Nerja

Jeudi 02 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 84 km avec beau temps et 21°.

Ce matin chose très exceptionnelle,  nous nous sommes levés 1 heure plus tard qu’à l’habitude et pourtant on ne s’est pas couché tard. Le soleil brille déjà bien et le ciel est tout bleu donc nous en profitons pour aller à Frigiliana qui se trouve juste au-dessus de Nerva. Nerva fait parti d’un des plus beaux villages blancs d’Andalousie et il est vrai qu’il mérite son statut avec sa situation mais aussi avec ses ruelles toutes fleuries. Avec le temps qu’il fait aujourd’hui la carte postale est encore plus belle et les couleurs sont encore plus éclatantes. Cet après-midi sur la fin de notre parcours nous apercevons de nouveau la Sierra Nevada enneigée qui se détache dans le ciel azuré.

Frigiliana

La Sierra Nevada

Vendredi 03 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps et 21°.

Ce matin nous prenons notre temps car nous sommes stationné sur le parking où a lieu le marché et en effet à notre réveil il se trouve à quelques mètres. Ici le marché ne commence qu’à 10 heures pour finir à 14 heures, c’est ça aussi l’heure espagnole, nous trouvons un marchand qui propose tous ses légumes à 1€, nous en profitons pour faire le plein. En fin de matinée nous allons en repérage pour voir la fameuse piscine où coule de l’eau chaude et effectivement nous la trouvons et il y a même du monde qui fait trempette, nous mettons la main et elle est bien chaude. Alors c’est décidé cet après-midi ce sera séance de balnéothérapie, donc nous repartons après manger nous retournons vers la piscine et il n’y a que quelques personnes qui finissent par partir et nous nous retrouvons seul dans cet endroit. Nous sommes resté 1h30 dans de l’eau à environ 37°, cela nous a bien détendu et ce soir je pense que nous allons dormir comme des loirs.

La température est d’une quarantaine de degrés Celsius, les bains ont un débit constant tout au long de l’année et leurs eaux ont des propriétés médicinales. Ces sources chaudes ont une composition unique et parmi les minéraux qui les forment se trouvent : les sulfates, le calcium, le magnésium, les bicarbonates... Une série d’éléments idéaux pour traiter les problèmes de stress, les affections cutanées, les douleurs dans le système musculo-squelettique, les pathologies respiratoires...

Alhama de granada jour 1

Samedi 04 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 97 km avec beau temps et 24° en bas et 18° à 2200 mètres.

Au réveil le temps est au beau fixe, après s’être préparé nous partons visiter Alhama de Granada. En ce samedi le calme règne dans cette  commune cela nous permet de nous balader tranquillement. Ce village vaut surtout pour sa vue panoramique sur le précipice du Rio Alhama mais aussi pour les quelques monuments historiques. En revenant de notre circuit nous changeons nos plans, puisque la température doit s’élever au lieu de refaire une balnéo, nous allons à Pradollano qui est la seule station de sport d’hiver de la Sierra Nevada.

Alhama de granada jour 2

Dimanche 05 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec ciel en parti voilé et 14°.

La nuit à été des plus calmes, aucun bruit que du bonheur. Hier soir nous avons eu droit à un magnifique coucher de soleil avec Grenade illuminé. Ce matin pour nous mettre en jambe nous descendons dans la station à 2150 mètres alors que nous sommes stationnée à 2300 mètres. Nous avons eu une drôle de sensation, comme si c’était l’apocalypse, car en effet on était tout seul comme si elle était abandonnée. Nous sommes allés fouler les quelques tâches de neige restante, puis nous sommes remontés pour déjeuner. Après avoir collationné nous sommes repartis à l’assaut de cette Sierra Nevada mais cette fois-ci en montant et nous allons grimper jusqu’au monument de la vierge Las Nieves situé à 2611 mètres. Autant ce matin  il n’y avait personne autant cet après-midi il y a beaucoup de monde à encore profiter des plaisirs de la glisse ou de la neige en famille. Je pense que ce soir nous allons bien dormir mais quel spectacle, cela mérite bien quelques efforts.

La station de ski et de montagne de Sierra Nevada est la plus méridionale d'Europe. Située au cœur de la cordillère bétique et à 32 km de Grenade, elle offre un domaine skiable de plus de 103 km distribué en 115 pistes balisées aptes pour tous niveaux, et une neige d'excellente qualité. Elle possède également un circuit de ski de fond, un snowpark et des zones de loisirs pour les personnes ne faisant pas de ski.

Sierra nevada

Lundi 06 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 50 km avec ciel couvert le matin et dégagé l’après-midi et 22°.

Ce matin nous redescendons vers grenade qui va être notre point de fixation pendant 3 jours. Une fois arrivé sur l’aire sécurisée, avoir pris les renseignements nécessaires et avoir fait les services, nous réservons un spectacle de flamenco pour le soir. Après avoir déjeuner nous prenons le métro pour rejoindre le centre ville. Le centre est très animé et très agréable avec beaucoup d’espaces piétonniers. Cet après-midi nous commençons un début de visite des monuments les plus emblématiques de la cité puis nous traversons le quartier de Sacromonte où se trouve encore des maisons troglodyte et celui de Albazin où là nous avons l’impression d’être dans un souk marocain, avant de s’arrêter boire une sangria sur une terrasse. Ensuite nous rejoignons le Palacio de Los Olvidados  pour assister à une représentation de flamenco. Pour nous c’est une première, et le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons été transporté tellement c’était puissant avec des artistes qui ont tout donné jusqu’à la limite de l’épuisement. En sortant, la ville était encore très animée puisque les magasins ne ferment pas avant 21 heures ici, puis nous sommes rentrés avant de reprendre notre quête demain.

Granada

Mardi 07 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps et 25°.

Après nos émotions du flamenco nous avons réussi à faire une bonne nuit, et ce matin le soleil et un ciel bleu nous promettent une belle journée. Au programme du jour nous allons rester principalement autour de la cathédrale et du quartier Alcaiceria qui ressemble à un souk et faire un tour dans un parc pour trouver de la fraîcheur. Nous finissons notre journée à l’ombre du camion autour d’un verre bien frais.

Granada jour 2

Mercredi 08 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps et 26°.

La journée d’aujourd’hui ce résumera à la seule visite de l’Alhambra.

C'est un ensemble fortifié situé sur la colline de la Sabika, qui domine la plaine et la ville de Grenade, et qui fait face au quartier populaire et pittoresque de l'Albaicín. On y aperçoit au loin les sommets enneigés de la Sierra Nevada. Parmi ces bâtiments se trouvent notamment le palais mauresque qui fait la gloire de l'Alhambra ainsi que le palais de style renaissance de Charles Quint et une église édifiée à la place d'une mosquée.

Le nom vient de l'arabe الْقَلْعَةُ ٱلْحَمْرَاءُ, ʾal-Qalʻatu al-Ḥamrāʼ(u), c'est-à-dire « le château rouge ». Il peut s'agir d'une référence à Mohammed ben Nazar, dit الأحمر, ʾal-aḥmar (« le rouge », à cause de sa barbe rousse), le fondateur de la dynastie des Nasrides, qui entra à Grenade en 1238 et fonda le site^1,2, mais le toponyme semble plus ancien³. Son fils Mohammed II le fortifia. Le style nasride atteint son apogée au xiv^e siècle sous les rois Youssouf I^er et Mohammed V al-Ghanî, qui font édifier les parties les plus prestigieuses entre 1333 et 1354. Chaque souverain reprenait le palais de son prédécesseur et en édifiait de nouvelles parties, le modifiant à sa guise : on parle donc de palais nasrides, au pluriel, pour cet ensemble.

Alors que presque partout dans le monde musulman les palais anciens ont disparu ou ne sont plus que des ruines, l’Alhambra possède encore deux groupes de palais du xiv^e siècle. Les demeures bâties par les premiers souverains de la dynastie ont disparu et, au xv^e siècle, les rois de Grenade n’ont pas eu les ressources nécessaires pour remplacer les palais subsistant aujourd’hui.

Alhambra de granada

Jeudi 09 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 107 km avec beau temps avec des passages voilés et 26°.

Ce matin nous prenons la route direction d’Antequera où nous allons visiter les 3 dolmens et une partie de la ville.

Les dolmens : Le site comprend trois monuments mégalithiques, érigés sur le territoire de la commune d'Antequera, en Andalousie, au nord-est du centre-ville :

• le dolmen de Menga;
• le dolmen de Viera, à moins de 100 m du précédent ;
• le dolmen d'El Romeral(ou « tholos »), distant de 2 km des deux précédents.

Les trois dolmens sont de grandes dimensions (le dolmen de Menga, le plus grand, mesure 25 m de long et 4 m de haut) et sont recouverts d'un tumulus de terre.

Les dolmens de Menga et d'El Romeral ont des orientations inhabituelles par rapport aux édifices mégalithiques similaires d'Europe continentale : le dolmen de Menga est orienté en direction du Peña de los Enamorados, une montagne aux formes caractéristiques distantes d'environ 6 km au nord-est. Le dolmen d'El Romeral est quant à lui orienté vers El Torcal, un espace naturel karstique distant d'un peu moins de 10 km au sud. Ces deux formations montagneuses sont comprises dans le site protégé.

Le site des dolmens d'Antequera est inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO en 2016.

Antequera : Il s'agit sans aucun doute de l'une des villes les plus importantes d'Andalousie et d'une référence constante dans l'histoire, l'art, la politique, la culture ou l'économie de notre communauté. C'est également la commune la plus étendue de la province, occupée en grande partie par une plaine aux terres très fertiles, où les cultures principales sont celles de l'olivier et des céréales, entourée par les montagnes d'El Torcal et AI'Arc Calcaire Central et où ressort majestueusement la Peña de los Enamorados (le Rocher des Amoureux), objet de nombreux mythes et légendes.

Sa situation géographique privilégiée, dans le centre historique de communication entre la Haute et la Basse Andalousie, lui confère, depuis toujours, une grande richesse culturelle et économique, comme en témoignent les nombreux vestiges archéologiques de diverses époques découverts sur son territoire, tels que les Dolmens d'El Romeral, Viera et Menga, l'Ephèbe d'Antequera et de nombreuses autres pièces se trouvant au Musée Municipal.

La ville s'étend sur le versant d'une colline au pied de la Sierra de El Torcal, dans un lacis de rues dont le caractére varie en fonction de l'époque d'origine, parsemées de très nombreux monuments dignes d'intérêt: la Alcazaba (citadelle arabe), l'Arc de los Gigantes, l'Eglise Collégiale Santa Marí­a, l'Eglise Collégiale San Sebastián, l'Arc d'El Nazareno, le Palais de Nájera, le Couvent de San José, le Palais des Marquis de la Peña, le Couvent de Santa Eufemia, l'Eglise Santiago, la Basilique de Santo Domingo...

Antequera

Les dolmens

Le rocher des amoureux

la cité partie 1

Vendredi 10 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 35 km avec beau temps et 27°.

Ce matin n’est pas coutume puisque nous avons fait sonner le réveil pour monter à El Torcal, un parc naturel. Nous avons bien fait puisqu’on était dans les premiers et surtout nous avons pu voir les chèvres sauvages dès en arrivant qui disparaissent dès que la horde de randonneurs arrive sur les sentiers. Nous étions seul sur notre parcours et cela nous a permis d’apprécier cette nature à l’état sauvage, d’entendre le chant des oiseaux, d’apprécier la flore et notamment les pivoines sauvages et surtout les premières lueurs du soleil sur les rochers autour de nous.

El Torcal : Du fait de ses roches karstiques aux formes surprenantes, le Parc Naturel Torcal de Antequera offre un paysage impressionnant, considéré unique au monde. En d'innombrables occasions, ses 1171 hectares ont servi de décor à des films de science-fiction. A pied, on se perd facilement dans son labyrinthe de rochers, dolines appelées "torcas", couloirs, paliers et canyons. L'aspect karstique de la composition de son terrain le rend particulièrement sensible à l'érosion due à des facteurs climatologiques comme la pluie ou le vent. Depuis 1929 il est considéré " Site d'intérêt National ". Ses bois sont formés d'arbres typiques de montagne, notamment d'érables, chênes rouvres, aubépines, pruneliers et chênes verts de faible hauteur. Quant à la végétation basse, elle se compose en grande partie de buissons comme la lampourde, le thym, la nielle, le lierre commun, la fougère, la mousse, la pivoine et l'iris. Il existe de nombreuses espèces endémiques, ainsi que des ormes, mûriers sauvages et vignes sauvages (sur les berges des ruisseaux). Nous trouvons une grande variété zoologique avec, notamment, des lapins, renards, chats sauvages et belettes ainsi que quelques exemplaires de chèvre hispanique. Citons, d'autre part, les vautours, faucons, aigles, éperviers…

El Torcal d'Antequera

Samedi 11 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps et 29°.

Ce matin nous profitons de la fraîcheur matinale, pour finir de visiter Antequera la ville aux 17 églises. L’après-midi sera consacré à la détente à l’ombre des arbres.

Antequera jour 3

Dimanche 12 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 109 km avec beau temps et 29°.

Ce matin il fait déjà bon au réveil. Pour rejoindre Malaga nous allons emprunter une route touristique à travers la montagne. En ce dimanche Malaga est très animé et beaucoup de touristes sont présents. Le centre historique est très agréable avec beaucoup de rues piétonnes.

Malaga, appelée "la belle", se situe au centre de la cuvette du même nom, dans un espace compris entre les collines, le cours du Guadalhorce et la frange côtière menant à la contrée de l'Axarquí­a. Sa situation géographique privilégiée a toujours attiré les voyageurs, commerçants, colons, guerriers..., qui ont laissé leurs empreintes dans cette ville désormais cosmopolite, universelle, ouverte, détendue et hospitalière. Les lieux et monuments dignes d'intérêt sont si nombreux que l'on ne peut que les énumérer: A l'est, le faubourg d'El Palo avec ses maisons typiques de pêcheurs, ses petites criques, ses promenades et ses traditionnelles fritures de poissons, débouche sur le Paseo Marí­timo (promenade longeant la mer) avec ses plages, le quartier des Arènes appelé La Malagueta, la Farola (le Phare, devenu symbole de la ville) et la jetée du port d'où l'on peut contempler une magnifique vue panoramique de la ville. En se dirigeant vers le centre, on trouve l'avenue du Parc qui contient des espèces botaniques du monde entier parfaitement adaptées ici grâce à la douceur du climat. Ce parc nous emmène à la vieille ville: l'imposante Cathédrale, le Château de Gibralfaro, datant de la dynastie musulmane, La Alcazaba ou forteresse arabe, rénovée pour le plaisir de tous, et enfin, le Théâtre Romain, témoignage de ce que fut la ville à cette époque. Plus haut, la Place de la Merced avec la maison natale du génie de la peinture que fut Picasso. Tout ce parcours est parsemé de nombreuses églises dignes d'intérêt: San Juan, Santiago, Santo Domingo, los Santos Mártires; le couvent de San Agustí­n et le Palais Episcopal; enfin des édifices civils tels que le Palais des Comtes de Buenavista et la Maison du Consulat.

Malaga

Lundi 13 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps et 23°.

Cette journée va être consacrée à la détente, la matinée nous allons marcher sur l’esplanade qui longe le bord de mer avec ses magasins de plage, ses bars et restaurants, puis l’après-midi à marcher les pieds nus dans l’eau.

Benalmadena

Mardi 14 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 87 km avec beau temps et 27°.

Nous commençons notre journée par la visite du Castillo Colomares.

Le château de Colomares (Castillo Colomares) est un petit château bâti à Benalmádena en 1994. Le monument de colomares est un "fantasme de Pierre" conçu et construit par Esteban Martin entre 1987 et 1994 avec l'aide de deux ouvriers maçons. Ce monument est dédié à Christophe Colomb, à sa découverte de l'Amérique et des événements entourant cet exploit. Il unifie tous les styles architecturaux : byzantin, roman, arabe et gothique.

Nous continuons notre route jusqu’à la station balnéaire de Marbella surnommée le Saint-Tropez d’Espagne. Nous avons été enchanté par son centre historique avec ses ruelles très fleuries, se mélangeant avec les couleurs chatoyantes de ses boutiques ainsi que le blanc de ses habitations. Nous avons également marché sur l’esplanade bordant le front de mer.

Castillo Colomares

Arbre bouteille

Mercredi 15 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 51 km avec beau temps et 24°.

La journée va être très calme puisque nous allons rejoindre le Desfiladero de Los Gaitanes et nous stationner au point de vue de l’Embalse del Conde de Guadalhorce. Sur la route nous passons tout proche de l’Alcazaba de Alhora.

Alcazaba Alhora

Embalse del Conde de Guadalhorce

Jeudi 16 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps et 24°.

Voilà le grand jour tant redouté est arrivé, car nous allons emprunter le sentier qui était le plus dangereux au monde mais qui est aujourd’hui sécurisé. Nous allons être perché sur des passerelles à flanc de ravin à plus de 100 mètres de hauteur. Voilà on l’a fait, nous sommes revenus de notre randonnée un peu spéciale mais nous en sommes enchantés. Malgré une certaine appréhension au départ, les doutes se sont vite dissipés car ce n’est pas nous qui avons pris de la hauteur, mais plutôt le cours d’eau qui est descendu dans les profondeurs.

Cet itinéraire de près de huit kilomètres dans les environs de Malaga (Andalousie) était considéré autrefois comme l’un des plus dangereux au monde. Aujourd’hui, ce parcours est entièrement aménagé, et bien qu’il soit plus sûr, une chose n’a pas changé : la sensation unique de marcher sur des passerelles construites sur des défilés à plus de 100 mètres de haut. La vue est inoubliable. L’itinéraire du Caminito del Rey est spectaculaire du début à la fin, puisqu’il se déroule au milieu de défilés, de canyons et d’une grande vallée. Il traverse les paysages du site naturel du défilé de Los Gaitanes, une gorge creusée par le Guadalhorce, avec des parois de jusqu’à 700 mètres de profondeur. Cette zone abrite également un grand nombre d’espèces végétales et animales : avec un peu de chance, il est possible d’observer des oiseaux de montagne tels que le vautour percnoptère, le vautour fauve et l’aigle royal, ainsi que des sangliers et des bouquetins. 

Caminito Del Rey ou le petit chemin du roi

Vendredi 17 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 90 km avec ciel gris le matin et retour du beau temps l’après-midi et 23°.

Ce matin le ciel est gris et au loin apparemment le temps est à la pluie. Effectivement sur notre route nous allons essuyer quelques averses insignifiantes qui ne vont pas au final, perturber notre visite de Setenil de Las Bodegas. Son territoire municipal est situé au nord-est de la province, dans la prolongation de la dépression de Ronda, et présente un paysage doucement ondulé avec des cultures de céréales et d'oliviers, traversé par le rí­o Guadalporcún. Le village se trouve sur une pente qui descend du château jusqu'au bord de la rivière. Sa curiosité principal est la beauté et l'originalité de son tracé urbain : les maisons semi-troglodytes profitent de l'abri des rochers du ravin créé par la rivière. Il faut aussi noter le château fort et l'Église de la Encarnación.

Histoire

D'origine romaine, quoique les premiers nouvelles d'un peuplement stable sont de l'époque arabe. Les musulmans construirent la forteresse de Xatanil qui faisait partie de la Cora Takurunna, dont le siège était à Ronda. Après avoir été conquise par les Rois Catholiques en 1484, la localité fut rattachée au domaine royal. En 1630, à la suite de nombreux procès, Setenil se libéra enfin de la juridiction de Ronda. La localité eu un rôle important dans la lutte des partisans contre l'armée française pendant la guerre d'Indépendance.

Après cette belle découverte et curiosité, nous rejoignons Ronda qui se trouve à proximité. Dans cette ville beaucoup de touristes amassés principalement sur et autour du Puerto Nuevo, qui est le pont qui fait la jonction entre le centre historique et la nouvelle ville. Nous avons déambulé dans beaucoup de ruelles du centre historique mais nous avons également emprunté les chemins qui se trouvent autour et au pied de cet énorme promontoire scindé en deux par la rivière Guadalevin qui a creusé une gorge profonde de plus de 100 mètres par endroit et relié par le nouveau pont.

Setenil de Las Bodegas

Ronda

Samedi 18 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 158 km avec beau temps et 25°.

Aujourd’hui nous allons rouler pendant 2 heures pour rejoindre Gibraltar. Arrivé sur place nous stationnons juste en face du rocher et déjeunons avant de partir à l’assaut de cette enclave britannique. Après avoir présenté nos passeports au 2 postes douaniers nous voilà enfin sur le territoire britannique, mais pour pénétrer dans la cité nous sommes obligés de traverser la piste de l’aéroport. Nous nous dirigeons vers Main Street qui est la rue piétonne où se trouvent toutes les boutiques de produits détaxés, alcools, tabacs, bijoux, appareils photos, etc…, mais bien faire attention car tous les prix sont affichés en Livres sterling. Ensuite nous essayons de rejoindre le haut du rocher où se trouve les singes mais le prix du téléphérique est prohibitif et nous décidons d’y monter à pied mais arrivé à une certaine hauteur une billetterie nous accueille car même à pied il faut s’acquitter d’un prix aussi prohibitif, donc il est impossible de monter jusqu’en haut à la sueur de notre front. Cela ne nous a pas empêché  d’avoir un point de vue sur la ville, sur la côte de l’Afrique du nord et bien sur le détroit de Gibraltar. Hormis tout cela, cette enclave n’a pas retenu notre attention plus que ça.

Gibraltar

Les côtes Africaines au loin et le détroit

Dimanche 19 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps venteux et 21°.

Ce matin sera consacré au linge à la laverie qui se trouve juste à côté. Cet après-midi nous visitons tarifa qui se trouve à la pointe la plus au sud d la péninsule ibérique. Nous sommes allés sur la digue qui sépare la mer Méditerranée et l’océan Atlantique puis nous avons visité le château avant de déambuler dans les ruelles où il y avait beaucoup de monde aux terrasses en ce dimanche de Pentecôte. Voilà nos sommes le plus au sud de notre périple espagnole, maintenant la remontée va s’amorcer.

Histoire

Tarifa est la ville la plus méridionale d'Europe. Elle fut fondée par les Romains au 1er siècle. Son territoire municipal contient d'importants sites archéologiques, tels que la nécropole des Algarbes, le monument funéraire de l'âge du Bronze le plus important de la province. Les Phéniciens, les Grecs et les Carthaginois s'installèrent sur l'Isle des Palomas. Mais l'importance de Tarifa commença avec les Romains et les peuplements de Julia Traducta -Tarifa de nos jours-, Mellaria et Baelo Claudia - près des plages de Bolonia-. Son nom vient de Tarif Ibn Malluk, chef berbère qui accompagnait Tarik ben Zeyad, caudillo arabe qui vainquit à Don Rodrigo dans la bataille de La Janda (711). Les siècles de domination musulmane ont laissé leur emprunte dans la ville. La localité fut reconquise en 1292 par Sancho IV de Castille, appelé le Brave. Sancho mit Alonso Pérez de Guzmán, seigneur de Niebla et Nebrija, en charge de la ville. En 1294, l'infant don Juan, frère du roi Sancho, s'offrit au roi Mohamed II de Grenade pour trahir la couronne de Castille et récupérer Tarifa. Étant donné qu'il était impossible de prendre le château d'assaut, don Juan séquestra le fils de Guzmán et menaça de le tuer si ce dernier ne rendait pas la place. La réponse de Guzmán à la menace est fameuse: "si vous n'avez pas de poignard pour le tuer, voici le mien'. Pour sa défense de la ville Alonso Pérez de Guzmán fut appelé "le Bon'. Après la conquête chrétienne, l'endroit fut pendant longtemps région de frontière avec le royaume de Grenade. A la suite de la chute du royaume nazari, ce fut une place forte pour la défense des côtes contre les pirates berbères. Au 18e siècle Tarifa fut une enclave militaire importante face à la possession anglaise de Gibraltar. Le fandango de Tarifa "chacarrá" fait partie de la musique du flamenco. La ville est aussi le siège du Concours National de Musique Folk.

Tarifa

Lundi 20 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec temps nuageux venteux et 21°.

Hier nous vous disions que nous étions au plus au sud de l’Espagne et bien aujourd’hui nous avons décidé d’aller encore plus au sud en traversant le détroit de Gibraltar pour faire une immersion au Maroc à Tanger. Le moins que l’on puisse dire c’est que la journée a été intense, bus pour une vue panoramique de Tanger, petit tour dans la dans la médina et la kasbah, charmeur de serpent, repas typique, petit tour dans le souk, de nouveau bus pour une vue des beaux quartiers pour finir par un tour de dromadaire. Nous sommes agréablement surpris par le nombre d’espaces verts et très bien entretenu, nous reviendrons un jour c’est certain mais nous resterons plus longtemps.

Tanger

Mardi 21 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 110 km avec beau temps et 22°.

Après notre petite excursion d’hier nous reprenons la route et cette fois-ci nous ne pourrons plus aller vers le sud, on dirait que ça sent le retour. Ce matin nous visitons le village blanc de Vejer de la Frontera, à l’office de tourisme nous sommes reçus en français, c’est tellement rare. Une fois la carte en main nous nous dirigeons vers l’extérieur de la ville pour avoir un beau point de vue et aussi pour voir les moulins à vent. Ensuite nous revenons dans le petit centre historique qui est fort agréable avec ses patios fleuris et ses entrées de maison en faïence, pour finir par la place d’Espagne qui est de toute beauté avec sa fontaine Faïencée également. Après déjeuner nous trouvons un emplacement juste au bord de mer et en profitons pour farnienter car bientôt les plages seront derrière nous jusqu’à notre retour en France.

Vejer de la Frontera

Mercredi 22 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 57 km avec beau temps et 23°.

Luis Mariano chantait «la belle de Cadix»  mais la ville n’est pas aussi flamboyante que cette femme. Pour commencer il a été compliqué de trouver un stationnement puisque celui qui était prévu n’était pas accessible suite à une panne de barrière. Ensuite le centre historique n’a pas retenu notre attention plus que ça, hormis la cathédrale et un beau parc botanique. Nous avons quand même profité que le mercado était encore ouvert pour acheter des abricots à 1,50€ et des pêches plates à 1,75€ le kilo.

Cadix

Imaginez la taille des deux Ficus!!!

Jeudi 23 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 24 km avec beau temps, ciel légèrement voilé et 26°.

Ce matin direction Jerez de la Frontera, bien connu pour son grand prix moto, son xerès et son école royale d’art équestre. Eh bien à l’heure où vous allez déjeuner et après pour certains l’heure de faire une petite sieste, nous de notre côté nous serons au spectacle comment dansent les chevaux andalous. Le spectacle a commencé par comment guider un cheval à une main, ensuite présentation des différentes acrobaties qu’un cheval peut effectuer et danse en solo sans guide, guidage d’attelage avec 2 et 4 chevaux puis chorégraphie à 8 montures, tout était parfait. Après avoir collationné nous avons visité le centre historique que nous avons trouvé très fade, certes il y a de belles choses et en nombres, mais pas assez mises en valeur comme un goût d’inachevé et en plus une ville très peu animée.

Jerez de la frontera

Vendredi 24 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 157 km avec beau temps, et 31°.

La journée promet d’être chaude déjà 20° ce matin. Avant de faire la route des villages blancs nous faisons le plein de gas-oil à 1,3109€. Nous commençons notre journée par visiter Arcos de la Frontera accroché sur son piton rocheux dominant toute la vallée, puis Ubrique niché dans son trou à l’heure du déjeuner. La route touristique que nous empruntons est très belle puisque nous sommes dans la Sierra de Grazamela et d’ailleurs nous allons nous arrêter un peu à Grazamela et ensuite à Zahara de la Sierra dominé par son château. Nous allons nous stationner au frais sous les arbres à Coripe car les grandes chaleurs arrivent.

Arcos de la Frontera

Ubrique

Grazamela

Zahara de la Sierra

Samedi 25 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 275 km avec beau temps, et 31°.

Aujourd’hui nous allons faire beaucoup de route car il est impossible de tirer en ligne droite, effectivement sur cet axe se trouve le parc national de Donana et aucune route ne le traverse donc nous allons le contourner par le Nord pour redescendre plein sud en direction du littoral. Notre premier arrêt sera à El Rocio un village juste à la limite du parc national et où les rues ne sont que sable, un vrai village de western. Le moyen de locomotion le plus utilisé par les habitants est le cheval ou un attelage. Nous allons ensuite longer le littoral avec un parc dunaire important sur notre gauche et le parc national Donana sur notre droite, pour enfin arriver à La Rabida où se trouvent les trois répliques des caravelles utilisées pour la traversée de l’atlantique et la découverte des Amériques par Christophe Colomb, malheureusement le musée est fermé t nous avons juste aperçu les trois répliques. Déçu de cette mésaventure nous continuons jusqu’à Niebla où se trouve les murailles Almohades les plus complète d’Espagne et datant du 12^ème siècle. Alors que l’on avait revêtu une tenue légère adaptée à la chaleur du jour que l’on aperçoit 2 attelages avec leurs cochets en tenue d’apparat, alors on se dit qu’il doit se passer quelque chose dans le village ce soir. Donc vers 18 heures nous décidons de nous diriger vers le centre et là on voit, 1 puis 2 femme en robe Espagnole, puis des cavaliers eux aussi en costume, donc on les suit pour voir où il se dirige et on fini par découvrir de nombreux attelages et divers chars. Vers 18h30 le cortège commence son défilé et on voit passer devant nous environ 90 chars, nous rentrons au camion vers 21h30, voilà une journée qui finit bien agréablement.

El Rocio

La Rabida

Niebla

La Palma del Contado

Dimanche 26 mai, aujourd’hui nous avons parcouru  km avec beau temps, et 34°.

Cette fois c’est définitif nous tournons le dos au littoral hispanique. Ce matin direction Minas de Rio Tinto où nous allons emprunter le train touristique pour longer le Rio Tinto qui a des couleurs de rouge intense dû à l’exploitation minière depuis 5000 ans. La partie que nous allons emprunter est aujourd’hui désaffectée, mais pas très loin existe encore une des plus grandes mines à ciel ouvert d’Europe.

Village minier dont les origines sont lointaines mais la construction moderne. L'enceinte actuelle fut construite par la Compañí­a Minera au début du siècle pour exploiter les richesses du sous-sol. La structure urbaine est rational, et il faut surtout noter le quartier de Bellavista, exemple d'édifices coloniaux anglais construits pour héberger les directeurs de la compagnie. Les exploitations minières, actuellement abandonnées et utilisées pour les touristes, sont les éléments les plus remarquables d'un paysage tellurique et mystérieux. Certaines, comme Corta Atalaya, sont très spectaculaire. Actuellement le Tren Minero suit la route utilisée dans le temps pour les métaux.

Histoire

Localité minière, dont les mines de fer, argent et cuivre ont été exploitées depuis cinq mille ans. Les Tartesses et les Phéniciens se bénéficièrent des richesses de cette terre. À l'époque romaine l'exploitation des mines connut un grand essor; par contre, l'activité minière fut presque paralysée entre la chute de l'Empire romain et le 17e siècle.  Au 19e siècle l'exploitation recommença avec l'arrivée des Anglais, jusqu'à 1954 quand les mines passèrent de nouveau aux espagnoles.

Minas de Rio tinto

Lundi 27 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 21 km avec beau temps, et 35°.

Voilà nous sommes en pleine vague de chaleur et il y en a au moins pour la semaine.

C’est dans ses conditions climatiques que nous allons visiter Séville jour 1. L’aire où sommes stationnés n’est pas glamour mais au moins elle est sécurisée et ici apparemment, c’est indispensable. Comme nous sommes au sud de la ville nous allons visiter toute la partie nord pour aujourd’hui. Nous avons vu aujourd’hui quelques belles choses, hormis la cathédrale et la Giralda qui sortent du lot, mais on attend plus de cette ville donc on verra la suite demain.

Séville

Cathédrale et la Girana

Mardi 28 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km avec beau temps, et 36°.

Ce matin nous partons de bonne heure pour profiter de la chaleur matinale et continuer notre exploration de Séville. Cette deuxième journée va être très riche et remplie de pleins de belle chose et deux gros coup de cœur, à commencer par la Plaza Espagna et pour clôturer l’après-midi, l’Alcazar qui est d’une très grande beauté.

Séville jour 2

Alcazar

Plaza Espagna

Mercredi 29 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 173 km avec beau temps, et 37°.

La température continue de grimper, cela devient compliqué à gérer mais on va essayer de faire face. Ce matin visite de Carmona une cité qui se trouve entre Séville et Cordoue. Quelques beaux bâtiments à voir, mais ils ne sont pas mis en valeur, le classement 2 étoiles est peut être un peu surévalué à notre goût. Cet après-midi la chaleur et le manque d’air, nous dissuadent d’organiser une autre visite, nous finissons par reprendre la route vers Cordoue en utilisant la climatisation du véhicule pour nous rafraîchir un peu. Ce soir pas de vent pour refroidir l’habitacle, la nuit risque d’être très compliquée.

Carmona

Jeudi 30 mai, aujourd’hui nous avons parcouru  km avec beau temps, et 39°.

Comme expliqué hier soir, la nuit a été très compliquée à gérer, pas d’air, température qui n’a baissée qu’en fin de nuit et pour clôturer le tout, il faut se préserver des moustiques en mettant les moustiquaires qui ralentissent le flux d’air dans le véhicule. De ce fait ce matin nous nous sommes levés de bonne heure à la fraîche pour visiter Cordoue, nous y avons vu des vestiges  romains, arabes et beaucoup de belles choses, notamment des églises mais surtout des patios et ruelles fleuris ce qui apporte beaucoup de charme à cette ville, qui fait parti de nos coup de cœur, mais il reste encore le plus beau pour demain. A la pause de midi nous faisons halte dans un restaurant et nous nous installons dans le patio au frais car la température est repartie de plus belle pour atteindre un sommet ce soir. Pour nous en sortir nous bravons les interdits Espagnols qui nous empêchent des sortir chaises et table dehors, car à l’intérieur du camion tout est chaud, même l’eau froide qui est à bonne température pour faire la vaisselle et prendre les douches.

Cordoba ou Cordoue

Vendredi 31 mai, aujourd’hui nous avons parcouru 173 km avec beau temps, et 35°.

Après une nuit très chaude, nous avons rendez-vous à 10 heures pour visiter la Mesquita ou Mosquée-Cathédrale de Cordoue. Nous arrivons à 9 heures le temps de faire le tour pour contempler de l’extérieur l’immense bâtisse et avant que les groupes n’arrivent. En rentrant à l’intérieur nous lançons un grand whaouh en voyant l’immensité de cette mosquée qui est restée dans un tel état après 1000 ans d’existence sans parler de la cathédrale qui se trouve en plein milieu. Après cette visite nous repartons très enchantés de la découverte de Cordoue. En début d’après-midi nous bravons la chaleur en faisant une petite randonnée pour découvrir le site de Cerro del Hierro et finirons notre journée à Llenera où nous trouvons un peu de vent ce qui rend la chaleur plus respirable. Comme le frigidaire n’arrive plus à faire face nous avons improvisé un barbecue à la hâte pour faire cuire la viande qui commençait à décongeler.

La Mosquée-Cathédrale de Cordoue est le monument le plus important de tout l’Occident islamique, et compte parmi les plus étonnants du monde. Son histoire résume l’évolution complète du style omeyyade en Espagne, outre les styles gothique, Renaissance et baroque de la construction chrétienne. Le site occupé aujourd’hui par notre mosquée-cathédrale paraît avoir été voué au culte de différentes divinités depuis la nuit des temps. Sous la domination wisigothe, le même site a vu construire la basilique San Vicente, sur laquelle a été édifiée, après l’achat d’une partie du site, la mosquée primitive. Cette basilique au tracé rectangulaire fut partagée par les Chrétiens et les Musulmans pendant un temps. Suite à la croissance de la population musulmane, la basilique fut acquise dans son ensemble par Abd Al-Rhaman Ier, puis détruite pour donner lieu à la construction définitive de la première mosquée Alhama, ou principale, de la ville. Aujourd’hui, certains éléments de construction wisigothe restent intégrés au premier tronçon d’Abd Al-Rhaman Ier. La grande mosquée compte deux zones différenciées: la cour ou sahn entourée d’arcades où s’élève le minaret (sous la tour Renaissance), unique intervention d’Abd Al-Rhaman III, et la salles des prières ou haram. L’espace intérieur est peuplé d’une forêt de colonnes et d’arcades bicolores du plus grand effet chromatique. L’ensemble se divise en cinq zones, chacune d'entre elles correspondant aux différents agrandissements réalisés.

Le monument naturel Cerro del Hierro est situé entre les villages de Constantina et San Nicolás del Puerto, dans le parc naturel de la Sierra Nord de Séville tout à côté du monument naturel Cascade de la Huesna. Son paysage spectaculaire est une combinaison parfaite de l'action de la nature et celle de l'homme qui a finalement révélé un paléokarst d'une grande beauté et d'un grand intérêt scientifique et didactique. À l'intérieur, on peut observer des espèces végétales et animales d'une grande singularité, nichées dans une forêt de chêne-liège très bien conservée et parsemée d'arbres d'un grand intérêt comme le chêne rouvre et le chêne des Pyrénées. La végétation pousse parmi les calcaires, mais aussi dans les chemins ombragés et les fossés. Ainsi, on peut voir cohabiter différentes espèces de fougères comme la nigelle de Damas, la doradille, la scolopendre ou la fougère mâle dont certaines sont classées sur la liste rouge des espèces menacées d’Andalousie. Cet écosystème est parfait pour les espèces rupicoles, c'est-à-dire des plantes qui se développent sur un substrat rocheux. Il y a de nombreuses plantes aromatiques - thym linalol, lavande, camomille -, des arbustes - arbousier, buplèvre arbustif, pistachier lentisque, laurier sauvage- et des plantes grimpantes.

En matière de faune on remarque la présence de la chouette et de la cigogne noire, toutes deux très menacées. Dans les sentiers et les montagnes, on peut voir divers oiseaux tout au long de l'année, tels que le monticole bleu et le moineau soulcie ; au printemps, d'autres viennent s'ajouter, comme le traquet oreillard, l'hirondelle rousseline ou le guêpier. En hiver, on peut observer l'accenteur alpin.

La présence de fer dans les roches de cette colline a été l'origine de l'exploitation minière que cette enclave a préservée de l'époque romaine jusqu'au siècle dernier. Ces travaux ont révélé un paysage aux formes et aux couleurs uniques où prédominent pics, galeries, poljés et dolines, cavités, gouffres, cimes, travertins et lapiaz. Cette beauté singulière est due aux calcaires, roches qui ont subi une érosion partielle sous l'effet de la pluie et de la neige, donnant naissance à ce karst spectaculaire qui est aujourd'hui très prisé par les amateurs d'escalade.

La Mesquita ou Mosquée - Cathédrale

Cerro del Hierro