
VIVA ITALIA
Mercredi 22 février, nous avons parcouru 186 kms.
Après un hiver passé à raconter les péripéties de notre voyage 2022 en Scandinavie autour de quelques apéros et tables bien fournies ainsi que quelques travaux à la maison pour occuper nos journées, nous reprenons la route et notre vie de nomades que nous aimons tant et qui nous manque dès que l’on doit se sédentariser. Mais avant de franchir la frontière italienne autour du 7 ou 8 mars, nous allons passer faire quelques coucous à des membres de la famille et des amis dans le sud-ouest et le sud-est. Nous espérons vous retrouver souvent dans les commentaires de notre site pour commenter nos découvertes du jour.
Jeudi 23 février, nous avons parcouru 294 kms.
Après avoir passé une nuit très calme dans le village de Lhommaizé dans la Vienne, nous avons repris la route en direction de la Dordogne pour passer voir de la famille et ce soir nous stationnons au pied du château de Lacapelle Marival dans le Lot. Nous avons retrouvé très vite nos habitudes de voyageurs ce qui n’est pas pour nous déplaire. C’est la première fois que nous partons si tôt en début d’année et nous sommes surpris de rencontrer autant de camping-car.
Château de Lacapelle Marival

Vendredi 24 février, nous avons parcouru 314 kms.
La pluie a bercé notre sommeil toute la nuit et le ruisseau face à nous est bien gonflé avec une eau de couleur marron, mais ce matin une accalmie nous permet de voir le château du XIIIème siècle. Nous décidons de faire un petit écart sur notre route et nous remontons la vallée du Lot jusqu’à Entraygues et ensuite monter sur le plateau de l’Aubrac. En arrivant sur le plateau la neige fraiche du matin nous accueille, quel beau paysage ! Nous nous arrêtons au camping du lac de Saint Gervais voire des connaissances. Pour les personnes avides de calme, nature et grands espaces au bord d’un lac avec toutes ses activités nautiques nous vous le recommandons fortement ainsi que pour nos amis motards. Après des échanges très cordiaux nous avons repris la route direction Gignac où nous allons dormir face à la gendarmerie.
Adresse internet: Camping au cœur de l'Aubrac dans l'Aveyron Domaine Relais du Lac (domainerelaisdulac-aveyron.com)


Samedi 25 février, nous avons parcouru 13 kms.
Après avoir passé une bonne nuit, accompagné de nos hôtes locaux nous allons faire un tour sur le marché de Gignac qui est une institution ici avec beaucoup de producteurs locaux. Nous passons notre après-midi dans le quartier Odysseum à Montpellier accompagné de la petite qui a maintenant 18 ans. Ce soir nous dormons à Montpeyroux.
Dimanche 26 février, nous avons parcouru 64 kms.
Ce matin le soleil est au rendez-vous avec un ciel tout bleu. Direction Notre Dame de la Gardiolle à Conqueyrac pour rejoindre nos hôtes de la semaine.
Lundi 27 février, nous avons parcouru 0 km.
Hier soir nous bavardé assez tard et ce matin une belle surprise nous attend dehors puisqu’il est tombé 5 cm de neige durant la nuit. Le paysage est enchanté, les arbres sont parés de blanc comme si on avait déposé du coton sur les branches sur d’autres on dirait que des groupes floraux ont éclos dans la nuit.
Adresse internet: Bienvenue à Notre Dame de la Gardiolle - Chambres d'hôtes & tiers lieu rural (la-gardiolle.fr)
ou Notre Dame de La Gardiolle - Gite de groupe Gard 26 couchages (grandsgites.com)
Notre Dame de la Gardiolle





Mardi 28 février, nous avons parcouru 0 km.
Aujourd’hui est un jour un peu spécial puisque c’est mon anniversaire, nous pensons fêter cela dignement ce soir. La neige a disparu du paysage aussi vite qu’elle était apparue.
Mercredi 1 mars, nous avons parcouru 0 km.
Ce matin le réveil est un peu dur, il faut dire que nous avons sans doute abusé à l’occasion de la soirée de la veille. Aujourd’hui le soleil est de retour et nous invite à marcher dans la garrigue gardoise. Le printemps sort de terre, des asperges vertes ici et là des orchidées et des violettes sauvages. En fin d’après-midi nous avons joué aux apprentis métayer en déplaçant une clôture électrique.





Jeudi 2 mars, nous avons parcouru 0 km.
Aujourd’hui rien de spécial nous sommes allés voir une connaissance proche de la Grand Combe.
Vendredi 3 mars, nous avons parcouru 0 km.
Après avoir apporté une isolation sur les portes arrière du fourgon le matin, nous avons passé une partie de l’après-midi à découvrir 2 barrages proches qui servent à écrêter les crues du Vidourle et du Rieumassel affluent du Vidourle. Nous finirons la journée en flânant dans les allées de la parapharmacie la moins chère de France.
Un peu d’histoire :
Le barrage de Conqueyrac est l'un des trois barrages écrêteurs de crues du Vidourle. Situé sur la commune de Conqueyrac, dans le Gard, c'est le plus grand des trois et le seul barrage situé sur le fleuve même du Vidourle. Les deux autres barrages ont été construits sur des affluents du fleuve (barrage de Ceyrac). La construction des barrages fut décidée à la suite d'une crue historique en 1958. Mais en 2002, la vidourlade (crue) fut si importante que les barrages ne suffirent pas à contenir les quelque 2 650 m3/s4 d'eau (débit mesuré en aval à Sommières le 9 septembre 2002). Répondant aux exigences d’un terrain karstique possiblement instable, les ingénieurs innovèrent en construisant un bâtiment qui prendra le nom de «barrage à écailles». La particularité de cette technique (une première mondiale) est de ne pas mettre l’ouvrage en péril lorsque la pression de l’eau est trop forte : en cas de surpression l’eau passe à travers les écailles.
Barrage de Conqueyrac



Barrage de Ceyrac


Samedi 4 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km.
Ce matin le soleil nous annonce une belle journée. Cet après-midi après avoir effectué une cueillette de thym et de laurier nous décidons de nous rendre à Saint Laurent le Minier pour voir la cascade de la vis.





Dimanche 5 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km.
En ce dimanche ensoleillée nous partons vers la commune du Pouget dans l’Hérault pour la journée voir le 57ème corso, car dans la région c’est la période des carnavals et chaque village en profite également pour sortir son animal totémique et concernant Le Pouget c’est le Lou Boumian.
Lou Boumian du Pouget est un animal fantastique qui pourrait s’apparenter à un lion et dont la légende diffère selon les versions.
Une première version raconte qu’à l’époque médiévale, les pougétois furent longtemps insoumis à leur seigneur. Il tenait férocement à leur indépendance et cela leur value le surnom de « bohémiens », « boumian » en occitan.
Une autre version raconte que la fontaine du village du XVIIe siècle crachait ses eaux par la gueule d’un lion nommé « le griffoul ». A chaque printemps, au jour du carnaval, les habitants s’emparent de l’âme du griffoul et l’enferme dans un costume porté par des hommes pour le faire défiler dans les rues de la ville.
Cette forme de célébration commémore symboliquement la fin de l’hiver et le retour des belles journées, un peu comme le bucher de carnaval célèbre le printemps.
Journée carnavalesque






Lundi 6 mars, nous avons parcouru 253 kms par temps ensoleillé et 17°.
Ce matin nous allons innover car en 10 ans de camping-car nous ne sommes jamais passé par la case urgence. Effectivement depuis quelques jours je boitais un peu bas après m’être empêtrer le pied gauche entre le pied de table et la chaise et comme la douleur ne passe pas, nous nous rendons à la polyclinique de Ganges et après 2 heures le diagnostic tombe, juste une entorse du deuxième orteil. Maintenant que nous sommes rassurés nous pouvons reprendre notre route direction l’Italie. Sur la route qui nous emmène à notre destination du jour, pendant plusieurs kilomètres nous apercevons le massif de la sainte Victoire, vous savez le célèbre tableau de Paul Cézanne.
La Sainte Victoire vue par Paul Cézanne

Cézanne.
Mardi 7 mars, nous avons parcouru 140 kms par beau temps le matin se couvrant en fin d’après-midi et 16°.
Ce matin nous traversons le massif du Tanneron en empruntant la route de l’or, nom faisant référence à la couleur jaune des mimosas qui couvrent tout le massif. Le spectacle est magnifique en voyant ces milliers petits pompons jaunes accrochés sur les branches, on a envie de souffler dessus comme une fleur de pissenlit fécondée. Nous cédons à la tentation et cueillons quelques petits brins pour égayer l’habitacle. Après déjeuner nous reprenons la route vers Gourdon classé parmi les plus beaux villages de France, en fait c’est plus l’endroit où il est situé que le village par lui-même qui a retenu notre attention. Nous continuons jusqu’à Saint Paul de Vence, ville de métiers d’art et d’histoire.
LE XIXÈME SIÈCLE : LES PEINTRES DÉCOUVRENT SAINT-PAUL
Au XIXe siècle, les collines sont couvertes de fleurs, de vignes et d’oliviers. Les pierres brunes du village, les couleurs de la campagne et la lumière du Midi attirent les artistes à l’aube du XXe siècle…
C’est au début des années 1920 que Saint-Paul est découvert par les artistes. Les précurseurs sont les peintres qui trouvent dans ce paisible village de Provence des couleurs et une lumière d’une richesse et d’une intensité incomparables : Paul Signac, Raoul Dufy ou encore Chaïm Soutine viennent poser leur chevalet au village. Leur arrivée est facilitée par la création en 1911 d’une ligne de tramway reliant Cagnes à Vence et desservant Saint-Paul. Si cette ligne contribue à désenclaver le village, elle permet aussi d’exporter les produits agricoles vers Nice, Antibes ou Grasse.
Les peintres aiment à se rencontrer chez Paul Roux, saint-paulois aux multiples facettes, à la fois peintre, collectionneur et propriétaire du « Robinson » (devenu en 1932 l’auberge de « la Colombe d’Or »), dont les murs sont encore aujourd’hui parés de leurs tableaux. Bien d’autres peintres suivront ces précurseurs, tels Matisse et Picasso qui venaient à Saint-Paul « en voisins », l’un de Vence, l’autre de Vallauris et de Cannes où il a longtemps séjourné.
La route de l'or



Gourdon

Saint Paul de Vence










Les agrumes en pleine maturité
Oranger

Citronnier

Kumquat

Mercredi 8 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 87 kms par beau temps et 17°.
Ce matin nous empruntons la route des crêtes à la sortie de Nice et nous allons longer la riviera côté français, nous allons même surplomber Monaco. Nous reviendrons visiter ce secteur plus tard, mais nous utiliserons les transports en communs tellement il est difficile de circuler et stationner. A 11h30 nous franchissons la frontière italienne sans encombre, même pas un petit contrôle d’identité. A peine franchi, des migrants déambulent sur les trottoirs, sans doute refoulés par les carabiniers armés se trouvant plus bas lors de notre passage. Nous voilà maintenant longeant la riviera di ponente et les villes se succèdent et sont touche à touche, d’ailleurs notre moyenne tombe à 50 à l’heure cela nous laisse le temps pour admirer le paysage tout en ayant un œil sur les rétros pour surveiller les 2 roues motorisés et regarder pourquoi on entend des klaxons tinter. Cet après-midi nous empruntons la piste cyclable qui nous relie à San Remo. Nous visitons le centre historique n allant dans le quartier de la Pigna, celui-ci se trouve sur un promontoire et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il faut être en bonne santé pour y habiter tellement les ruelles grimpent, tandis que la ville basse est traversée par une longue rue piétonnière bordée de magasins aux noms prestigieux de la mode italienne, mais on y trouve également des noms bien connus chez nous. Ici la végétation est luxuriante, certaines plantes d’été chez nous, forme ici des haies qui fleurissent déjà. L’année passée aux Pays-Bas nous comptions les vélos par milliers et bien cette année ce sera les scooters qui vont les replacer.
San Remo







Eglise russe du Christ sauveur


Mimosa

Aloe Vera

Lantana

?

Géranium zonale

Bougainvilliers

Jeudi 9 mars, nous avons parcouru 118 kms avec un temps nuageux par moment et 17°.
Notre deuxième jour en Italie nous continuons à longer la riviera di ponente (riviera du ponant). Nous traversons tous ces villages aux maisons colorées, rouge, orange, jaune, vert, bleu etc… des tons pastels au plus soutenus. Aujourd’hui nous découvrons les joies du stationnement car il est très difficile de trouver des emplacements que ce soit en ville où sur le front de mer, il est vrai que ces communes sont coincées entre mer et montagne et qu’il n’y a quasiment pas de stationnement à l’intérieur de celle-ci, mais en même temps ils n’ont pas la culture du tourisme comme en France. Nous avons quand même pu visiter Cervo et Albenga. A la sortie de San Remo et Albenga des hectares d’exploitations horticoles prennent toute la surface, que ce soit sur les parties planes où bien pentues. En termes de sécurité routière pour l’instant nous roulons entre 30 et 70 au compteur, car beaucoup de radars parsèment les bords de route et les feux tricolores alors que dans les villes beaucoup de caméra contre la délinquance.
Albenga est le meilleur centre historique préservé de la Riviera occidentale. Le centre historique a une structure médiévale typique qui a pu se maintenir pendant des siècles, et il offre beaucoup de bâtiments qui méritent d'être visités tels que la cathédrale et le clocher de Saint Michele Square, le baptistère, la municipalité médiévale palace avec son quatorzième siècle.
La vieille ville de Cervo est unique en son genre. Ses ruelles étroites invitent à la flânerie et aux promenades. Vous apprécierez le charme tout particulier des habitations et plongerez dans l’atmosphère pittoresque de ce petit village pittoresque. Pas beaucoup de localités obtiennent ce titre, seulement « les plus beaux villages en Italie ». Cette petite ville sans voiture avec sa forteresse médiévale se trouve entre San Bartolomeo al Mare et Andora. Cervo apporte un contraste plaisant à la côte animée. Il se situe sur une colline qui descend doucement vers la mer ! Le village est dominé par la majestueuse église paroissiale de San Giovanni Battista. Elle constitue l’un des monuments les plus importants de la période baroque, à travers la Ligurie.
Traduction : Ponant = Couchant
Cervo



Ficus, celui-là il doit avoir quelques dizaines d'années vu la grosseur du tronc

Dimorphothéca

Laigueglia

Albenga



Vendredi 10 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 74 kms.
Nous continuons à emprunter la via Aurelia jusqu’à Gênes et nous en auront terminé de la riviera di ponente, ensuite nous commencerons la riviera di levante. Nous avons traversé Gênes par le front de mer et notamment les docks portuaires pour éviter les ZTL (zone à traffic limité). Je ne pense pas avoir fait un excès de vitesse ce matin car nous avons mis 2h45 pour faire 74 kilomètres quoiqu’il y eût beaucoup de zone à 30km/h. Nous sommes stationnés à Santa Margherita Ligure, de là nous avons marché sur près de 7 kilomètres pour rejoindre Portofino magnifique village aux maisons colorées enclaver dans une petite baie, car la route est étroite, sinueuse et non recommandée pour notre véhicule. Nous avons pu profiter du bord de mer et du soleil, mais aussi des magnifiques villas ici et là, toutes avec des façades peintes en trompe l’œil.
Santa margherita ligure




Nous sommes bien en Italie


Portofino



Pour les villas nous ne savons laquelle choisir



Samedi 11 mars, nous avons parcouru 83 kms par beau temps et 17°.
Ce matin nous avons dérogé à notre règle de ne pas utiliser les autoroutes car à Rappalo la route principale qui longe le bord de mer était totalement fermée à la circulation à cause de travaux. Nous n’avons pas vu le panneau qui les signalaient tellement il était petit, mais même les locaux apparemment ont les mêmes yeux que nous mais pour corser la chose, impossible d’opérer un demi-tour donc marche arrière toute en pleine ville mon co-pilote faisant la circulation derrière moi pour que je puisse reculer dans ce capharnaüm sur plusieurs centaines de mètres. Cela fait, nous reprogrammons le GPS pour prendre l’autoroute direction La Spezia, qui va nous servir de base arrière pour visiter Porto Venere et les Cinque Terre. Nous avons testé les transports en commun locaux, pas toujours simple mais avec un peu de déduction et d’anglais nous avons fini par rentrer à bon port. Nous sommes allés à Porto Venere, petit village pittoresque d’origine médiéval, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour s’y rendre 3 possibilités, la voiture, le bus, le bateau, ce village se trouve à l’entrée du golfe des poètes.
Porto Venere








Dimanche 12 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km.
Ce matin nous nous sommes levés plus tôt qu’à l’habitude car une grande journée se dessine devant nous. Direction la gare centrale de La Spezia pour rejoindre par train, le village de Riomaggiore, le premier des Cinque terre. A 9 h les wagons sont bondés comme une rame de métro à l’heure d’embauche à Paris. Arrivé sur place nous admirons ce petit village de pêcheurs avant de reprendre le train pour aller à Manarola le second village. C’est de là, vers 10h que nous prenons la décision de rejoindre les villages de Corniglia, Vernazza et Monterosso par les sentiers de randonnées, cela va nous permettre de jouir de panorama exceptionnel en cette fin de matinée en traversant les cultures en restanques d’oliviers de vignes que les agriculteurs accèdent avec un monorail à crémaillère pour les entretenir. Bon on ne vous parle pas des milliers de marches montées, descendues, des chemins escarpés, pierreux, pentus aussi bien en montant que descendant, nous arriverons vers 16h30 au bout de notre périple après avoir parcouru un total de 23 kms. A part Monterosso, nous pouvons dire que les autres villages vont de très joli à exceptionnel, malheureusement une brume de chaleur permanente rend certaine photo laiteuse, jusqu’à la fin d’après-midi qui s’est terminée par un phénomène exceptionnel en cette saison puisque nous avons eu droit à une brume maritime qui se produit habituellement en juillet et août et que 2 ou 3 jours au dire des locaux. C’est après une bonne journée et une bonne douche que nous allons soigner nos petits bobos.
Cinque terre
Riomaggiore




Manarola




Corniglia



Vernazza




Monterosso


Cultures et sentier







La brume maritime

Lundi 13 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 103 kms par temps nuageux et 19°.
Au lever il fait déjà bon dehors, la nuit même si elle a été courte elle nous a permis de récupérer mais il reste quelques courbatures malgré tout. Sur notre route en direction de Pise nous apercevons la carrière d’où sont extrait les blocs de marbre de Carrare, connu mondialement. Sur la route beaucoup de marbriers avec des blocs impressionnants, d’autres de fines plaques, d’autres ont transformé les chutes en galets, en petits cailloux. Nous sommes maintenant en Toscane, nous faisons un arrêt à Pise. En arrivant nous découvrons que la vieille ville est entourée d’une muraille et qu’il existe l’aqueduc des Medicis. La Tour de Pise n'est qu'une partie d'un complexe bien plus grand qui s'organise autour de la Piazza dei Miracoli (la place des Miracles)
Le Baptistère construit entre le XII et le XIV siècle
Le Duomo, est un bel exemple de l'art Roman-Pisan.
La Tour de Pise, est le Campanile de la cathédrale Notre Dame de l'Assomption.
Sa construction commence en 1173.Elle est considérée comme un chef d'oeuvre de l'art roman Toscan en marbre.Son inclinaison est apparue très rapidement pendant sa construction car elle a été édifiée sur une plaine alluviale .Dès la fin de l'ajout du troisième étage vers 1178 ,la Tour avait commencé à pencher et la construction est interrompue pendant 90 ans.À partir de 1272, les quatre étages supérieurs sont donc construits en diagonale pour compenser l’inclinaison. La construction s’interrompt alors à nouveau de 1301 à 1350 et ce n’est qu’en 1372 que le dernier étage des cloches, de diamètre moins important, est achevé. Selon de quel côté nous regardons la tour elle ne penche pas de la même façon. Ce soir nous dormons à Don Bosco chez un agriculteur bio, l’accueil a été très chaleureux et nous avons eu droit à une dégustation de vin rouge, d’huile d’olive et d’olives de la propriété.
Définition
Baptistère : Un baptistère est un bâtiment spécifiquement destiné à pratiquer le baptême.
Campanile : Un campanile est une tour qui abrite les cloches servant à appeler les fidèles à la prière.
Duomo : Maison de dieu, mais aussi église principale d’une commune, cathédrale.
Pise



Campanile




Baptistère

Duomo




Aqueduc Medicis


Marbre de carrare


Mardi 14 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 79 kms.
Ce matin nous avons droit à un ciel nuageux accompagné de quelques gouttes. Nous profitons de cette providence pour faire un tour dans une laverie. Après déjeuner nous partons visiter le centre historique de Lucca. Nous tombons sous le charme de ce dédale de rues, tant par l’architecture des bâtiments que par les vitrines des magasins tous plus chic les uns que les autres, c’est aussi cela le charme italien. Nous découvrons même certaines échoppes ou le personnel est en train de fabriquer une étole sur un métier à tisser devant nos yeux, pour le coup c’est du vrai Made in Italie. En reprenant la route à la sortie de Lucca et en direction de Pistoia, dans la vallée des pépiniéristes se succèdent tout le long de la route avec des arbustes de toutes beauté, de toutes les tailles, de toutes les formes et même taillé façon bonzaï ou jardin à la française, un vrai plaisir des yeux. En fin d’après-midi nous visitons le centre de Pistoia qui est très concentré en édifices historique. Voilà encore une journée bien remplie, mais quel bonheur pour les yeux.
Lucca











Pistoia









Mercredi 15 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 54 kms par beau temps et 17°.
Après avoir passé une bonne nuit malgré un stationnement sur un parking en ville, nous allons nous attaquer à notre première grande ville la bien nommée Firenze ou Florence. Comment qualifier cette ville, la grandiose, la majestueuse, la magnifique, la richissime tellement nous en prenons plein les mirettes. En plus nous avons pu profiter d’une journée ensoleillée et on n’ était pas les seuls puisqu’il y avait des groupes de touristes par dizaines, on se serait cru en plein été tellement il y avait d’affluence. La journée et 13 kms de marche, nous ont permis de voir les monuments les plus emblématiques, (Piazza del Duomo, Duomo, Campanile, Battistero, Pallazio Vecchio, Piazza Delle Signoria, Santa Maria Novella, San Lorenzo, santa Croce, le Palais Pitti, Ponte Vecchio avec ses boutiques de bijoux et quelques autres) sachant que nous ne faisons que très rarement des musées. Pour clôturer notre journée nous allons nous mettre au vert pour une journée dans le Chianti et en déguster un verre dès ce soir.
Firenze
Santa Maria Novella

Duomo et Campanile




Battistero





Ponte Vecchio et ses échoppes de bijoux de luxe





On ce serait cru à Barbès




Pinocchio a trouvé le jour, proche d'ici.


Domaine dans le Chianti

Jeudi 16 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 0 km, beau temps et 14°.
Quelle surprise ce matin au réveil ! je sentais bien sur mes joues qu’il faisait frais dans le camion, mais quand j’ai posé mes yeux sur le thermomètre indiquant 4° à l’intérieur et quand j’ai vu la gelée blanche sur le pare-brise et l’herbe à l’extérieur je me suis empressé de mettre le chauffage en route le temps que le soleil prenne le relais. Aujourd’hui ce sera journée étape, l’emplacement étant agréable avec les services sur place, nous allons effectuer une petite lessive, préparer des bons petits plats pour les jours à venir et reposer nos organismes des marches successives des jours passés. Ce matin nous avons fait une petite marche de décrassage jusqu’à Montefioralle petit village fortifié et fait un tour dans celui de Greve in Chianti, qui a une place en forme d’entonnoir et sous les arcades se trouve les commerces. Lors de notre balade nous avons pu profiter des paysages bucoliques de la Toscane au milieu des oliveraies et vignobles et avons même ramassé des poireaux sauvages que nous allons consommer en blanc et soupe de légumes.
Montefioralle






Greve in Chianti



Vendredi 17 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 155 kms par beau temps avec un ciel légèrement voilé et 19°.
Ce jour j’ai tracé une route pour traverser la zone géographique du Chianti de part et d’autre, pour voir paysages, villages perchés, châteaux et édifices religieux et finir à Siena (Sienne). La journée fût bien remplie, les yeux aussi. Siena n’est pas la plus belle ville que l’on a vue, en cause ses hautes bâtisses aux façades sombres et sans soleil, rendant même la température fraîche. Heureusement que ses monuments principaux relèvent le niveau notamment le Duomo avec toutes ses sculptures en façade et la piazza Del Campo où se déroule la fameuse course du Palio, course dangereuse, ou les chevaux sont montés à cru dans le but de faire 3 tours du Campo sur les pavés de la place.
Pansano in Chianti

Castellina in Chianti

San Donato

Badia a Passignano et son abbaye


Château de Brolio

Siena
Piazza Del Campo



Baptistère

Duomo


Campanile





Le coq noir, emblème du Chianti


Samedi 18 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 116 kms par beau temps avec ciel voilé et nuageux par moment et jusqu’à 19° dans l’après-midi.
Ce matin nous démarrons par notre premier coup de cœur et il est pour le site de San Gimignano, le village aux treize tours. En effet nous ne pouvons avoir que des éloges pour ce village médiéval resté dans son jus de l’époque et d’une grande propreté. Les rénovations ont utilisé le savoir-faire ancestral, ce qui permet d’être identique à l’origine. Bordant les rues pavées on retrouve des boutiques d’artisans, notamment la céramique de Toscane et le cuir dans tous ses états. A la pause déjeuner nous nous arrêtons à Certaldo dont son accessibilité ne peut se faire que par funiculaire. De Volterra malgré avoir chercher à se stationner pendant un certain temps, nous avons dû abandonner l’idée de le visiter puisqu’il interdise le stationnement de notre véhicule sur tout les parkings voitures et nous impose l’aire pour 24 heures moyennant 15€. Fâché de cet incident nous portons notre dévolu sur le petit village de Sasso Pisano où nous allons découvrir un lavoir alimenté en eau chaude et un sentier de fumerolles, phénomène géothermique plutôt exceptionnel pour nous, du jamais vu encore. En ce lieu nous approchons des fumerolles par dizaines, faisons attention lorsque nous tendons nos mains dans les vapeurs de ne pas nous brûler et sentons cette odeur de soufre pestilentielle par moment. Sur la route nous amenant ici des centrales géothermiques et des tuyaux en inox envahissent les paysages et les forêts.
San Gimignano













Certaldo

Volterra et ses collines métallifères


Sasso Pisano







Dimanche 19 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 117 kms par temps gris et 14°.
Une fois n’est pas coutume nous nous levons avec un temps gris et de la brume sur les hauteurs environnantes. Ce matin visite de Massa Marittima principalement la place Guiseppe Garibaldi où se trouve l’ensemble Duomo, Baptistère et Campanile ainsi que quelques Palazzio. Après la pause déjeuner nous visitons le site de l’Abbazzia Di San Galgano en ruines et son ermitage, où l’on peut voir l’épée du chevalier Galgano Guidotti qu’il planta dans un rocher en 1180. A la sortie de Siena nous empruntons la route de la crête Senesi, sur laquelle nous découvrons un tout nouveau paysage de Toscane. Elle est faite de cultures en tout genre sur des pentes plutôt abrutes et leurs propriétés agricoles avec des chemins d’accès bordés de Cyprès, nous trouvons cela magnifique avec le jeu des couleurs en opposition et la nature vallonée du sol.
Massa Marittima



Abbazzia Di SanGalgano




Paysage de Toscane



Lundi 20 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 91 kms par temps nuageux et 14°.
Le doux son de la pluie ayant bercé notre sommeil toute la nuit, elle finit de tomber en début de matinée mais laisse un ciel bien gris. Nous en profitons pour prendre quelques renseignements pour organiser nos futures visites à Rome. Nous partons après déjeuner direction Montepulciano qui nous laisse un goût amer à l’occasion de sa visite. Nous continuons vers Pienza qui même si ce n’est pas extraordinaire nous donnera meilleure impression, point de vue magnifique et quelques belles bâtisses.
Montepulciano



Pienza





Mardi 21 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 77 kms par beau temps et 20°.
Aujourd’hui ce sera journée bien être et cure de jouvence. A une cinquantaine de mètres de là où nous avons dormi se trouve des bassines ou dès 9h30 du matin nous faisons trempette dans une eau sulfureuse et calcaire à 38°. Nous imitons les ritals en nous frottant le corps avec de la boue calcaire cela va permettre de rendre la peau lisse, mais les bienfaits thérapeutiques ne s’arrêtent pas là, puisqu’elle a les vertus de soigner les voies respiratoires et les problèmes de peau en tout genre. Nous descendons dans Bagni san Filippo pour voir l’autre site plus connu sous le nom de Baleina bianca. Après s’être délassé et prélassé nous reprenons la route direction Saturnia où nous allons nous détendre de la même manière à la Cascata di Molino dans des marmites beaucoup plus grandes remplies au fond de billes de calcaire et surtout une cascade avec un débit impressionnant permettant de se masser le dos et les épaules.
Bagni San Filippo
Baleina Bianca


Saturnia
La Cascata di Molina


Marie trouve l'eau à son goût, c'est pas sûr quelle en sorte


Mercredi 22 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 115 kms par beau temps avec un ciel voilé et 20°.
Après être allez prendre un bain dans ce qui a été pendant 1 jour notre spa géant, nous avons fait une séance ménage dans le camion avant de reprendre la route. Sur notre route nous passons à Pitigliano qui a pour intérêt principalement sa situation sur un piton rocheux de tuf volcanique et son réseau de galeries et grottes creusées dans le tuf par les étrusques population antérieure aux romains. Nous continuons et changeons de région puisque nous passons en Ombrie direction Orvieto. Pour atteindre le centre historique nous empruntons le funiculaire, puis nous empruntons la rue principale nous permettant de découvrir une charmante bourgade, avec beaucoup de maisons d’époque et des ruelles resserrées, mais surtout son Duomo avec sa façade qui est la plus riche en couleurs de tout le gothique italien. Ce soir nous dormons sur le bord du lac de Bolsena.



Pitigliano

Orvieto







La flore du jour


Jeudi 23 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 18 kms par beau temps et 19°.
Aujourd’hui sera consacré au repos dans le calme et profiter du soleil avant de subir les affres de la capitale italienne à partir de dimanche
Bolsena et son lac



Vendredi 24 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 66 kms par beau temps malgré un ciel voilé et 19°.
Nous entrons dans la province du Latium et nous en profitons pour visiter Viterbo. Son centre historique est entouré d’une muraille plus ou moins en bon état d’une longueur d’environ cinq kilomètres. Cette ville fût au treizième siècle une capitale papale. Au hasard d’une rue alors même que nous sommes en train de contempler une bâtisse, une personne d’un certain âge nous demande si nous sommes des touristes italiens, nous lui répondons que nous sommes français au grand désespoir de le décevoir et là il commence à nous raconter qu’il a vécu à Paris pendant deux ans, qu’il a passé des vacances en France, qu’il est grand-père, qu’il a deux petits enfants tout cela dans un mélange italiano- franco et pour finir il nous demande de l’attendre pour revenir de chez lui avec un plan de visite qu’il nous offre gracieusement, au moment de nous dire au revoir, il nous dis se prénommer René ou Renato en italien, ma foi une bien belle rencontre. Ce soir nous dormirons sur les hauteurs du Lago Di Braciano, lac très courtisé par les habitants de Rome.
Viterbo


Duomo et Campanile

Ancien palais papale



Samedi 25 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 76 kms par beau temps et 20°.
Aujourd’hui nous allons commencer par entonner le refrain de la chanson d’Etienne Daho bien connue (week-end à Rome) puisque nous voilà arrivé sur place. Après avoir parcouru quelques avenues nous avons fini par trouver la station de métro la plus proche afin d’y acheter nos tickets de transports 72 heures. Cet après-midi pour nous mettre en jambe nous avons rejoint le quartier de Trastevere, lieu où jadis les pauvres résidaient mais aujourd’hui c’est un quartier branché avec tous ses restaurants, bars, glaciers et quelques commerces traditionnelles. Il fait bon déambuler dans les ruelles tortueuses et plus encore sur la Piazza Di Santa Maria in Trastevere et sa Basilique d’une grande beauté à l’intérieur. A l’occasion de notre balade nous avons remarqué que les habitations à étage ne nous donnaient guère envie d’y habiter mais que sur les toits terrasses et vu qu’ils sont bien organisés, il doit y avoir autant d’antennes télé que d’habitants c’est vraiment très moche. Depuis notre entrée sur le territoire italien nous avons constaté que la propreté n’est pas leur leitmotiv, des déchets partout même dans les forêts, les abords des routes mais là à Rome cela dépasse l’entendement, à se demander si les éboueurs passent tellement il y en a partout maintenant nous comprenons mieux pourquoi la pandémie du coronavirus a fait tant de victime dans ce pays.
Rome
Quartier de Trastevere









Dimanche 26 mars, aujourd’hui nous sommes resté sur place avec du beau temps et 18°.
Une fois n’est pas coutume et comme c’est dimanche et que les lieux s’y prêtent, ce sera une journée pieuse. Malgré le changement d’heure, nous nous levons à 7 heures de manière d’être assez tôt au Vatican. Après avoir pris 1 bus et 2 lignes de métro différentes nous arrivons sur place vers 9 heures et là oh stupeur, une file d’attente incroyable longeant la muraille du plus petit état au monde dans laquelle nous allons grossir le flot en faisant pénitence en attendant bien gentiment que l’on puisse atteindre les portes du musée et de la chapelle Sixtine, il faut dire qu’aujourd’hui l’entrée est gratuite comme tous les derniers dimanches de chaque mois. C’est au bout d’une heure et demie que nous pouvons entrer après avoir franchi le portique anti-attentat. Les musées du Vatican font partis d’une des plus belles collections au monde en regroupant des antiquités égyptiennes, grecques, étrusques, romaines et d’autres encore aux valeurs inestimables. Après avoir déambuler dans une grande partie des différents musées, nous atteignons le grâle, la chapelle Sixtine où malgré les interdictions nous avons réussi à voler quelques clichés. Nous finissons par poser nos fesses sur un banc dans la zone autorisée des jardins afin de déguster un bon sandwich bien mérité. Que bien nous en fasse, nous nous dirigeons vers la Piazza Di San Pietro toute proche pour visiter la basilique du même nom et là rebelote nous prenons la file pour 1 heure d’attente, cela en valait bien la peine tellement cette basilique est riche dans tous les sens du terme, du marbre de haut en bas, de la feuille d’or dans tous les recoins, des sculptures, vraiment une belle œuvre. Nous rejoignons ensuite le château Saint Ange au bord du Tibre, en empruntant la Viale delle Conciliazione. C’est après une journée bien remplie que nous rentrons au camp de base.
Le Vatican, ses musées et la chapelle Sixtine












La chapelle Sixtine


Piazza Di San Pietro et sa basilique







Château Saint Ange


Lundi 27 mars, malgré un orage en fin de nuit, nous continuons notre expédition sur Rome. Nous allons voir successivement la fontaine de Trevi, la fontaine des fleuves, la piazza Navona, le Panthéon, La piazza Di Spagna, la villa Medici, balade dans les jardins autour de la villa Borghese, la piazza Venezia, Vittoriano, Teatro Marcello et quelques vestiges romains. Une journée encore bien riche vient de s’écouler.

















Mardi 28 mars, hier soir avant de se coucher nous avons prié très fort car il n’y avait aucun ticket à vendre en ligne. Notre demande a été exhaussée puisque en me réveillant dans la nuit sur le coup de 4h30 je consulte le site en ligne pour voir et là bingo des places en ligne, vite fait je me lève, mets l’ordi en route et effectue une réservation pour 10h 55, ensuite je retourne au chaud l’esprit tranquille. Notre journée sera consacrée uniquement à la visite du Colisée, Forum Romain et Mont Palatin. Que dire sur le sujet, gigantesque tout est dans la démesure pour ceux qui aiment l’histoire Romaine.
Colisée, Forum Romain et Mont Palatin













Mercredi 29 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 128 kms par temps nuageux et 17°.
Le marché du mercredi à Tivoli nous a coupé tout espoir de trouvé une place pour stationner. Nous décidons donc de changer nos plans et prenons la direction de Sperlonga au bord de mer pour nous reposer un peu du tumulte de la capitale romaine. En arrivant, en bas du village nous découvrons le parking qui nous accueille, il est à 50 m de la plage, waouh super. Après manger, nous allons marcher sur le bord de mer et même faire une petite trempette des pieds. La plage est très agréable et le sable chaud et en profitons pour aller vers la grotte de Tibère et les ruines de sa villa.
Sperlonga



Jeudi 30 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 87 kms par temps nuageux et 17°.
Après une nuit très calme nous reprenons notre chemin vers Santa Maria Capue Vetere. Nous commençons par longer la côte avant de pénétrer dans la région Campanie où nous traversons des plaines fleuries d’arbres fruitiers, sans doute des cerisiers, pêchers et autres. Arrivée à destination, notre parking se trouve juste à côté des ruines d’un amphithéâtre, le deuxième plus grand après le Colisée du monde Romain. Sans doute avons-nous mêler nos pas dans ceux de Spartacus durant la visite.
Histoire de la Capoue antique
L’histoire sur le territoire de Capoue remonte à l’âge du Bronze (XVI-XIV siècle av. J.-C.). Proche d’une courbe de la rivière Volturno, la ville a connu une riche histoire, dont les plus anciens vestiges dans l’actuelle Santa Maria Capua Vetere remontent au IXe siècle avant J.-C., fondée probablement par les Étrusques. A l’époque le territoire était occupé par les populations Aurunces et Étrusques, en contact avec les proches colonies grecques de Pithecusa et de Cumes.
Les étrusques s’installèrent durablement, puis leur déclin fut suivi de l’ascension des Samnites, qui s’emparèrent de Capoue en 423 avant l’ère commune, formant une communauté avec les Étrusques et les Osques. Le terme de Campanien désigna alors les habitants de la cité avant de désigner plus largement la région.
A quelques kilomètres, Casilinum était la ville portuaire liée à Capoue, le long des rives du Volturno. Au IVe siècle avant notre ère, vers 338 avant notre ère, ces deux cités passèrent sous l’influence importante de la République de Rome avec laquelle elles furent d’abord alliées.
Pendant la deuxième guerre punique, après la défaite de Cannes en 216 avant J.-C., Capoue trahit son alliance avec Rome en accueillant Hannibal, qui y resta resta 5 ans sans jamais pouvoir s’emparer de Rome.
Quand les Romains reconquirent la ville en 211 avant notre ère, ils la privèrent d’autonomie politique et de beaucoup de ses terres fertiles. Cependant, Capoue continua à prospérer avec en particulier sa production de parfums, de blé, de bronzes et de céramiques, commerçant en Méditerranée. Elle prit le statut de colonie romaine en 83 avant J.-C., et obtînt le droit de cité en 58 avant J.-C.
Une importante école de gladiateurs (ludus) était installée à proximité du célèbre amphithéâtre de Capoue. C’est ici que s’entraîna et combattit le gladiateur Spartacus, resté célèbre pour avoir mené la révolte des esclaves contre la puissance romaine, tenant les armées de cette dernière en échec plus de deux ans. Les environs de Capoue étaient appelés par les romains « Terra Felix » (campagne heureuse), grâce à son sol fertile mais aussi à ses vertus supposées. Pline l’Ancien évoquait en effet la Campanie, qui désignait à l’origine la région de Capoue, comme une région pourvue d’immenses plantations de roses pour produire parfums et onguents.
Capoue garda longtemps son importance stratégique, jusqu’à la destruction et au pillage par les Sarrasins, au IXe siècle, à la suite desquels la population se transféra à Casilinum qui est devenue l’actuelle Capoue.













Vendredi 31 mars, aujourd’hui nous avons parcouru 61 kms par temps nuageux et 17°.
Même pas peur, nous stationnons au pied du Vésuve à 10 minutes de Pompéi dans un Agricamper. Le domaine viticole est magnifique, tout autant que la villa et ce soir dès 18 heures, nous aurons le privilège d’être sous site sécurisé par alarme. Dans l’après-midi nous avons eu la sensation que le Vésuve se réveillait en émettant des nuages de vapeur d’eau.
Le Vésuve


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