Lundi 1er mai, temps gris avec des averses éparses et 19°.

En Italie, comme chez nous le 1er mai est un jour férié. Ce matin à Brindisi, le temps est gris et quelques gouttes tombent, mais n’arrivent  pas à humidifier le sol. Nous décidons de braver ce temps humide et on verra bien. Le centre-ville et historique par la même occasion n’est pas très grand, nous marchons sur de larges pavés qui sont rendus glissant par l’humidité ambiante. Ce matin les rues sont désertes, calmes et très propres. Nous commençons par nous diriger vers le Château qu’il nous a été impossible à visiter malgré notre demande, car il est occupé par l’amirauté militaire mais on nous a laissé la possibilité de faire une photo. Au cours de notre balade nous avons pu voir le duomo, des chiesa, des palazzo et aussi des ruines romaines mises à jour et au-dessus desquelles un bâtiment a été construit. Nous sommes rentrés quasi sec de notre sortie, en fait la pluie est venue dans l’après-midi.

Brindisi

Fleurs d'agrumes, vous avez l'image nous, nous avons l'odeur. 

Mardi 2 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 17 kms par temps de pluie et 15°.

Les prévisions météo étant mauvaises, nous restons sur place puisque nous avons toutes les commodités. Ce matin cuisson de diverses préparations pour les jours à venir. L’après-midi est consacré au shopping dans plusieurs centres commerciaux proches. La satisfaction du jour est notre système de pression d’eau qui fonctionne mieux que jamais, en effet il faisait un bruit bizarre dimanche lors de notre arrivée, ayant une suspicion de panne de la pompe à eau je la changeait par une autre mais rien ni faisait. Lundi matin je décide de démonter le pressostat puisqu’il ne remplissait plus son rôle de régulateur, j’en profite pour le nettoyer et je découvre une patte plastique déplacée et qui ne maintien plus comme il faut le contacteur du pressostat, je remets tout en ordre de marche et remonte, depuis plus de problème, tant mieux. Les prévisions météo prévoient pour demain de l’orage pour une grande partie de la journée.

Mercredi 3 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 58 kms avec temps pluvieux le matin, nuageux en début d’après-midi et retour du soleil en fin de journée, avec une température moyenne de 16°.

Ce matin le temps est pluvieux, nous décidons de rester sur place et nous prendrons une décision en fonction de l’évolution du temps. Un peu avant midi la pluie cesse et nous voyons apparaitre quelques timides éclaircies. Nous mangeons sur place et partons ensuite faire des courses alimentaires. A la sortie du magasin un rayon de soleil nous réchauffe, alors nous prenons la direction d’Ostuni (la cita bianca). Ostuni possède une vieille cité (la Terra) ceinte de remparts Aragonais, qui occupe la plus haute des trois collines de la ville. Le bourg médiéval alterne montées et descentes, ruelles et escaliers, dans un enchevêtrement à la blancheur immaculée. Nous profitons en fin de journée qu’une laverie soit toute proche de notre stationnement, pour effectuer une grande lessive.

Ostuni

lessive.

Jeudi 4 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 67 kms par beau temps et 20°

Le soleil est de retour, super car le programme d’aujourd’hui va se dérouler dans les terres des trulli.

Les trulli (trullo au singulier) sont des huttes en pierre sèche traditionnelles, surmontées d’un toit en encorbellement. Leur style de construction est spécifique à la vallée de l’Itria, dans la région des Pouilles. Les trulli ont en général été construits comme des abris temporaires, des entrepôts ou des habitations permanentes, par de petits propriétaires terriens ou des travailleurs agricoles. Ces édifices ont été construits avec des galets de calcaire grossièrement travaillés, récupérés lors du creusement de réservoirs souterrains ou dans les champs et affleurements rocheux voisins. Les édifices sont typiquement de forme rectangulaire avec un toit en encorbellement conique. Les murs chaulés des trulli sont construits directement sur la roche calcaire, selon la technique de la pierre sèche (sans utilisation de mortier ni de ciment). Percés d’une porte et de petites fenêtres, ces murs sont doubles avec un cœur de blocaille. Foyers et alcôves sont pris dans leur épaisseur. Les toitures, qui sont également doubles, se composent d’un dôme intérieur de pierres taillées en coin (utilisées dans la construction d’une arche ou d’une voûte) recouvert de pierres de couverture et d’un cône extérieur étanche en dalles de pierre à chaux en encorbellement, appelées chianche ou chiancarelle. Le toit repose directement sur les murs à l’aide de simples trompes (voûtes d’angle) permettant de passer de la structure rectangulaire des murs aux sections circulaires ou ovales des toits. Les toits des habitations portent souvent des marques mythologiques ou religieuses en cendre blanche et se terminent par un pinacle décoratif destiné à repousser les maléfices ou le mauvais sort. L’eau est collectée au moyen d’avant-toits saillants et guidée, par l’intermédiaire de pierres creusées en gouttière, vers une citerne sous la maison. D’étroits escaliers en pierre permettent d’accéder aux toits.

Nous allons visiter les villages de, Cisternino avec des maisons blanches de style oriental et un panorama sur la vallée des trulli, Locorotondo (ville circulaire) plantée sur un promontoire avec ses ruelles et ses maisons blanchies, Martina Franca avec sa basilique et ses palazzio au style baroques et pour finir le grâle du grâle Alberobello où ce sont deux quartiers entiers qui recèlent au total environ 1500 trulli, c’est tout simplement magnifique on se croirait dans un monde imaginaire,  pour nous ce sera le pays des schtroumpfs. Cette région des pouilles est vraiment belle et nous comprenons quelle soit très prisée.

Cisternino

Locorotondo

Martina Franca

Alberobello

Vendredi 5 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 180 kms par beau temps et 23°.

Toute la journée nous allons longer la mer Adriatique en commençant par Polignano a Mare, la perle de l’Adriatique, elle est même comparée à Bonifacio en Corse. Ce matin il y a déjà beaucoup de monde à visiter ce petit centre historique. Un peu plus loin sur la route nous voyons des petites maisons ressemblant étrangement aux trulli de la veille mais qui elle se trouve aux milieux des cultures. A la pause de midi nous nous arrêtons à proximité de Molfetta. Ensuite nous faisons une petite visite de Barletta pour voir le château composé de quatre bastions d’angle en pointe de lance, qui était une place forte pour les chevaliers partant en terre sainte. Le symbole de la ville est une statue de la période romaine « le colosse » une statue de plus de 5 mètres. Ce soir nous dormons au port de Manfredonia au cœur du golfe du même nom.

Polignano a Mare

Molfetta

Barletta

Samedi 6 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 293 kms par beau temps et 24°.

Il fait déjà bien chaud ce matin, nous partons vitre chauffeur baissée. Nous allons longer l’Adriatique et parcourir le promontoire du Gargano avec sa côte sauvage, un véritable paradis pour les amoureux du soleil et de la mer. Nous ne pouvons pas vous offrir beaucoup de photos, car de très rares places pour se stationner, mais nous pouvons vous garantir que cela est magnifique. Nous voici maintenant dans la région du Molise et un peu après Termoli, nous bifurquons sur gauche et retournons dans l’intérieur des terres et notamment vers la montagne pour les jours à venir et ce soir à Pietrabonddante.

Promontoire du Gargano

Pietrabonddante

Dimanche 7 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 134 kms par beau temps le matin devenant orageux l’après-midi et une température 24°.

La nuit a été excellente, sans bruit, le nec plus ultra. En pleine forme nous prenons la route en direction du parc des Abruzzes. Ce matin l’’absence de véhicules nous laisse tout loisir de rouler très doucement afin de profiter du paysage et de s’arrêter pour prendre des clichés. Notre route va s’élever jusqu’à une station de ski à 1500 mètres d’altitude et nous allons tutoyer les cimes encore enneigées des Abbruzzes. Le paysage est magnifique, la flore sort de terre après la fonte des neiges, mais en ce dimanche fin de matinée, on se croirait un week-end des 24 heures du mans moto, tellement il y en a sur ces routes tortueuses de montagne et croyez nous ils s’en donnaient à cœur joie. Plus bas en arrivant au village de Viletta Barrea, une biche sortant de nulle part, court devant nous sur la route principale et finie par prendre un chemin. Ensuite nous montons à la station de ski avant de redescendre sur Scanno et après nous engouffrer dans les gorges du sagittaire sur une route très serrée et avec très peu d’arrêts photos possible. Nous terminons notre chemin à Sulmona le paradis de la dragée et de l’orfèvrerie. En ce dimanche après-midi très chaud, nous sommes que très peu de touristes à déambuler sur le corso pour admirer l’aqueduc médiéval et le Complesso della Santissima  Annunziata, composé d’une église et de son palais.

Les Abruzzes

Gorges du sagittaire

Sulmona

Lundi 8 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 134 kms par temps nuageux avec quelques gouttes très éparses et une température oscillant entre 13°et 18° que l’on soit en altitude où dans la vallée.

L’orage que nous attendions hier soir n’est pas venu et finalement nous avons quelques gouttes dans la nuit, qui ont sali le pare-brise. Ce matin le temps est bien gris mais il n’y a pas de vent et la température est agréable. Malgré la météo nous reprenons notre route dans le parc des Abruzzes et arrivons à apercevoir les cimes au gré des nuages mais nous ne pouvons pas apprécier le paysage comme nous le souhaitons alors nos regards se tournent vers la flore qui est abondante à cette période. En fin de matinée nous nous arrêtons à Alba Fucense pour voir des fouilles d’une colonie romaine fondée en 303 avant J.C. En arrivant nous apercevons les ruines mais ce que nous souhaitons voir en premier c’est l’amphithéâtre et alors même que nous le cherchons, une dame nous interpelle et nous fait comprendre qu’elle peut nous ouvrir les grilles de l’église, qui de l’extérieur n’a rien d’attrayant mais à l’ouverture des portes c’est waouh. Cette charmante italienne nous offre une visite guidée privative tout en italien que nous sommes arrivés à comprendre grâce aux mains et quelques mots que nous arrivons à comprendre. En fait  la visite de cette église est réservé pour les groupes qui en font la demande et justement elle venait de recevoir un groupe scolaire italien c’est pour cela qu’avec sa grande bonté elle nous l’a proposé également. Après déjeuner nous reprenons la route et traversons un plateau à 1400 mètres mais nous avons du mal à apercevoir les sommets enneigés à plus de 2000 mètres et qui sont dans les nuages. Nous finirons par nous stationner à L’Aquila.

La flore

Alba Fucense

Mardi 9 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 159 kms par beau temps et jusqu’à 24°.

Nous l’avons lu, mais nous ne pouvons pas y croire, alors nous allons voir par nos propres yeux qu elle est la réalité des choses en allant visiter le centre historique d’Aquila. La vérité est qu’après 14 ans règne ici encore une atmosphère bizarre, c’est un vaste chantier de reconstruction, il y a plus d’ouvriers du bâtiment que de personnes dans la rue, la plupart des maisons rénovées sont encore vides ou proposées à la location, la quasi-absence de magasins, on peut voir encore les stigmates de la catastrophe sur beaucoup de bâtisses. Pour l’histoire, le 6 avril 2009 à 3 heures 32 minutes et 42 secondes, un séisme d’une magnitude de 6,3 à une profondeur e 10 kilomètres de profondeur sous l’Aquila. Le bilan définitif fait état de 309 morts et 1600 blessés. Pour nous remettre de ces émotions, nous montons vers Fonte Cerreto à 1200 mètres à la station du téléphérique montant au Campo Imperatore, malheureusement des nuages gâchent notre plaisir. Ensuite nous descendons et traversons la Valle del Vomano et ses gorges qui ne sont pas sans nous rappeler la descente vers l’Ardèche. Après déjeuner nous filons jusqu’à Atri, situé sur une colline dominante d’où l’on peut voir l’Adriatique. Charmant petit village avec une cathédrale renfermant des fresques de toute beauté. Dans cette commlune se trouve également la Riservi di calanchi qui résulte de l’érosion par affouillement d’un haut plateau formé à l’ère tertiaire. Nous finirons notre journée à Teramo.

Aquila

Campo Imperatore

Valle del Vomano

Atri

Riservi naturale di calanchi

Teramo

Mercredi 10 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 187 kms par temps pluvieux et 16°.

Notre journée va emprunter la vallée de Tronto, de Ascoli Piceno jusqu’à Rieti en passant par Civitella del Tronto, Amatrice et d’autres petits villages et ce qu’ils ont de commun c’est le séisme vécu en août 2016 d’une magnitude de 6,2 et des dégâts plus ou moins importants qu’ils ont subi en fonction de leurs positions par rapport à l’épicentre. Le plus atteint c’est Amatrice qui est détruit dans sa quasi-totalité, pour l’avoir vu ce n’est qu’un tas de gravat, reste une partie de l’église qui est dans un sarcophage en attendant sa réhabilitation. Les petits villages autour d’Amatrice sont aussi très gravement touchés et il est facile de reconnaitre le degré d’impact, en fonction du nombre de grues servant à la reconstruction. Pour les autres villes beaucoup de stigmates encore présents de même que les grues mais principalement sur les édifices les plus anciens. Cela ne nous a pas empêché d’apprécier Civitella de Tronto et sa forteresse qui est la plus importante d’Europe et sa ruetta, la plus petite rue d’Italie avec une largeur de 40 centimètres, Ascoli Piceno surnommée la petite Sienne et sa Piazza del Popolo.

Civitella del Tronto

Ascoli Piceno

Amatrice et ses environs

Jeudi 11 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 79 kms avec un temps nuageux le matin et un orage l’après-midi et une température qui a fluctué toute la journée, du chaud au plus frais après la pluie.

Ce matin direction Marmore pour voir la cascade. La chute d‘eau principale est impressionnante et un belvédère est aménagé juste en face et nous avons pris place avant même l’ouverture du débit d’eau. La cascade des Marmore est une chute d'eau artificielle qui a été créée par les anciens Romains et dont des sels de calcium donnent aux roches l'aspect du marbre auquel, elle doit son nom1. Elle est située à 7,7 km de Terni, capitale provinciale de la région de l'Ombrie. Sa hauteur totale est de 165 m ce qui en fait la chute la plus haute d'Italie et la plus haute chute d'eau artificielle dans le monde. De ses 3 sections, le plus haut qui mesure 83 m est le plus grand. Ses eaux proviennent en partie de la rivière Velino dont le restant est utilisé pour une centrale hydroélectrique de 530 MW2, après avoir traversé le Lac de Piediluco près de la localité de Marmore. Les eaux se déversent dans la vallée inférieure, formée par la rivière Nera. Le débit de la cascade est activé et désactivé selon un horaire bien défini, pour satisfaire conjointement les besoins du tourisme et ceux de la compagnie d'électricité.

Après déjeuner nous roulons vers Spoletto, au loin nous apercevons l’orage qui gronde, nous croisons les doigts mais rien ni fait, arrivé à Spoletto il nous tombe dessus. En attendant que cette pluie s’arrête, une petite sieste s’impose pour le chauffeur, au réveil le ciel n’est pas complètement dégagé mais la pluie a cessé. Nous allons dans le centre historique, mais pour l’atteindre il faut encore grimper, il est vrai qu’à l’époque ils aimaient bien construire sur les hauteurs pour se préserver des envahisseurs. Peu de touriste en cette fin de journée, cela nous permet de bien profiter des édifices dont entre autres, duomo di Santa Maria Assunta et ses fresques, Ponte del Torri et ses arches gothiques et de Rocca Albornoziana la forteresse.

Spoletto

Vendredi 12 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 86 kms par temps nuageux avec de belles éclaircies le matin et orageux l’après-midi avec quelques gouttes d’eau et une température de 16°.

Ce matin nous partons vers Trevi qui n’a rien à voir avec la fontaine du même nom à Rome. Ce petit village perché est entouré d’oliviers et connu pour son huile. Nous profitons du petit marché pour prendre de la porchetta à un petit artisan. En redescendant nous nous arrêtons à Spello connue pour ses fêtes des fleurs, raison pour laquelle de nombreuses demeures médiévales de la rue principale sont fleuries et participe aux concours qui sont organisés. La météo étant en répit nous avons profité pleinement de déambuler dans les ruelles du village. Dans l’après-midi nous sommes montés jusqu’à l’ermitage où Saint François d’Assise aimait se retirer pour chasser de l’âme le plus petit grain de poussière, que le contact avec les hommes y aurait laissé. Nous finissons notre journée en nous arrêtant à Santa Maria degli Angeli et sa basilique, qui est la septième au monde par sa taille. La particularité de cette basilique, c’est qu’elle a été construite autour de la chapelle Portioncule, elle-même construite avant l’an mille.

Trevi

Spello

Eremo delle Carceri

Santa Maria degli Angeli

Samedi 13 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 12 kms par temps nuageux et 17°, mais pas de pluie.

Ce matin nous effectuons la visite d’Assise. Pour accéder à la ville à pied, nous empruntons une route qui grimpe à 10% et à 9h30 du matin ça pique un peu. Cette ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est encore entourée de ses remparts et n’a guère changée depuis le moyen âge. Elle est aussi connue grâce à Saint François d’Assise. La Basilica di San Francesco est une pure merveille avec ses fresques, érigée après la mort du saint, elle est composée d’une basilique inférieure et une supérieure avec le tombeau de Saint François dans une crypte. Nous montons jusqu’à Rocca Maggiore, le château. D’en haut, nous profitons d’un panorama sur Assise et toute la vallée. Plusieurs églises et chapelles sont dispersées dans cette ville et nous les passons en revue les unes après les autres. Contre toutes attentes, cette ville est un gros coup de cœur et nous avons aussi apprécié son Rocciata, une pâtisserie locale de 200 grammes composée de confiture d’abricot de de pommes caramélisées, de raisins secs, amandes, noix, pignons, une pincée de cannelle, le tout roulé dans une pate à gâteau, un pur régal. Si vous passé dans la région, un arrêt est obligatoire.

Assisi

Dimanche 14 mai, aujourd’hui nous sommes restés sur place.

En ce dimanche matin, en entendant les gouttes sur la carrosserie nous décidons de faire la grâce matinée. Vers 10 heures la pluie cesse mais les nuages bas restent présents, décision est prise nous restons sur place. Sur le coup de midi de belles éclaircies font leur apparition, nous faisant à un moment donné, regretter de ne pas bouger. Nous en profitons pour faire un grand ménage et quelques préparations culinaires pour les jours à venir. Juste le temps de finir nos besognes et l’après-midi c’est rythmé entre averses orageuses et éclaircies.

Lundi 15 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 164 kms par temps nuageux et 18°.

Ce matin visite de Pérugia, qui se trouve sur une colline. Dans le centre historique les ruelles étroites bordées de hautes façades forment un vrai labyrinthe obscur qui s’alimente autour du corso Vannuci, artère principale de la vieille ville jusqu’aux 2 places où se trouvent principalement les édifices civils ou religieux du moyen-âge. C’est ici que sont fabriqués les célèbres chocolat Baci ! Nous reprenons la route et arrivons à midi à Gubbio. Il nous est difficile de stationner car des centaines de véhicules envahissent trottoirs et parkings mais nous finissons par trouver une place au stade. En fait c’est la célébration de la course des cierges qui a lieu tous les ans à cette date. Cette fête traditionnelle des trois «ceri» qui sont en fait des pièces de bois hautes de 4 mètres, surmontées de la statue d’un saint et pesant près de 400 kilos sont portées au milieu de la foule dans une course effrénée de 5 kilomètres en montant, depuis le centre historique jusqu’à la basilique Sant’Ubaldo. Les porteurs revêtus de costumes anciens, doivent veiller à ne pas faire tomber leur cierge et laisser Sant’Ubaldo, patron de la ville rentrer le premier dans la basilique. Malgré toute cette foule nous avons profité de ce village médiéval de toute beauté et très bien conservé, mais aussi de cette fête traditionnelle.

Perugia

Gubbio

Mardi 16 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 60 kms par temps nuageux et 19°.

Ce matin nous tardons à nous lever, en effet il a plu toute la nuit et l’orage s’est mis à gronder à partir de 6h15 jusqu’à 9h00.  Nous profitons de cette matinée pluvieuse pour reprendre nos notes et faire le point des choses ayant un attrait particulier à ne surtout pas manquer sur le reste de notre périple. En fin de matinée des éclaircies pointent du nez mais disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues. Pendant le déjeuner nous prenons le pari de bouger malgré des prévisions météo pas très optimistes. Après une vingtaine de kilomètres nous voyons au loin des éclaircies, nous croisons les doigts que cela soit dans notre direction, bingo en arrivant à Fermo le temps est clair et la température agréable. Nous cherchons un peu pour trouver un stationnement, mais une fois fait, nous grimpons visiter la ville qui ne va pas retenir notre attention, hormis la piazza del popollo. Cet après-midi le temps est resté agréable et sans pluie.

Fermo

Mercredi 17 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 59 kms par temps pluvieux et 17°.

Sans doute êtes vous au courant des terribles inondations que subit la région de Bologne, mais soyez rassurés, pour nous tout va bien. Il est vrai que la nuit dernière des trombes d’eau se sont abattues et que nous n’avons pas très bien dormi, même si le site où nous étions était en sécurité, le risque 0 n’existe pas. Ce matin la pluie est plus fine alors nous en profitons pour bouger et aller nous stationner à Ancône pour passer à la laverie. Sur notre route nous passons sur des ponts où coulent juste en-dessous des torrents de boue, on imagine le paysage des zones inondées que nous allons traverser dans les jours qui viennent. A nouveau des trombes d’eau successives accompagnent notre après-midi. Ces intempéries risquent fort de bouleverser notre carnet de route, nous allons nous adapter en fonction de ce que les autorités locales auront décidées.

Jeudi 18 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 202 kms par temps nuageux, sans pluie et 19°.

Durant une grande partie de la nuit les affres de la météo ont sévi. Mais au réveil le temps c’est calmé, on voit même quelques éclaircies apparaitre. Après quelques échanges avec des Français présents sur l’aire, qui ont eu moins de chance que nous en termes de météo sur les derniers jours, nous prenons la route et faire une boucle pour longer la Riviera del Conero entre Porto Recanti et Ancôna. La mer ce matin a une couleur café au lait après que les rivières y aient déversées leurs eaux boueuses. En remontant le ciel s’éclairci quelque peu, cela fait du bien au moral et la température remonte également. Nous en profitons pour faire un arrêt à Fano et même une petite balade pour voir quelques vestiges repérés le long de notre route. Cet après-midi nous avons visité Urbino et son palazzo ducale classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et sa cathédrale. Ce soir nous sommes stationnés à Pesaro sur le parking du cimetière juste en face de celui où l’on devait stationner mais qui est en cours de nettoyage suite aux intempéries et qui est plein de boue, d’ailleurs au fil de notre journée nous avons traversé quelques zones avec des traces de boues et de flaques d’eau sur les côtés, mais le plus impressionnant est sur le bord des plages qui sont remplies de déchets en tous genres mais principalement du bois et des roseaux que les rivières ont transportées durant leurs crues et que la mer a rejetée.

Riviera del Conero

Fano

Urbino

Vendredi 19 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 82 kms par temps très nuageux accompagné de quelques gouttes et 16°.

Ce matin nous attendons que la pluie cesse, pour tenter une sortie dans le centre de Pesaro. A part le château nous n’avons rien remarqué de transcendant. Nous prenons ensuite la route de la corniche entre Pesaro et Cattolica. D’en haut nous avons un point de vue sur la mer avec encore de l’eau boueuse rejetée de ces derniers jours et de la pluie il a dû en tomber en grande quantité puisque nous passons au milieu de nombreux glissements de terrain et cela est impressionnant. Avec les infos que nous glanons, nous savons que le pire est à venir et risque de beaucoup perturber notre tracé. Ce soir le temps est gris et des averses persistent de temps à autre. On ne vous dit pas où nous sommes ce soir mais une photo vous mettra sur la piste.

Pesaro

Parco naturale del Monte San Bartolo

Samedi 20 mai, nous sommes restés sur place et la température est de 14°.

Il a encore bien plu cette nuit et une partie de la matinée, nous sommes même la tête dans les nuages et du coup une visibilité très réduite. Et oui, certains ont deviné que nous sommes à Saint Marin, le paradis où le gas-oil est à 1,489€ et le GPL à 0,655€. Bien que nous sommes dans la brume, nous sommes montés à pied dans la cité en empruntant une partie de l’ancienne voie ferrée, des marches et des rues pentues. Arrivé à une des portes de la ville, un policier dans sa guérite fait la circulation et nous permet de traverser en toute sérénité. Nous passons sur la piazza del pubblico où se trouve le palais du gouverneur et grimpons jusqu’au château implanté au raz du précipice que nous n’apercevons pas puisqu’il est rempli de brume, nous croisons les doigts pour demain que le temps se dégage et ainsi pouvoir profiter un peu plus des points de vue.

Saint Marin

Dimanche 21 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 157 kms par beau temps, chaud et 24°.

Ce matin le soleil est de retour et la pluie c’est éloigné pour combien de temps ? on verra !

Nous profitons de ce moment pour remonter à San Marino pour voir le vrai visage de cette ville contrairement à hier où nous étions dans la brume. Effectivement nous découvrons des points de vue que nous n’avons pas vu la veille. La principauté de Saint Marin est le plus vieil état du monde. Créée en l’an 301, elle a réussi à traverser toutes les guerres et à garder son indépendance et sa neutralité. C’est aussi le troisième plus petit état au monde, après le Vatican et Monaco. Elle bat monnaie, émet des timbres et possède ses propres corps de troupes et de gendarmes. Nous quittons cet état en fin de matinée, pour rejoindre le bord de mer avec la ferme intention de nous poser pour plusieurs jours au bord de l’eau. Les choses ne vont pas se passer comme prévu, puisqu’à la première aire la caméra est incapable de lire notre plaque d’immatriculation et empêche la barrière de se lever, cela nous a permis de comprendre pourquoi l’aire était vide. Comme il était l’heure de déjeuner nous allons un peu plus loin sur une autre aire, il restait bien quelques places que les Italiens n’avaient pas investi, mais cela ressemblait à une aire pour désœuvrer, alors nous avons stopper le temps de nous alimenter. Nous trouvons une aire au bord de la mer proche de Ravenne, en arrivant une table, une chaise vide nous entrons quand même sur un terrain en grande partie fermé car très humide puis nous repartons de cet endroit. Nous tentons de nous stationner à Ravenne, après des contournements et détournements à la suite des intempéries de ces derniers jours, nous finissons par la trouver. Nous recherchons sur une application à connaitre la distance du entre le centre historique et notre parking, ça va nous ne sommes pas très loin. Alors on cherche sur internet où acheter les billets pour visiter les lieux avec les mosaïques et là c’est la douche froide car il n’y a plus de vente jusqu’à nouvel ordre. Il est vrai qu’à Ravenne les dégâts sont importants, par respect pour les personnes sinistrées nous n’avons pris aucune photo, mais nous pouvons vous assurer que c’est énorme, des hectares de surfaces agricoles encore sous l’eau, des zones industrielles dans le même état, des quartiers entiers encore sous l’eau et d’autres, les habitants pompe, balaie, racle et nettoie tout ce que la boue a pu souiller. Sur des dizaines de kilomètres le long de notre route, tous les ponts sont encore investis de véhicules stationner certainement à la hâte, pour éviter de les perdre dans les flots. La chose positive de la journée est que le soleil est revenu et la chaleur avec.

San Marino

Lundi 21 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 168 kms par beau temps et 28°.

A 6 heures le soleil brille déjà fort et dire qu’il y a 2 jours il pleuvait et il faisait 14° au meilleur de la journée. On ne va pas se plaindre on va simplement enfiler nos tenues d’été et profiter de ces belles journées. Ce matin pendant que la température est encore clémente nous filons à Ferrara. Les habitations de cette cité sont en briques roses, les rues pavées et beaucoup de cyclistes (puisqu’ici serai une des plus grandes concentrations de vélos au monde) cela n’est pas sans nous rappeler des villes du nord de l’Europe. Un château fort très bien conservé trône au centre de la ville et tout proche la cathédrale. La balade est agréable, car dans les rues du centre ne sont accessibles uniquement à pied ou à vélo et cela nous laisse tout loisir pour regarder les vitrines. En début d’après-midi après avoir traversé le parc du delta du Pô qui ressemble beaucoup au delta du Rhône avec toutes ses cultures céréalières et fruitières nous nous arrêtons à Comacchio où nous allons pouvoir admirer le trepont puisqu’il enjambe 3 canaux. Nous finirons notre journée à  Chioggia que nous visiterons demain à la fraiche.

Ferrara

Comacchio

nous visiterons demain à la fraiche.

Mardi 23mai, aujourd’hui nous avons parcouru 47 kms par beau temps et chaud avec une température de 29°.

La nuit a été catastrophique entre la chaleur, les moustiques et le dépôt de bus tout proche qui démarre à 4 heures, il n’en fallait pas plus. Nous restons malgré tout positif et profitons de la brise matinale pour visiter Chioggia. Ce petit village de pêcheur à une allure de petite Venise et profitons de son marché aux poissons journaliers pour acheter des soles à 8€ le kilo et des cigales de mer pour manger avec des pâtes, un plat typique de la région. Cet après-midi malgré la chaleur nous prenons le tram, qui nous emmène jusqu’au centre-ville de Padova. Le centre s’étire autour d’un charmant cœur médiéval semé de petites places et de palais offrant une agréable déambulation. C’est aussi une des plus vieilles universités d’Europe. Aujourd’hui même si l’on n’a pas free, on a pas froid, le remps va repartir à la pluie dans les prochains jours.

Chioggia

Padova

Mercredi 24 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 43 kms par beau temps et 24°.

Malgré la nuit chaude nous avons réussi à trouve le sommeil. Après le petit-déjeuner nous empruntons la route qui longe la Brenta, où se trouve des villas somptueuses, mais aussi certaines en mauvais états et d’autres en ruines. En longeant cette rivière jusqu’à la lagune nous finissons par stationner en face de Venise notre destination finale des jours à venir. Que dire de Venise, grandiose, somptueux, superbe avec ses palais vénitiens, le grand canal, le ponte di Rialto, la place Saint Marc, le palais des doges, le pont des soupirs. C’est éreinté de marcher dans ce labyrinthe, que nous rentrons au camion afin de récupérer très vite pour la journée de demain.

Riviera del Brenta

Venise

Jeudi 25 mai, toujours beau temps et 25°.

Suite de notre visite de Venise, toujours aussi agréable de déambuler dans ce dédale de ruelles et de ces canaux. On ne pouvait être à Venise sans faire un tour de gondole, cela était agréable et reposant et nous avons appris qu’il y avait 145 canaux, 435 ponts et 30 millions de visiteurs par an.  Nous garderons un excellent souvenir de cette cité.

Venise, suite

Vendredi 26 mai, toujours beau temps et 26°.

Ce matin nous allons emprunter le vaporetto pour nous transporter sur les îles de Burano et Murano. Notre expérience avec le vaporetto de Venise commence mal puisqu’une grève est en cours aujourd’hui, et oui il n’y a pas qu’en France ! alors pour rejoindre notre point de départ suivant nous pressons le pas de bon matin sans savoir s’il y aura un moyen de transport à l’arrivée. En arrivant une longue file est devant nous, attendant également le vaporetto, la question est ce que tout le monde va pouvoir monter ? La réponse est oui nous avons tous pu nous hisser à bord. La traversée a été très agréable dans la lagune vénitienne. L’île de Burano nous a enchanté et rempli les yeux de mille couleurs, avec toutes ses maisons peintes dans des coloris plus chatoyant les uns que les autres, pour nous cela est une belle découverte. Cette île c’est aussi le savoir de la dentelle que certaine dentelière travaille encore à la main. Quant à Murano, elle brille plus par sa verrerie artisanale que sa cité. Voilà après trois jours, nous allons reprendre notre route pour continuer de découvrir ce pays mais dans un autre registre pour les jours à venir.

Burano

Murano

Samedi 27 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 115 kms par beau temps, chaud avec 28°.

Nous laissons les gondoles à Venise pour rejoindre Treviso. De nombreuses villas vénitiennes bordent la route. Le centre historique de Trevise est entouré d’une enceinte, elle-même bordée d’un cours d’eau. Après avoir contemplé les quelques monuments existants, dans un périmètre concentré, nous en profitons pour faire un tour sur le marché local, où beaucoup de monde se bouscule pour faire ses achats. Après déjeuner nous reprenons notre chemin, sur notre passage se trouve Cittadella, une petite commune avec une enceinte fortifiée datant de 1220 et qui est encore dans un excellent état aujourd’hui.

Treviso

Cittadella

Dimanche 28 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 37 kms par beau temps et 26°.

Lovée dans une boucle de l’Adige, Vérone offre une vertigineuse plongée dans l’art et dans le temps. Au hasard des ruelles ombragées, théâtre et arènes de la Rome antique, chapiteaux romans, dentelles de pierres gothiques et palais renaissance se côtoient sans heurts. Le fil de la légende s’entremêle avec celui de l’histoire : un célèbre balcon rappelle qu’ici s’aimèrent et moururent Roméo et Juliette. La ravissante Vérone fait partie des bijoux de la Vénétie.

Vérone

Le balcon de Roméo et Juliette

Lundi 29 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 121 kms par beau avec quelques passages nuageux et 25°.

Ce jour frustration et colère, je m’explique. Tout d’abord en arrivant à Sirmione un marché nous empêche d’accéder au parking pour les camping-cars, nous décidons alors de longer la rive est du lac de Garde et là surprise, hormis les campings affichant un prix allant de 30 à 60€/jour, tous les parkings de stationnement payants sont accessibles uniquement par les voitures puisque équipés de barrière à 1,90m, de plus la route n’est pas équipée de stationnement rapide pour prendre des photos. Nous finissons par stationner sur l’aire qui se trouve tout au nord du lac à Riva del Garda. Nous faisons un tour dans le centre historique et nous découvrons un tout autre décor qui n’a rien à voir avec les villes italiennes que nous avons vues jusque-là. Dans la rue même le langage change, nous entendons parler beaucoup plus l’allemand que l’Italien. Le lac de Garde que nous avons longé est le plus grand d’Italie, nous ressentons aussi que la zone est très riche, cela ressemble à la côte d’azur, par sa fréquentation, ses campings 4 ou 5 étoiles, tous en bord de lac empêchant la vue sur celui-ci, les grands hôtels, les marques de voitures prestigieuses et les boutiques de luxe. La note positive du jour, est que nous avons pu approcher des Rolls Royce d’époque toutes plus rutilantes les unes que les autres et entretenues par de riches collectionneurs qui effectuent le 110ème anniversaire du tour des Alpes avec ce type de véhicules.

Rive est du lac de garde

Riva delGarda

Rolls Royce

Mardi 30 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 151 kms par temps nuageux avec un régime d’averses en fin d’après-midi et une température de 23° le matin au bord du lac et 15° en altitude.

La nuit à été bonne jusqu’à 4h15 au moment où les oiseaux ont commencé à chanter la sérénade. Après avoir échangé avec des Français qui viennent de faire les lacs, ils nous préviennent qu’ils ont essuyé de gros orages, nous allons croiser les doigts lors de notre passage sur le secteur. Il fait déjà chaud ce matin, une fois les services fait, nous partons vers Trento. Arrivé sur le parking au moment de laisser le camion, nous apercevons un agent qui verbalise une auto. Nous l’interpellons pour qu’il nous confirme que nous avons droit à 2 heures de stationnement gratuit avec le disque, dans un Français approximatif mélangé à de l’Anglais, il nous assure que c’est bon et nous souhaite une bonne journée. Nous avons été agréablement surpris par cette petite ville enclavée au milieu des montagnes, notamment par la piazza Duomo et du château. Nous stationnons pour l’heure du déjeuner à Bolzano et en profitons pour rincer notre lessive. Depuis Trento tous les panneaux sont en italien et en allemand puisque la région du sud Tyrol, est italienne que depuis 1919. Sortie de Bolzano nous prenons la route des gorges du val d’Ega et commençons à apercevoir les premières cimes des Dolomites, nous tombons immédiatement sous le charme de ces grands orgues pointant vers le ciel. Au détour d’un lacet, sur notre droite un lac translucide aux superbes couleurs, alors nous nous arrêtons sur un parking et en plus la balade pour en faire le tour est aménagée. Un peu plus loin la pluie fait son apparition, donc nous décidons de nous arrêter pour aujourd’hui, car la météo ne va plus nous permettre de profiter du paysage.

Trento

Les Dolomites

Mercredi 31 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 141 kms par temps nuageux et une température de 8° à °15°

 Ce matin le plafond nuageux n’est pas très haut mais nous partons quand même à l’assaut de la route des Dolomites. Nous allons gravir 2 cols à plus de 2000 mètres. Le long de la route un grand nombre de remontées mécaniques et téléphériques pour rejoindre les sommets, sont implantés. Ce matin les nuages tutoient les cimes les plus hautes et nous empêche de les apercevoir. A midi nous sommes à Cortina d’Ampezzo, une station de sport d’hiver très huppée et entourée des célèbres Dolomites qui en font sa renommée. La météo nous offrant un peu de soleil et le plafond s’étant relevé nous décidons de reprendre la route en sens inverse pour pouvoir admirer les paysages que nous n’avons pas pu faire ce matin. En remontant un des cols, un renard semble errer sur la route et n'a même pas peur de notre véhicule. Juste en haut du col au moment de prendre une photo, nous voyons un animal courir sur la pente en herbe, nous comprenons que c’est une marmotte au moment où elle se pose sur son arrière-train et se met en position de guetteur. La journée c’est mieux déroulé que ce que l’on pensait, puisque nous n’avons pas eu de pluie. Pour la petite histoire ce matin au deuxième col nous avons croisé le cortège de 105 voitures sportives au dire d’un des participants, effectuant l’Eurorally 2023, partant de Suède et se terminant en Suisse.

Dolomites, suite