons la rue de la collégiale pour ensuite dévier sur la première à gauche par une rampe en pierre. Arrivé à ce point, un panneau nous indiquera la direction des passerelles.
Très vite, nous atteindrons les premières passerelles en bois, qui descendent. Elles sont encaissées entre la Peña Castibián, à gauche, et les Murs de la Collégiale, à droite. Sept passerelles faciliteront notre descente jusqu'au fond du canyon du Vero.
Cet itinéraire nous fera découvrir la beauté du barranco de La Fuente, peuplé de plusieurs petites grottes et abritant une végétation adaptée à l'humidité et à la fraîcheur propre de ces gorges.
Dans le lit du Vero, la grotte de Picamartillo, située sur la rive gauche de la rivière, face à l'embouchure du barranco de La Fuente, mérite bien une visite.
Le chemin continue en aval, à travers une spectaculaire passerelle métallique installée sur une grande paroi rocheuse. Plus tard, nous atteindrons le vieux barrage, pour ensuite traverser à nouveau de nouvelles passerelles et arriver à l'ancienne centrale hydroélectrique d'Alquézar. Une vasque d'un bleu turquoise profond invite à la baignade et au repos.
À cet endroit, le chemin se sépare de la rivière et commence à serpenter à travers d’anciens champs d'oliviers jusqu'à un nouveau chemin qui nous conduira à Alquézar. Nous pourrons également regagner le centre d'Alquézar par le sentier du Mirador d'o Bicón.





















Mardi 18 juin, aujourd’hui nous avons parcouru 110 km avec beau temps et 30°.
Ce matin les nuages gris sont apparus, est ce un signe ou bien les prémices du temps orageux annoncé aussi bien de ce côté tout comme en France. Nous sommes déçus du temps qu’il fait ce matin mais cela ne vas pas nous empêcher de faire notre dernière randonnée de notre périple autour des Mallos de Riglos. Vraiment une randonnée avec un paysage à couper le souffle, mais aussi avec ses difficultés, le dénivelé de 400 mètres, les pierres qui roulent sous les chaussures, mais content que le temps soit gris et que le vent souffle sinon cela aurait été beaucoup plus compliqué par beau temps car exposé plein soleil. Cet après-midi nous nous arrêtons à Jaca et faisons une visite éclair dans le centre historique.
Les Mallos de Riglos sont formés de conglomérat du miocène, sédiments de galets de taille significative cimentés par du gravier et du sable.
Ces alluvions ont été élevés par plissements des couches inférieures et érodés à postériori, donnant la forme de ces murs coniques très impressionnants. On trouve d'autres exemples de moindre importance dans les environs d'Agüero et en d'autres endroits des Pyrénées. Les Mallos de Riglos présentent une hauteur de près de 300 m (et de près de 1000 m au-dessus du niveau de la mer).
Jaca est connue comme « la perle des Pyrénées ». C'est une ville européenne et cosmopolite, une étape fondamentale sur le Camino de Santiago.
À Jaca, il est indispensable de visiter la Citadelle, un exemple d'architecture militaire du XVIe siècle et déclaré monument historique et artistique. Sa construction a commencé en 1592, elle présente un plan pentagonal aux dimensions grandioses, avec des douves, et est construite sur une surface plane.Il existe d'autres bâtiments très importants, comme sa cathédrale romane (XIe siècle), classée Monument national, le monastère des Bénédictines, l'église Santiago, l'ermitage de Sarsa, le pont de San Miguel, la tour de l'Horloge (XVe siècle) et l'hôtel de ville.
Nous espérons que vous avez apprécié l’Espagne sous tous ses angles tout comme nous. Pour vous faire partager notre périple nous avons parcouru environ 9000 kilomètres en véhicule et 1000 kilomètres à pieds pour parcourir les villes et les sites afin de vous offrir les photos du soir. Ceci est le clap de fin, maintenant nous vous donnons rendez-vous fin août début septembre car aucune date n’est encore fixée mais ce qui est sur, nous resterons en France.
Los Mallos de Riglos














Jaca





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