Jeudi 21 avril après une nuit très calme nous avons repris la route direction les Pays-Bas. Après avoir pris le tunnel de Terneuzen sous la mer d’une longueur de 6,600 kilomètres nous voici au Pays-Bas. Le plat pays ou nous sommes le plus souvent sous le niveau de la mer est aussi le pays aux moulins qui ont été remplacé par des centaines d’éoliennes, connu également pour ses tulipes, ses polders, ses vélos. Ici nous rencontrons beaucoup moins de radar de feu qu’en Belgique, mais beaucoup plus de piste cyclable et de vélos on a même vu un lycée avec un parc à vélo immense, nos jeunes français devraient en prendre de la graine et oui si vous voulez être écologiste il faudrait commencer par là plutôt que de vous faire amener en voiture par papa ou maman. Notre journée s’est ponctuée de plusieurs arrêt en commençant au bord de la mer du Nord à la station balnéaire de Domburg la plus ancienne de Zeeland, après une pause déjeuner en bord de mer direction Zierikzee (Les sources anciennes font remonter Zierikzee au xe siècle. Depuis 1248, la ville dispose de nombreux privilèges et franchises (stadsrechten). À la fin du Moyen Âge, Zierikzee fut une des villes les plus importantes de la Zélande) puis direction Dordretch pour stationner ce soir et visiter la ville dès demain matin.
Aujourd’hui nous avons parcouru 204 kilomètres par 20° et sous un ciel bleu.
Les Pays-Bas pèle mêle

Les champs d'éoliennes

Barrages hydrauliques

Nos premiers champs de tulipes

Des vélos et toujours des vélos

On y voit souvent des enfants et aussi des chiens

Domburg
Ses cabanons

Sa digue bitumée ainsi que le contrefort de la dune

Sa plage

Zierikzee

Vestiges de l'église

Son vieux port et quelques grément en bois

Une des portes de l'enceinte fortifiée

Son beffroi

Demeure bourgeoise

Vendredi 22 avril, cette nuit rencontre avec nos premiers moustiques, de ce fait nous nous sommes levé de bonne heure et à 8h40 nous avons pris la direction du centre historique de Dordretch à pied que nous avons rejoint en 1h10 à peu près. Sur notre chemin nous avons vu comme hier des personnes handicapées avec leurs fauteuils électriques circulant sur les voies cyclables et nous pouvons dire qu’ici tout est fait pour les personnes à mobilité réduites, autant les voies de circulation, les descentes de trottoir et les montées en paliers en pente douce à la place des marches et du coup il n’est pas étonnant de les voir un peu partout contrairement à la France ou peu de choses sont mises en place et cela les oblige à être en marge de la société. Le centre historique de Dordretch est principalement réservé aux piétons et bien évidemment aux cyclistes. On ne peux pas dire que cette ville soit exceptionnelle mais elle mérite d’y flâner un peu pour découvrir quelques pépites. C’est notre deuxième jour dans ce pays et nous commençons à nous habituer à ses coutumes tel que les ronds points avec 2 files et un terre plein de séparation, donc si vous prenez la file de droite et bien il est trop tard pour tourner à gauche cela nous change de chez nous mais on s’y fait et ce qui est vraiment top c’est que lorsqu’on appuie sur le bouton aux passages piétons c’est que le feu se met tout de suite au vert si il n’y a pas de véhicule sinon tout est mis en œuvre pour que les piétons ou les vélos d’ailleurs devient prioritaire, nos services territoriaux devaient en prendre de la graine. Sur l’autoroute on a même vu les voies se fermer devant nous et les vitesses de circulation changées en fonction du trafic. Ce qui est drôle c’est de voir plusieurs niveaux de construction, par exemple des constructions en haut au bord du canal, la route un peu plus bas et encore des constructions au niveau inférieur et dire que tout cela se trouve à environ 15 mètres en-dessous du niveau de la mer.
Ce soir nous sommes stationné sur un parking du Bloemen Corso que nous iront voir demain. Aujourd’hui nous avons parcouru 82 kilomètres et 14 kilomètres et le temps était nuageux avec une température de 19° à midi.
En tant que ville la plus ancienne de la province de Hollande-Méridionale, Dordrecht offre dans chaque recoin de nombreux sites historiques et charmants. Et nulle part, le sentiment retraçant les histoires étonnantes de la ville n’est plus fort que lorsque vous vous promenez dans son port historique. Cette zone dynamique s'étend le long des berges du fleuve, formant l'épine dorsale de la vieille ville de Dordrecht. Vous pouvez ici marcher parmi les anciens entrepôts, bâtiments marchands et quais qui avaient autrefois contribué à alimenter les échanges commerciaux internationaux ayant façonné l’Âge d’Or hollandais. Bon nombre de ces bâtiments extraordinaires ont maintenant été transformés en cafés pittoresques, restaurants gastronomiques ou boutiques de produits artisanaux.
L’Eglise Grote Kerk
L’imposante église Grote Kerk du XIème siècle est l’un des plus imposant bâtiments de la ville. Et encore, sa tour devait être encore plus grande mais à cause de l’affaissement du sol sous son poids (elle est déjà plus inclinée que la Tour de Pise !), sa construction fût arrêtées à 65 m au lieu des 108 m prévus.
Maison en toit de chaume



Ses canaux


Quelques vestiges du temps passé




Sassenheim
Samedi 23 avril, après une bonne nuit malgré la proximité de la route et des aéroports de Rotterdam et Amsterdam vers 10 heures nous sommes allés au centre de Sassenheim pour prendre la température concernant le défilé de chars fleuris. Nous n’avons pas eu les renseignements mais une ambiance festive régnait au sein de cette commune. En déambulant dans les rues pour essayer de décrypter par où le corso passait nous avons fini par comprendre que l’axe de circulation était orné de drapeaux Néerlandais et nous nous sommes aperçu que des parents accompagnaient leurs enfants sur des véhicules à roues fleuris vers une direction bien précise et donc nous nous sommes empressés de les suivre. Arrivé au point de ralliement une fanfare composée que d’enfants se mit à jouer devant le cortège de véhicules à roues dans tout le village. Ensuite nous avons pris une direction vers l’extérieur du village où passe le défilé et quand les premiers chars sont arrivés nous avons découvert des chars de grande facture tant par les décors réalisés qu’avec des fleurs naturelles et on vous passe les parfums que vous ne pourrez pas sentir. Les quelques photos ci-dessous vous donneront un aperçu des merveilles de ce défilé.
Le Bloemencorso Bollenstreek est un festival de fleurs annuel et grandiose. Des dizaines de chars décorés de façon créative de jonquilles, jacinthes, tulipes et autres fleurs, affichent chaque année un thème différent. En outre, il y a aussi des autos décorées avec de grands bouquets de fleurs qui suivent le cortège. Le cortège passe par la « région des bulbes », accompagné de musique et d’animation. Entretemps, ce spectacle floral coloré attire près d'un million de visiteurs locaux ou venus de l'étranger.
Le samedi à 9 h 30, les chars se rassemblent sur le Boulevard de Noordwijk pour partir en direction de Haarlem en passant par plusieurs villages de la région des bulbes. Le soir, on attend le cortège vers 21 h 00 dans la ville. Un parcours de 42 kilomètres, le long des champs fleuris et à travers divers sites de la région des bulbes. Le dimanche, vous pourrez voir à Haarlem en toute tranquillité la quantité de travail investie dans le corso fleuri. Les chars seront là toute la journée pour voir de plus près.
Des millions de fleurs et le travail de 1 500 bénévoles offrent le plus beau corso fleuri du monde. Si vous voulez savoir comment ils réussissent cette prouesse, vous pourrez visiter le site de construction lors des journées portes ouvertes à partir du mercredi. Le vendredi soir, tous les véhicules se rassemblent pour le corso nocturne dans le centre de Noordwijkerhout. À 21 h 15 le cortège illuminé traverse Noordwijkerhout.










Dimanche 24 avril, après avoir dit au revoir à nos voisins français rencontrés la veille, nous avons pris la direction de Alblasserdam pour aller sur le site de Kinderdjik. Après une collation bien méritée, nous nous sommes dirigés vers l’aire de Gouda pour repérer la ville et surtout faire une halte technique puisque la lessive dans notre tonneau avait bien été brassée, restait plus qu’a la rincée et la faire sécher, chose qui a été faites dans l’après-midi.
Aujourd’hui nous avons parcouru 109 kilomètres sous un ciel bleu accompagné d’un vent assez fort et une température de 17° au meilleur de la journée.
Dans les beaux environs de Dordrecht, vous trouverez les moulins de Kinderdijk. Dix-neuf magnifiques moulins à vent, construits aux alentours de 1740 et faisant partie d’un système de gestion des eaux pour lutter contre les inondations. Aujourd'hui, ils symbolisent la gestion des eaux en Hollande et, en 1997, le site a été proclamé patrimoine mondial de l'UNESCO.
Les moulins de Kinderdijk ont été construits pour garder les terres basses de l'Alblasserwaard au sec. Disposés l’un en face de l'autre, ils forment une image emblématique de la Hollande. De plus, vous pourrez voir de nombreux cours d’eau, des digues et des écluses et découvrir comment les hollandais utilisent depuis plus de 1 000 ans toute cette eau à leur avantage.
Au cours du premier millénaire, quand des pêcheurs et des chasseurs décident de s’établir dans la région de Kinderdijk, ils n’y restent jamais très longtemps. Et pour cause, les marées imprévisibles qui inondent alors régulièrement les terres les rendent impraticables sinon dangereuses. C’est au Moyen-Âge, dès le Xe siècle que des digues et des canaux sont mis en place pour contrer le phénomène naturel de montée des eaux. Ainsi, l’eau est évacuée plus facilement mais cela a pour conséquence de provoquer l’affaissement des sols.
En 1421, un terrible orage va faire céder ces digues et noyer des milliers de personne situées en contrebas. Alors, pour éviter que cela se reproduise, des moulins à vent vont être installés pour drainer les canaux. C’est comme ça que l’on voit naître les premiers Moulins de Kinderdijk. De nos jours, ils ne sont plus utilisés, bien que toujours exploitables. En effet, ils ont été remplacés, à l’ère industrielle, par des stations de pompages modernes. En cas de coup dur, ou de panne, ils restent la solution de secours !
Prendre le temps de visiter les moulins de Kinderdijk lors de votre séjour aux Pays-Bas est donc une excellente idée. Vous allez être impressionné(e) par la beauté du site et du village adjacent : Kinderdijk. Le tout se trouve dans ce que l’on appelle un polder : le confluent de deux fleuves ou rivières. En l’occurrence, il s’agit de deux rivières : la Lek au nord, et la Noord à l’est. L’environnement très naturel des moulins leur confère une atmosphère réellement saisissante. Si vous avez la chance d’assister au lever ou au coucher du soleil, vous découvrirez les couleurs incroyables des lieux. Et si par hasard, vous vous trouvez sur place un jour de brume ou de brouillard, n’ayez crainte, cela ne retire rien du charme prépondérant des moulins de Kinderdijk.
Kinderdjik
L'alignement de Kinderdjik



Les oies sauvages en pleine période de reproduction et par milliers

Alblasserdam


Maison en toit de chaume


Vu ce jour

Lundi 25 avril, ce matin réveil avec la pluie et le froid nous a accompagné pour la journée. Nous avons profité d’une accalmie pour faire nos premières courses dans un magasin LIDL. Ici la manière de vendre les produits notamment frais sont complètement différents de chez nous, en effet il faut bien lire les étiquettes car les légumes en vrac sont vendus à la pièce et du coup le prix affiché ramené au kilo fait monter le prix très vite par contre nous avons découvert du pain d’épices au chocolat et noisette (ontbijtkoek) super bon et la prochaine fois nous essaierons les saucisses au poulet, à grillé. Après avoir fait nos emplettes nous avons pris la direction de Amersfoort. Nous avons constaté qu’aucune maison ni bâtiments d’habitation ne possédait d’antenne télévision. Nous avons parcourus aujourd’hui 66 kilomètres, temps pluvieux et froid puisqu’une température de 9° à midi
Une première enceinte fortifiée, faite de brique, fut achevée vers 1300, mais il devint bientôt évident qu'il fallait agrandir cette enceinte et vers 1380 on entreprit la construction d'une nouvelle muraille, travail qui fut mené à terme en 1450. La célèbre Koppelpoort, qui tient à la fois du pont et du pont levis, fait partie de cette seconde enceinte. L'enceinte intérieure fut abattue, permettant la création de nouvelles maisons dites Muurhuizen : ainsi l'actuelle Muurhuizenstraat reprend l'emplacement exact de cette muraille primitive ; les façades des maisons sont construites sur les fondations mêmes du mur.
Le centre–ville d’Amersfoort a été préservé pratiquement intact depuis le Moyen Âge. Outre la Tour Notre-Dame, le pont de la Koppelpoort et la rue des Muurhuizen, on peut encore y voir l'église Saint-Georges (nl). Les canaux médiévaux et leurs ponts, les vieilles maisons ajoutent au pittoresque et sont presque tous classés monuments historiques. Au Moyen Âge, Amersfoort était un centre important de l’industrie textile, et il y avait aussi de nombreuses brasseries.
Amersfoort
Koppelpoort

Monnikendam





Mardi 26 avril, une fois habillé chaudement nous avons pris la direction du centre ville d’Utrecht à pied. Puis on a traversé le canal qui entoure la ville historique et nous avons longé le canal Ouda Gracht où se trouvent les bars et restos dans des caves et leurs terrasses en bas au bord de l’eau. Le centre ville est très animé et les boutiques se trouvent très nombreuses. Nous avons vu la cathédrale et son cloître quant à la tour du beffroi elle est malheureusement en restauration. Dans la vieille ville il reste quelques vieilles maisons médiévales et aussi des maisons dans le quartier de Bruntenhof et Agnetenstraat qui ont été construites pour les gens qui n’avaient pas les moyens et on peut dire quelles sont vraiment petites. Cet après-midi nous nous sommes arrêtés devant le château de Haar, c’est le plus grand des Pays-Bas.
Aujourd’hui nous avons parcouru 59 kilomètres, le temps a été beau dans l’ensemble et la température était de 16° environ
Utrecht
Le canal Ouda Gracht



Le cloître





Les petites maisons du quartier de Bruntenhof et Agnetenstraat


La vie d'aujourd'hui dans une ruelle et le cimetière dans le milieu de la forêt


Le château de Haar




Une ferme Hollandaise

Nous attendons l'invitation

Mercredi 27 avril ce matin nous nous levons avec le soleil et prenons la direction de Gouda. Ce jour est un jour férié puisque c’est la fête du roi et donc la couleur orange est de mise.
Aujourd’hui nous avons parcouru 26 kilomètres avec une température de 14°.
Pour comprendre cela, il faut remonter quelques années en arrière. À l'origine, les Pays-Bas sont la réunion de plusieurs régions. Elles vont finalement être réunies en un seul royaume par un homme : Guillaume d'Orange-Nassau (1533-1584). Il fut l'initiateur et le chef de la révolte des Pays-Bas contre le roi d'Espagne Philippe II, qui mena à l'indépendance des Pays-Bas. Ceux qui le suivent sont appelés les Orangistes, et c'est donc tout naturellement qu'ils ont adopté cette teinte comme bannière.
C'est donc à lui que l'on doit la première version du drapeau tricolore des pays-bas qui reçut le nom de « drapeau du Prince ». D'abord orange, blanc, bleu, la bande orange fut progressivement remplacée par une bande rouge. Ce changement fut réalisé, car grâce à cela, il était bien plus visible en mer. L'orange est donc lié à la maison royale, qui est toujours la famille "Orange-Nassau". Cette couleur est conservée aujourd'hui par la population, comme faisant partie de la culture même du pays. Voilà pourquoi l'orange est la couleur des Pays-bas sans être sur leur drapeau.
Fête du roi


Aujourd'hui c'est le orange qui s'impose








Jeudi 28 avril ce matin le soleil est radieux et c’est le jour du marché traditionnel de Gouda. En arrivant sur la place nous découvrons ces meules de Gouda de couleur orange alignées, et commençons à voir des personnages haut en couleur et d’autres en habit traditionnel, à 10 heures la cloche sonne et les ventes entre les agriculteurs fabricants et les négociants peuvent commencer. Entre ces deux protagonistes se mêle un échange de paroles et de claquements de mains jusqu’à la conclusion de la vente, ce spectacle est en nul point commun. Une meule pèse 15 kilos.
Vous allez croire que vous êtes reparti dans le temps si vous visitez le marché aux fromages Gouda qui trouve son origine en 1395. Les meules de fromage de Gouda si particulières sont livrées à cheval et en charrette, puis empilés sur le sol par les producteurs, avant d’être vendues de manière traditionnelle, en face du magnifique ancien hôtel de ville de Gouda. Les producteurs et les commerçants se « tapent la main » pour confirmer chaque vente, dans ce qui peut être décrit comme un spectacle théâtral. Le marché du fromage de Gouda se tient le jeudi matin d’avril à août.
Aujourd’hui nous sommes restés sur place, par une journée ensoleillée mais venteuse et froide.
Gouda
Son marché








La ville et ses curiosités
Hôtel de ville

De Goudse Waag

Ses clochers



Ses maisons flottantes

Le carillon et l' hôtel de ville


Son port avec ses vieux gréments et ses petites habitations pour les plus démunis


Les scooters colorés et la manière de suspendre ses poubelles


Ses moulins T Slot et De Roode Leeuw


Vendredi 29 avril le temps est froid et couvert ce matin mais que cela ne tienne direction le Keukenhof , qui est présenté comme le plus beau parc floral du monde. Nous n’aurons qu’un seul mot dès l’entrée du parc ‘whaouh’, durant les 5 heures de visite nous n’avons pas su où poser les yeux, tellement il y en a de tous les côtés. Juste pour vous donner une idée nous avons fait environ 360 photos, vous en aurez qu’un petit aperçu.
L'histoire de Keukenhof remonte au XVe siècle. La comtesse Jacqueline de Bavière (Jacoba van Beieren) (1401-1436) allait chercher, sur les terres alors appelées 'Keukenduin', des fruits et des légumes pour approvisionner les cuisines du château de Teylingen. Le château de Keukenhof fut construit en 1641, son domaine s'étendait sur une superficie de plus de 200 hectares.
Les architectes paysagistes Jan David Zocher et son fils Louis Paul Zocher- créateurs du parc Vondel- ont élaboré, en 1857, un projet de jardin autour du château. Ce parc, dans le style des paysages à l'anglaise, forme toujours la base de Keukenhof.
En 1949, un groupe de producteurs et d'exportateurs de bulbes de fleurs eut l'idée d'organiser sur ce domaine une exposition de bulbes à floraison printanière. Le parc printanier Keukenhof était né. En 1950, le parc ouvrait ses portes pour la première fois. Le succès fut immédiat : 236 000 visiteurs. En 2022, la 73e édition de Keukenhof. Au cours de ses 72 ans d'existence, Keukenhof a acquis une renommée mondiale.
Chaque année, plus de 7 millions de fleurs à bulbe y sont plantées. De fabuleuses collections horticoles sont présentées dans les divers jardins et à travers quatre pavillons: tulipes, hyacinthes, jonquilles, orchidées, roses, œillets, iris, lys et bien d'autres encore. Vous serez submergé par un déferlement de couleurs et de parfums.
Aujourd’hui nous avons parcouru 71 kilomètres, sous un temps nuageux avec du vent et 12°.








Samedi 30 avril, réveil au doux cri des oies sauvages et le temps est nuageux. Ce matin nous commençons par prendre la direction de Haarlem, aujourd’hui c’est jour de marché et les rues sont bondées de monde. Autour de la place Grote markt beaucoup de bâtiments anciens et autour de la cathédrale une curiosité puisque des petites boutiques sont adossées au mur de celle-ci et aussi son moulin Molen de Adriaan ainsi que son port.
Pour la pause déjeuner nous prenons la direction des moulins de Zaanse Schans. En fait l’histoire du village de Zaanse Schans tel qu’on le connaît aujourd’hui est plutôt récente. En effet ce village coloré a été reconstitué à partir de bâtiments et moulins issus de villages alentours.
Cet après-midi nous avons fini par la visite de l’île de Marken avant de nous poser à Volendam. Cette île est aujourd’hui également un havre de paix pour diverses espèces ornithologiques.
Marken a été séparée du continent par une tempête au 13e siècle. La population a donc été isolée pendant des siècles, et gagnait son pain grâce aux marins-pêcheurs. Marken n’a été reliée au continent qu’en 1957 par la construction d'une digue et est devenue une péninsule depuis ce jour-là. Néanmoins, Marken a su conserver son caractère authentique et les habitants chérissent leurs traditions. Jusqu’au 17e siècle, les habitants construisaient leurs maisons sur des « werven », des collines artificiellement construites. De cette façon, ils protégeaient leurs maisons des inondations. Par la suite, ils ont construit leurs maisons sur des pilotis. Depuis la construction de Afsluitdijk, l’île n’a plus été inondée, mais les maisons typiques demeurent.
Aujourd’hui nous avons parcouru 75 kilomètres, sous un temps nuageux avec du vent et 12°.
Haarlem
Son moulin

Ses maisons colorées face au port

Sa cathédrale

Ses échoppes adossées à la cathédrale


Zaanse Schans


Marken









Dimanche 1er mai étant un jour chômé pour nous français j’ai décidé de ne pas rouler. Ce matin réveil par les goélands il fait un peu frais mais le soleil est de retour et surtout il n’y a pas de vent. Après le petit déjeuner nous visitons le centre de Volendam . Ce village est considéré comme le Saint-tropez d’Amsterdam avec son port de plaisance et ses maisons de pêcheurs sur le bord du lac Markermeer qui ressemble à s’y méprendre à une mer intérieure.
Le Markermeer est un lac de 700 km2 situé dans le centre des Pays-Bas, constitué d'eau douce et permettant de réguler le niveau des flots dans le reste du pays. Sa profondeur varie entre 3 et 4 mètres. Son nom provient de l'ancienne île de Marken.
Cet près-midi visite d’Edam et de son centre historique le ciel c’est dégagé et il fait 15°.
Le nom vient de la ville d'Edam dans la province de la Hollande-Septentrionale, qui est une très ancienne région d'élevage2. Dès le xiv siècle, la ville est réputée pour ses exportations de fromage (kaas en néerlandais), et c'est sans doute la raison pour laquelle son nom est attaché au produit. Au xvii siècle, le fromage s'exporte en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne. Facilement transportable, nutritif, il est pratique pour le ravitaillement des navires; mais également comme monnaie d'échange contre des épices ou d'autres marchandises. La couleur rouge de la croûte des fromages viendrait des fûts de bordeaux dans lesquels ils sont alors transportés3, ou plus probablement de la maurelle longtemps exploitée à Gallargues (Gard). Les fromagers du nord de la France s'en inspirent pour confectionner les premières mimolettes. Le fromage d'édam est très populaire en Amérique du Nord, dans le nord de l'Europe, et de nombreux autres pays du monde.
Volendam

Le port

Le lac de Markermeer

Le port de plaisance

Edam


La place du marché

Ses vieilles maisons datant du 16ème et 17ème siècle

Lundi 2 mai, le ciel est bleu et le soleil brille, cela présage une belle journée. Alors direction Hoorn, après avoir trouvé notre stationnement à Julianapark et pris une photo du parcours de visite de la cité, nous nous équipons pour effectuer ce tracé. Arrivé sur la place du centre nous découvrons des maisons anciennes ornées de blasons, statues et autres décors sur les façades de celle-ci, ce sont les premières que nous découvrons au Pays-Bas et elles sont de toute beauté. Comme la visite c’est bien déroulée et qu’il est encore tôt nous prenons la décision de nous rendre à Den Helder qui se trouve à la pointe nord ouest des Pays-Bas. Sur notre route nous nous sommes arrêté aux moulins de Shermerhorn et nous avons roulé sur des routes avec des champs de tulipes et Muscaris de chaque côté, les couleurs vives éclairées par les rayons du soleil nous éblouissaient mais celle-ci resteront dans nos mémoires. Une fois arrivé sur notre lieu de stationnement pour la nuit, nous nous garons face à la mer du Nord et de l’île Texel, ce sont des spots comme celui-là que nous recherchons et qui correspondent à notre nomadisme.
Hoorn est fondée au xii siècle. Le nom de Hoorn signifie « corne » en néerlandais. En effet, la ville est située sur une presqu'île qui a la forme d'une corne dans l'IJsselmeer. Ainsi l’explorateur Willem Cornelisz Schouten défia de rageuses tempêtes avant d’atteindre, en 1616, le point le plus méridional d’Amérique du Sud. Il le baptisa le Kaap Hoorn, c'est-à-dire Cap Horn en français, en l’honneur de sa ville natale.
Aujourd’hui nous avons parcouru 101 kilomètres et la température était de 17° sans vent.
Hoorn








Son port historique avec ses vieux gréments





Le vrai vélo Hollandais sans manettes aux poignées , qui ne freine que grâce au rétropédalage

Un peu d'humour. J'ai déposé mon vélo ce matin mais je ne me souviens plus où je l'ai posé, aidez moi!!!

Mardi 3 mai, réveil par les douces notes des gouttes d’eau sur la toiture de notre maison roulante, cette musique ne présageait pas une belle journée, mais c’était sans compter sur la magie de la météo. On ne peut pas dire que c’était le nirvana, mais le temps est resté clément avec nous, sans pluie afin de nous permettre notre visite programmée sur l’île Texel via un ferry. Cette île est une réserve ornithologique gigantesque où viennent s’accoupler bon nombres d’espèces. Ici nous rencontrons encore des champs de tulipes qui arrivent sur la fin de floraison. La flore est également très riche mais nous devons être encore tôt dans la saison. De nombreux moutons et chevaux paissent paisiblement, certains dans des champs et d’autres entretiennent les digues. La particularité de l’île Texel, est que sa côte Ouest est baignée par la mer du Nord et sa côte Est par la mer de Wadden. Aujourd’hui le port maritime militaire de Den Helder est le plus important des Pays-Bas et est doté d’un musée avec des visites sur des bâtiments de guerre.
Aujourd’hui nous avons parcouru 99 kilomètres, ciel gris se dégageant en fin d’après-midi et 12°


Vestige de la deuxième guerre mondiale

Faune et flore












Machine à couper les tiges de fleurs des tulipes et le résultat ci-dessous



Sur votre gauche de l'autre côté de la digue la mer de Wadden et sur votre droite le lac d'eau douce de Ijssel

Mercredi 4 mai, nous nous apprêtons à effectuer notre dernier jour de visite au Pays-Bas. Direction Sloten pour notre premier stop, charmant village mais sans plus. Ensuite nous avons jeté notre dévolu sur Giethoorn et là nous sommes tombé sur une perle, nous dirons à voir absolument. Si on devait faire une comparaison cela ressemble aux marais poitevin mais en beaucoup plus joli. Ce soir nous sommes basés à Meppel avant la journée de route qui nous attend demain pour rejoindre le Danemark ou à proximité.
Aujourd’hui nous avons parcouru 81 kilomètres, temps ensoleillé et 16°.
Sloten


Giethoorn




Meppel


Jeudi 5 mai, le soleil a décidé d’illuminer notre route pour nous rendre à la frontière Danoise. Ce n’est pas sans une certaine nostalgie que nous prenons la route car effectivement les Pays-Bas vont laisser une trace indélébile dans nos mémoires tellement il y a de belles choses à voir, mais c’est certain nous reviendrons. La traversée de l’Allemagne c’est faite sans encombre. Le long de l’autoroute nous avons vu beaucoup de chevreuils , cela nous change des oies sauvages. Dans le nord de l’Allemagne une nouvelle espèce envahit les champs, ils ont pour nom ‘’ panneau solaire’’.
Voilà nous sommes posé à Flensburg juste à la frontière danoise. Ce soir vous n’aurez pas de photo, ce sera une première depuis le départ.
Aujourd’hui nous avons parcouru 501 kilomètres sous un temps légèrement nuageux, ensoleillé et 18°
Mercredi 24 août, la nuit fût chaude, et cette journée s’annonce du même acabit. Nous partons visiter Maastricht de bonne heure à la fraîche, d’ailleurs le marché n’a même pas fini de s’installer. Nous commençons par le centre historique avant de faire les boutiques. Ensuite nous partons rejoindre notre parking du soir à Blegny mine en Belgique. A notre arrivée nous découvrons que nous sommes sur un site de charbonnage, qu’à cela ne tienne nous en profitons pour effectuer la visite guidée qui à été très agréable tout autant que son guide et ses explications. Nous avons commencé par descendre dans une galerie à 30 mètres avec l’ascenceur, puis 60 mètres par les escaliers d’une galerie qui servait pour l’aération.
Aujourd’hui nous avons parcouru 34 kilomètres par temps très chaud avec 31°.
A partir de ce soir vous pouvez aussi nous suivre sur la page Belgique
Maastricht











Créez votre propre site internet avec Webador